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Dragon Ball V

Chapitre 2: Le début de l’entraînement



Végéta regarda durement Xerry. Hors de question qu’il la ménage, malgré son jeune âge et son manque total d’expérience. La jeune fille soutenait son regard, tendue.

-D’abord, tu vas apprendre des techniques de combat au corps à corps, dit-il. Tu devrais les maîtriser rapidement, alors je te montrerai des techniques énergétiques.
- Hein ? Comme le Kaméhaméha, vous voulez dire ?
- Comment ? Tu connais le Kaméhaméha ?!
- Je vous ai dit que je vous avais observé, Maître.
- Tu sais ce que c’est, alors ?
- Oui. Et je peux le faire. J’ai dit que je ne savais pas me battre.

Végéta se rembrunit encore plus. Qu’est-ce que c’était que cette gamine ? Mais elle représentait sa seule chance d’avoir un adversaire à la hauteur un jour, alors il soupira profondément et décroisa les bras.

- Je veux voir ta vitesse et ton endurance d’abord, dit-il. Cette planète est-elle très grande ?
- Presque autant que la Terre.
- Bon. Cours.
- Quoi ?
- Cours ! Fais le tour de la planète le plus rapidement possible, sans voler. Juste en courant. Je t’attends ici.
- Vous êtes sûr ?
- Tu crois que ça va être trop long ou que tu n’y arriveras pas, peut-être ?
- Je ne sais pas…
- VAS-Y ! !
- Oui, oui !

Xerry se mit à courir. Elle disparut rapidement, effrayée par la colère du Saïyen, qui croisa les bras et s’assit en tailleur sur le sol. Elle était rapide, mais à ce rythme-là, elle en aurait pour au moins une vingtaine d’heures. Végéta pensa qu’elle ressemblait vraiment à Carot, mais en plus impertinente encore. Au moins, il n’avait pas eu besoin d’entraîner son propre rival, du temps de Carot. Lui, il savait se battre, il avait été un génie du combat dès le départ, Végéta devait bien l’admettre. Mais celle-là… Il sentait son aura se déplacer sur la planète. Oui, ce serait très long avant qu’elle ne revienne…

Végéta se permit donc de dormir.

~~

Bra et Pan entrèrent dans la Capsule Corporation avec une tonne de sacs, qu’elles laissèrent tomber dans l’entrée en riant. Elles venaient de passer une journée de magasinage entre amies, avec quelques autres filles de leur âge, et entendaient bien terminer cela en beauté avec leurs petits amis respectifs.

- Tu es chanceuse, fit Bra à son amie en reprenant quelques sacs dans ses bras. Tu vas te marier dans trois mois !
- J’ai hâte, avoua Pan, les yeux brillants. Mais je suis aussi nerveuse. J’espère que tout ira bien…
- Mais oui ! Toi et Drekk, vous formez le couple parfait.

Pan eut un large sourire. Elle souleva ses sacs et les deux filles se dirigèrent vers la chambre de Bra. Elles croisèrent Bulma, qui avait l’air furieux.

- Tu n’as pas vu Végéta ? demanda-t-elle en passant, sans qu’on ne sache à qui exactement, et sans qu’elle n’attende la réponse.
- Non… dit quand même Bra, en regardant sa mère disparaître dans une autre pièce. Qu’est-ce qu’elle a ?
- Il a dû faire une bêtise, dit Pan en haussant les épaules.

Elles oublièrent tout cela rapidement et entrèrent dans la chambre de Bra en se remettant à parler et à rire.

Bulma saisit le téléphone et composa rapidement un numéro qu’elle connaissait par cœur.

- Allô, Chichi ? Ici Bulma. … Oui, oui, ça va ! Sais-tu où pourrait être Végéta ? … Je sais. … Non, je ne crois pas. … Tantôt. Il a prit le détecteur de Dragon Balls. … Il voulait lui poser des questions, je crois. Il avait l’air en colère. Je suis inquiète… … D’accord, merci. Tu peux avertir Gohan, aussi ? … Oui. Merci, bye.

