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La gauche contre l'emploi.



Plus de 6 mois après la victoire de la gauche aux élections législatives, l'idéologie et le dogmatisme socialo-communiste sont de retour. Loin d'avoir profité de leur période d'opposition pour moderniser leurs discours et renoncer aux vieilles utopies, les socialistes et leurs alliés (pour combien de temps encore ?), nous présentent l'inième version de leur grand succès: "Avec nous gagnez plus en travaillant moins". Tels des bonimenteurs, ces prestidigitateurs qui utilisent force de baguette magique pour endormir leur public ont découvert un nouveau tour qui éclipsera tous les autres: les 35 heures.

La démagogie des 35 heures.

Sur le plan européen, le passage de la France à 35 heures va conduire notre pays à assumer une véritable spécificitè. Aucun des pays membres de l'Europe des quinze n'a conduit un projet autoritaire de "loi cadre" de réduction du temps de travail. Le rencherissement du coût horaire du travail serait de 11.4% pour un abiaissement de la duree du travail correspondant au passage de 39 à 35 heures. Le risque principal, au plan européen, est que la France enregistre un violent choc de déficit de compétitivité ( 5 heures de moins par rapport à l'Allemagne, 9 par rapport à la Grande Bretagne). Cette chute de compétitivite des entreprises francaises s'accompagnera nécessairement d'une augmentation du chômage. En effet les entreprises qui n'auront pas de réserve de productivité seront tentées, pour compenser l'effet sur leur rentabilité de l'augmentation du coût du travail, d'augmenter leurs prix, de restreindre leurs investissements et de faire payer à leurs salariés sous une forme ou une autre la réduction du temps de travail.

Des emplois au rabais, la jeunesse sacrifiée.

Helas, cette mesure n'est pas le seul tribut que les entreprises francaises vont devoir payer a la politique inconséquente menée par la gauche plurielle. Ainsi, pour la seule année 1998, ce seront plus de 30 milliards de francs de charges supplémentaires qui vont peser sur les entreprises. Les socialistes n'ont toujours pas compris qu'il est économiquement absurde et socialement irresponsable de laisser entendre qu'en ponctionnant les entreprises pour financer des emplois bidons, on résoudra le problême du chômage.

Est-ce bien le moment de décourager ainsi l'initiative et la création d'activité, alors que notre pays compte plus de 3 millions de chômeurs ?
Est-ce bien le moment d'aloudir les charges fiscales et sociales des entreprises, alors qu'il faudrait aller dans un sens tres éxactement inverse ?
Est-ce bien le moment, dans le contexte de compétition mondiale, de désigner les entreprises comme responsables de tous les maux et de donner pour seul horizon aux jeunes des pseudo emplois sous-qualifiés.

Les socialistes n'ont décidement rien appris ni compris. Les vieux soupsons qu'ils font peser sur l'entreprise depuis toujours sont réapparus au grand jour. Ils continuent à vouloir préparer la France du XXIième siècle avec des recettes du XIX ième. Combattre leur démagogie en la matière est donc un devoir pour tous ceux qui refusent la fatalité d'une France diminuée et repliée sur elle-même.


Pour en savoir plus, je vous invite à visiter le site de Démocratie libérale.