Elle raccrocha. Elle n’était plus en colère, mais inquiète. Où pouvait bien être passé son Saïyen de mari ? Ce n’était pas la première fois qu’il partait comme ça, mais il avait l’air si… Furieux, si pressé de trouver les Dragon Balls. Bulma avait un mauvais pressentiment et elle détestait cela. Si au moins Goku était encore vivant. Mais non, il était mort, comme un imbécile qu’il était ! C’était bien lui, ça, partir juste quand on a besoin de lui !

La colère de Bulma revint. Elle passerait un de ses savons à Végéta, colère de celui-ci ou non ! Il allait apprendre à lui dire où il allait ! Elle en avait marre de s’inquiéter pour lui comme ça.

~~

Végéta avait toujours l’air de dormir lorsque Xerry arriva près de lui, essoufflée et rouge comme une tomate. Elle tomba à genoux près de lui et chercha son souffle. Elle avait couru presque une journée entière, il y avait de quoi être essoufflée !

- C’était trop long, dit-il en ouvrant un œil.
- Peuf ! Peuf ! J’aimerais… Bien vous y voir, moi ! Peuf !
- Tu veux me vois courir ?
- Pourquoi pas ?

Végéta se leva et disparut. Xerry poussa un cri de surprise. Il réapparut bientôt derrière elle, sombre.

- Je ne vous ai pas vu, accusa Xerry en se levant. Qui me dit que vous avez couru toute la planète ?
- Tu ne me crois pas ?
- ... Oui, je sais que vous ne mentez jamais.
- Je n’ai rien vu, à part du sable. Comment fais-tu pour manger ?
- Manger ? Il suffit de le vouloir et la nourriture apparaît.
- Quoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

Un sourire gêné apparut sur les lèvres de la jeune fille.

- Ben, disons que vous voulez manger. Eh bien, à une dizaine de kilomètres de vous, il y a de la nourriture qui apparaît. Ça a toujours été comme ça.
- Vraiment ? Tu veux dire qu’en ce moment, il y a de la nourriture à dix kilomètres d’ici ?
- Oui, si vous y pensez.

Végéta tourna la tête. Il avait beau être très fort, il avait besoin de manger et il avait justement terriblement faim. Il vit enfin les plats promis et se jeta dessus.

- Ça ne va pas disparaître, lança Xerry en le rejoignant.
- La ferme, dit Végéta entre deux bouchées, sans la regarder. Je… Gloup ! Je mange.
- C’est ce que je vois !

Végéta ne s’arrêta pas de manger, malgré son agacement. Elle agissait vraiment comme Carot. Elle s’assit devant lui et attendit, nullement impressionnée par sa voracité. Sa queue de singe se déroula de sa taille et se mit à se balancer devant son visage, pendant qu’elle observait le Saïyen, une certaine envie dans les yeux. Végéta arrêta lentement de tout dévorer et ses yeux restèrent fixés sur cette queue qui ondulait avec souplesse.

- Comment se fait-il que tu ais cette queue ? demanda-t-il. Seuls les Saïyens en ont, et il n’y en a plus.
- Mais si, il y en a ! Il y a vous et les métis, sur Terre.

Elle savait même ça !

- Et il y a moi, dit-elle avec un sourire fier.
- Les Saïyens n’ont pas ta tête, grogna Végéta en cherchant quelque chose à manger parmi les détritus qui traînaient maintenant devant lui.
- C’est ce que vous avez dit en voyant Trunks la première fois, non ?
- Tu veux dire… Que tu es aussi une métisse ?
- C’est ça ! Ma mère était une habitante de cette planète et mon père, un Saïyen.

Elle n’eut droit qu’à un grognement : Végéta venait de trouver quelque chose à manger et avait déjà la bouche pleine. Elle fit la moue, puis sourit à nouveau.

- Vous voulez savoir le nom de mon père ?
- Non. Je me fous totalement de tes ancêtres.
- Bon. Mais je le dis quand même, vous allez trouver ça intéressant.
- …
- C’était… Berduck !

Végéta faillit s’étouffer. Encore celui-là ! Combien avait-il d’enfants, à la fin ? Néanmoins, c’était la première fille qu’il lui connaissait. Au moins, il comprenait pourquoi elle lui faisait tellement penser à Carot.

- Tu es sérieuse ? demanda-t-il, furieux d’avoir réagi pareillement.
- Bien sûr, dit-elle, malgré un grand sourire qui allait d’une oreille à l’autre. Il a quitté ma mère et la planète avant que je naisse. Je ne le connais même pas. Ensuite, tout a disparu de cette planète dans une explosion, y compris le paysage, sauf moi. Alors, j’ai attendu que quelqu’un vienne. Je ne sais pas pourquoi, je me suis intéressée à vous. Peut-être parce que vous être le Prince des Saïyens.
- Qu’est-ce que tu racontes ?

Xerry eu un sourire amusé. Sa queue retourna s’enrouler autour de sa taille.

- Je n’avais rien à faire, mais je sentais que je pouvais… Hum, comment dire… Observer la vie de quelqu’un, même à l’autre bout de la galaxie. C'est tombé sur vous. Chouette, non ? Je ne savais même pas que vous viendriez.
- Tu… Tu sais tout de moi ?
- C’est ça ! Et je sais encore ce que vous pensez.
- Je n’aime pas ça. Tu n’as pas intérêt à lire dans mes pensées, sinon je te le ferai regretter.
- D’accord !

Végéta se leva. Il avait terminer son repas et il se sentait beaucoup mieux. Xerry sauta sur ses pieds. Toute la fatigue de la course avait disparue et elle attendait le prochain exercice.

- Tu n’es pas assez endurante, dit Végéta. Alors, tu vas te tenir sur… Deux mains, pour commencer.
- Euh… Comme ça ?

Elle se mit en équilibre sur ses mains. Son corps balançait dangereusement, mais Végéta n’y fit pas attention.

- Oui. Reste comme ça, sans tomber, pendant une heure.
- Une heure ? C’est impossible !
- Je peux le faire sans problème. Alors, toi aussi.
- Bon…

Le visage de Xerry exprimait toute son angoisse. Elle n’avait pas beaucoup d’équilibre et elle sentait déjà le sang qui s’accumulait dans sa tête. Elle ne tiendrait pas une heure.

- Si tu échoues, dit Végéta, je te casse un bras et tu devras refaire ça jusqu’à ce que tu tiennes durant une heure. Avec un bras cassé, c’est impossible, alors…
- M… Mais…
- Au lieu de pleurer, dis-toi que tu dois réussir. Tu as une mauvaise vision des choses.

Il réalisa qu’il l’encourageait et se tut. Il décolla et la laissa là, luttant contre la chute fatale. Elle agissait comme un bébé gâté. Si cette fille avait du sang saïyen et une aussi grande puissance, elle pourrait tenir. Si elle trouvait ça dur, alors qu’est-ce qu’elle dirait des prochains exercices ? Végéta sourit cruellement et accéléra. Il aimait bien voler vers nulle part comme ça, il pouvait penser, ou juste se concentrer sur son vol et personne ne venait le déranger.

Au bout d’un moment, il retourna voir Xerry. Il eut un sourire moqueur en la voyant. Elle était plus rouge que jamais, suante et tremblante. Ça ne faisait pas plus que dix minutes. Elle ne tiendrait pas le coup. Végéta se posa devant elle et sentit la frustration de la jeune fille, qui lâcha un grognement furieux.

- Arrête, dit-il.
- Non ! Je… Je vais réussir !
- Ta tête d’idiote va exploser. Il y a trop de sang dedans. Arrête tout de suite.

Xerry tomba sur le ventre, morte d’épuisement. Son visage pâlit alors que le sang retournait vers le reste du corps, pendant qu’elle prenait de grandes inspirations. Végéta la laissa se calmer un instant.

- Lève-toi.

La jeune fille obéit en tremblant. Elle regarda son maître, décidée à réussir le prochain exercice.

- Comme tu n’es pas capable de tenir sur tes mains, dit Végéta, accusateur, tu vas rester debout, sur tes pieds.
- C’est tout ?
- Pendant trois heures. Sans bouger ne serait-ce que d’un millimètre. Sinon, je te casse une jambe et tu devras faire l’exercice quand même.
- D’accord…
- … As-tu faim, avant ?
- Faim ? Ben… Oui, c’est sûr.
- Alors, mange. Vas-y, et tout de suite après, tu te mets debout et tu ne bouges plus.
- Ah… Merci !

Elle décolla vers la nourriture qui l’attendait, heureuse. Végéta fronça les sourcils et se détourna d’elle. Elle avait autant d’appétit qu’un Saïyen en pleine croissance-ce qu’elle était à moitié, en fait. Il la ménageait un peu trop, mais c’était la première fois qu’elle travaillait aussi dur. C’était aussi la seule fois où elle aurait droit à une faveur pareille. Après, il serait impitoyable et exigeant. Il ne voulait pas passer sa vie à l’entraîner, quand même.

~~

- QUOI ?! Sur une autre planète ??! QU’EST-CE QU’IL FOUT LÀ ?? … QUOI ?! Comment ça, il ne le sait pas ? … Oui. Merci. … Bye.

Bulma raccrocha, tremblante et blême. Végéta, sur une autre planète, avec une petite fille extraterrestre possédante une puissance inimaginable? Bulma ne comprenait pas ce que son mari faisait là-bas, Chichi n’avait pas été très claire. Goku avait communiqué avec elle depuis le Paradis pour l’avertir, ou plutôt pour lui demander ce que Végéta faisait si loin de la Terre et ses indications n’avaient pas été vraiment plus claires non plus.

Bulma ne sentait plus son cœur battre, ses jambes tremblaient et ne la supportaient plus. Elle comprit sans réfléchir que Végéta avait demandé à Shenron d’aller sur cette planète, il n’avait aucun autre moyen de s’y rendre rapidement. Mais elle ne comprenait pas pourquoi il avait fait ça. Elle savait seulement qu’elle ne le reverrait probablement jamais et à cette pensée son cœur lâcha. Végéta…

~~

Le Doyen des Kaïoshins dormait paisiblement sur l’herbe, alors que Shibito lisait un manga en silence à côté de lui. Il était complètement absorbé par sa lecture lorsqu’il sentit un changement dans l’air près de lui. Soudain, il se sentit poussé dans le dos et tomba tête première aux pieds du Doyen, qui se réveilla à son cri.

- Que se passe-t-il ? Qui dérange mon sommeil ? Qui ose ?
- M… Maître ! Shibito ! C’est terrible !
- G… Goku ? Encore toi ! Qu’est-ce que tu veux, encore ?

Goku se mit à parler, complètement paniqué, si vite que ni Shibito, ni le Doyen ne comprirent un seul mot. Oob, qui était arrivé avec son maître par le déplacement instantané, avait aussi l’air alarmé, mais ne faisait qu’hocher vigoureusement la tête aux paroles de Goku, les yeux grands ouverts, incapable de parler.

- Que se passe-t-il ? bougonna le vieux Kaïoshin. Je ne comprends rien de ce que tu dis.
- C’est… La fin du monde ! déclara Goku, essoufflé, en s’appuyant sur Oob, comme s’il était épuisé par sa façon de parler. Même pour cette planète…
- Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Impossible !
- Explique-nous, fit Shibito, les sourcils froncés.
- C’est… C’est terrible ! Personne ne peut rien faire, dit Oob, tremblant. C’est la fin !
- Que se passe-t-il ? cria le Doyen, exaspéré. Vas-tu finir par le dire ? Pourquoi ma planète est-elle en danger ? C’est impossible !
- Tout… Tout le monde au Paradis le dit : c’est la fin, assura Goku, l’air vraiment inquiet.
- Il faut faire quelque chose, dit Shibito, les poings serrés.
- Ah ! Ça commence ! cria Oob en se tenant le ventre. Aaaah…

Il tomba à genoux, avec l’air de souffrir énormément. Son visage était tordu de douleur. Goku se pencha sur lui, pâle. Shibito et le Doyen se consultèrent du regard. Ça devait être très grave, en effet. Oob poussa un gémissement horrible.

- Oob ! cria Goku. Non !

Le jeune combattant était secoué d’horrible convulsions et poussait des gémissements atroces.

- Qu’est-ce qu’il a ? s’exclama Shibito, tremblant.

Goku releva lentement son visage vers celui de Shibito, grave. Celui-ci pâlit.

C’est alors que le visage de Goku se fendit d’un large sourire et que Oob éclata de rire. Goku l’imita bientôt en voyant les visages de Shibito et du Doyen, qui ne comprenaient plus rien. Soudain, le vieux Kaïoshin se mit en colère.

- Encore un de vos tours stupides, hein ? ! Vous trouvez ça drôle de faire peur au monde, comme ça ? Non mais ! On n'aurait jamais fait ça de mon temps ! Les jeunes, de nos jours, c’est pas croyable…

Il s’éloigna en rochonnant. Shibito le regarda un moment, puis se tourna vers les deux compères, qui riaient toujours aux larmes.

- C’est pas malin, dit-il, un petit sourire pas très convaincu aux lèvres.
- Mais t’as vu sa tête ! s’exclama Goku en se levant, tout heureux.

Comme il n’y avait pas grand chose à faire au Paradis, la plus grande distraction de Goku et d’Oob étaient de trouver des nouveaux moyens pour s’amuser aux dépends du Doyen, de Shibito, ou encore de Maître Kaïo. Mais celui-ci boudait depuis un mois déjà à cause du dernier tour de Goku, alors ils s’étaient rabattus sur les deux Kaïoshins, qui n’en pouvaient plus. Leur réserve de mauvais tours semblait aussi inépuisable que l’estomac de Goku était insatiable.

Le Saïyen et son élève arrêtèrent enfin de rire. Le Doyen était allé bougonner sous un arbre. Shibito le rejoignit, suivi des deux compères, qui souriaient largement. Goku s’assit devant le Doyen des Kaïoshins et ne cessa de le fixer, son sourire gamin aux lèvres. Le vieux Kaïoshin évita son regard, puis finit par céder à la colère.

- Qu’est-ce que tu veux encore ? ! Tu ne peux pas me laisser tranquille ?
- Avant, j’aimerais parler à Végéta, dit Goku, toujours souriant. Je veux savoir pourquoi il est sur cette planète, et Maître Kaïo ne veut plus me laisser parler par son intermédiaire, depuis… Euh, depuis quand déjà ?
- Un mois, fit Oob, aussi souriant que son maître. C’est ça. Il n’a pas aimé notre tour. Il a fallu qu’Oob le maîtrise pour que je puisse parler à Chichi, et encore ! C’était pas facile de parler avec elle, il n’arrêtait pas de crier. Maintenant, il nous ignore.
- Je le comprends, grogna le Doyen. Et je ne vois pas pourquoi tu t’intéresses encore au Bas Monde. Ma famille et mes amis sont là… Allez… S’il vous plaît… Juste une fois…
- Non ! Je ne changerai pas d’avis ! Na !
- Allez, je sais que vous êtes capable de faire ça !
- Arrête de dire des bêtises, je ne t’ai pas pardonné.

Goku consulta Oob du regard, puis ils commencèrent à chatouiller le Doyen. Celui-ci faillit s’étouffer de rire en criant aux deux morts d’arrêter.

- Ça va ! Ha ha ! Je vais vous aider ! Ar… Hi hi hi ! Arrêtez ! Ça va !
- Enfin, dit Goku en se rasseyant, toujours souriant.
- Tu es vraiment insupportable, grogna encore le Doyen. Voyons voir… Je ne sais pas si je peux faire quelque chose. Je ne suis pas Maître Kaïo, moi, pour te permettre de communiquer avec d’autres personnes.
- Vous êtes plus doué que lui, dit Oob, flatteur. Vous avez sûrement un truc !
- Je sais, je suis le meilleur ! Bon, voilà.

Il tendit la main et matérialisa… Un téléphone. Goku, Oob et Shibito écarquillèrent les yeux de surprise.

- Euh… Végéta n’a pas le téléphone et de toute façon, je ne sais pas son numéro, commenta Goku, un
- peu gêné.
- Je le sais bien, crétin. C’est un téléphone relié à son esprit. Soulève le combiné et parle-lui, ça devrait marcher.
- Vous êtes sûr ?
- Non. Je viens d’avoir cette idée et je ne sais pas si ça peut marcher ! Mais essaie, sinon je le fais disparaître et je ne t’aiderai plus jamais !
- D’accord !

Goku prit le combiné et l’approcha de sa bouche.

- Euh… Végéta ? Tu m’entends ?

~~

Végéta ne se lassait pas de regarder Xerry, un sourire moqueur aux lèvres. Cela faisait bientôt deux heures qu’elle restait debout et elle commençait vraiment à en avoir assez. Ce n’était pas difficile, mais elle avait des fourmis dans les jambes et elle était en avait de plus en plus marre de cette position.

- Végéta ? Tu m’entends ?

Végéta sursauta en entendant cette voix. Il y avait des grésillements et la voix semblait extrêmement lointaine, mais il la reconnut aussitôt et se fâcha.

- Carot ! Où es-tu ?
- Eh ! Ça marche ! C’est super !
- Carot ?! Où te caches-tu ? Réponds !

Xerry regarda son nouveau maître tourner la tête de tout côté en se parlant tout seul. Il avait finit par perdre la tête ou quoi ?

- Végéta ?
- QUOI ??! Où es-tu, à la fin ?
- Au Paradis. Chez papy Kaïoshin.

Végéta entendit des cris de colère derrière la voix de Carot, qui se mit à rire. Il fronça les sourcils un peu plus.

- Je voudrais bien savoir ce que tu fais sur cette planète.
- C’est pas tes affaires.
- Ben… C’est que… Bulma… Elle voudrait bien savoir, aussi, quand tu vas rentrer et tout ça. Enfin, je crois.
- Bulma ? Elle est avec toi ?
- Non, bien sûr que non. Elle est sur Terre, mais…
- Si elle a des questions à me poser, qu’elle me les pose directement. Je n’ai rien à te dire, à toi.
- Mais… Comment veux-tu qu’elle…
- Qu’elle demande au Dragon ! Je me fous pas mal de ce qu’elle peut faire, fous-moi la paix !
- Ah ! T’es génial, Végéta ! Les Dragon Balls ! Ils n’ont qu’à te ramener sur Terre avec les Dragon Balls dès que ce sera possible !

Végéta serra les dents. Mais de quoi ce crétin se mêlait-il, à la fin ?

- Végéta ? You hou ! T’es là ?
- DÉGAGE DE MA TÊTE, CRÉTIN !!!
- Aille ! Ok, ok, crie pas… Eh ! en passant, qui c’est, cette fille que t’entraînes ?
- Pas tes affaires, grogna Végéta.
- Je suis Xerry ! Je suis ta petite sœur ! Ça va ?

Végéta se tourna vers la jeune fille ; elle affichait un large sourire. Comment pouvait-elle savoir qui lui parlait et ce qu’il lui disait ? Puis, le Saïyen se rembrunit. Elle lisait toujours dans ses pensées… Il entendit Carot expliquer aux autres ce qu’il venait d’entendre, visiblement confus.

- Xerry ? Je ne comprends pas…
- On a le même père ! expliqua-t-elle.
- Waouh ! J’ai une sœur ! C’est génial ! Je savais que j’avais…
- La ferme, cria Végéta. Toi, tu ne bouges plus une miette sinon je te brise tous les os ! Carot, sors de ma tête tout de suite !
- Bon, bon, ça va, pas besoin de crier ! Salut, portez-vous bien ! Bye, petite sœur !

Xerry ouvrit la bouche pour répondre, mais un regard glacial de Végéta la lui fit refermer rapidement. Végéta soupira, en colère, et ne répondit pas à Carot. Il sentit alors le silence revenir dans sa tête et se sentit mieux. Il était vraiment agaçant, à la fin, pour quelqu’un qui était supposé être mort pour de bon !

Puis, Végéta se demanda quelque chose : comment Xerry pouvait-elle être si jeune si le père de Carot était mort alors que celui-ci n’était qu’un bébé ? Il vit un petit sourire se dessiner sur les lèvres de la jeune fille, mais il disparut très rapidement. Le Saïyen se renfrogna et lui tourna le dos, avant de s’asseoir en tailleur sur le sol. Il ne s’endormit pas, mais fit le vide dans sa tête. Au moins, elle ne lirait pas dans ses pensées. Xerry afficha une moue boudeuse et lui tira la langue. Végéta savait parfaitement ce qu’elle faisait dans son dos, mais il ne réagit pas. Xerry laissa tomber ses grimaces et retrouva une parfaite immobilité. Elle avait fait plus de la moitié du temps, elle pouvait terminer l’épreuve sans problème. Ou presque. Sa jambe droite se mit à lui démanger comme c’était pas possible. Elle laissa échapper un long gémissement et ne vit pas le sourire, méprisant et amusé, de Végéta.


Chapitre 3

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