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Dragon D'argent

Par: Lyna
Chapitre 1: La colère de Bra



Bra tourna un regard vers la majestueuse forêt qui entourait la route. « Ce serait bien si on avait autant d’arbres en ville…» pensait-elle. Sa mère accéléra sans tenir compte de sa vitesse. Elle avait eut une grave dispute avec Végéta et était partit en trombe sans même en avertir son mari. Trunks, assit derrière, lança un regard inquiet au compteur; il était rare de voir Bulma dépasser les limites permises.
Le fait que Bulma et Végéta se soient disputés n’avait rien d’inquiétant pour Bra; même dans ses plus lointains souvenirs, les cris et les pleurs étaient omniprésents. La petite fille tourna soudainement la tête; elle avait rapidement aperçu un petit lac derrière les arbres. Jamais elle ne l’avait remarqué…
La petite bande arriva enfin chez Chichi qui les accueillit à la porte, accompagnée de Songoten. Lorsque que Trunks sortit de la voiture, il sourit largement à la mère de son meilleur ami et donna un coup de poing amicale à Goten.

- Salut vieux! dit-il. Alors ça va?
- Comme d’ab, mais ta mère n’a pas l’aire dans son assiette…

Effectivement, Bulma était déjà en train de pleurer dans les bras de Chichi en maudissant les sayïens. Bra observait la scène; c’était trop habituel à son goût.
Sa mère cassait toujours une tonne d’assiettes et c’était toujours elle qui était en devoir de tout ramasser et d’aller au marché pour en racheter d’autres, mais jamais elle ne s’était plaint. Et toujours, elle courait enlacer ses 2 parents pour apaiser leurs peines. Son père se montrait très distant et sa mère pleurait un torrent de larmes dans les bras de sa petite fille.
« C’est bizarre ça, se disait-elle, les adultes disent s’aimer mais ils se disputent pour rien. Si c’est ça l’amour…»
Chichi fit entrer ses invités. La maison était modeste mais toujours très propre et rangée.

- Chichi, est-ce que Pan est là? demanda l’enfant.
- Non, elle est en ville chez elle.
- Oh…..
- Jamais, jamais il ne me dit qu’il m’aime!!! explosa Bulma.

Chichi regarda la petite fille d’un air navré et s’occupa de son amie. Amèrement déçue, Bra saisit une chaise et réfléchit; lorsque Pan était là, il y avait toujours quelque chose à faire. Mais là, l’ennuie s’empara littéralement d’elle. Puisque les garçons étaient dehors à se batailler et que les femmes pleuraient dans les bras l’une de l’autre, l’enfant décida d’aller se balader. «Je crois qu’une balade me ferait pas de mal. Et puis, je veux retrouver ce lac de tout à l’heure. »
Elle tenta tant bien que mal de faire comprendre à sa mère où elle allait mais elle n’eût en réponse que des larmes et des maugréassions contre son père. Quant à Trunks, le bruit des explosions et des attaques était beaucoup trop fort pour qu’il puisse saisir un mot de ce que sa petite sœur racontait.
« Et bien zut. Ils ne remarqueront même pas que je suis partis alors…» Elle s’éleva dans les airs et partit à la recherche du lac. Lorsqu’elle le trouva, elle ne put réprimer une exclamation de surprise. «Que c’est beau…» Le soleil se reflétait sur les eaux pures qui bougeaient au rythme du vent tiède. Une énorme pierre surplombait le lac, pour le protéger aurait-on dit. Quelques animaux s’approchaient de la source et s’y plongeaient avec plaisir. Un tel spectacle valait tout l’or du monde. Bra rit et s’approcha de l’eau. Elle y plongea son regard; l’eau était si claire qu’elle pouvait en voir le fond.
La fillette sourit à son reflet; ses longs cheveux mauves touchaient à l’étang.
Une ombre la recouvrit entièrement. Bra se retourna vers l’inconnu; un homme assez vieux se tenait près d’elle, soufflant et ayant l’air épuisé. Inquiète, elle se leva et attendit. Le voyant tituber, la fillette se releva prestement et s’approcha de lui.

- Je peux vous aider, monsieur…Attendez…
- Merci petite, tu es gentille.

L’enfant prit le bras du vieil homme et l’aida à s’asseoir sur la pierre grise. Elle trempa un bout de tissus dans l’eau pure du lac qu’elle appliqua ensuite sur le bras du vieille homme. Ce dernier la remercia encore une fois.

- Merci beaucoup mon enfant. Sans toi, je ne sais pas si me serais rendu jusqu’à ce lac…
- Mais c’est tout naturel, monsieur.
- Non, ne dis pas ça. N’importe quel enfant serait partit en hurlant après m’avoir vu en un tel état. Et toi tu m’as aider… Quel est ton nom?
- Bra. Bra Bura.
- Quoi!!!

Le vieil homme recula devant un tel nom. La fillette le regarda étrangement. «Qu’est-ce que j’ai dis?»

- Quoi? Qui a-t-il?
- Tu… Tu….es la fille de Végéta…?
- Oui, pourquoi?
- Végéta, le prince des sayïens, sans peur et sans reproche, LE Végéta?
- Heuhhhh oui, je crois qu’il est tout ça. Vous le connaissez?
- SI JE CONNAIS VÉGÉTA?!?! cria 1’homme.

Son regard se perdit dans le lointain, comme si de vieux souvenirs refaisaient surface dans sa mémoire. Il serra les poings et ferma les yeux mais les ouvrit à nouveau et exprima une telle souffrance que la fillette se sentit en devoir de l’encourager à parler. Elle mit sa petite main sur celle blessée de l’inconnu. L’homme regarda tendrement l’enfant.

- Non…le passé de Végéta ne doit en aucun cas t’affecter, petite. Tu es trop innocente pour savoir quoi que ce soit sur lui.
- Mais monsieur, le passé de mes parents ne m’est pas inconnu!
- Quoi?
- Oui! dit-elle en souriant. Je sais combien mon père a pu être méchant et ce qu’il a fait est serte monstrueux, mais il a changé, il ne pille plus les planètes et a une nouvelle vie. Il n’est plus aussi cruel qu’autrefois… Bon d’accord, d’après ma mère oui mais, y’a qu’elle qui pense ça.

L’homme la regarda avec surprise puis lui rendit son sourire. L’enfant sortit de la poche de sa robe quelques biscuits aux brisures de chocolat. Elle les lui tendit.

- Tenez, vous devez avoir beaucoup plus faim que moi!

Le vieillard mangea avidement les biscuits tout en songeant « Comment ce monstre a-t-il pu mettre au monde cet ange? »
La petite fixait une grenouille qui s’était posée sur la pierre. L’animal ne semblait aucunement dérangé par la présence de l’enfant qui la regardait curieusement.

- Je voudrais te donner quelque choses, Bra.
- Hum…? Oh, vous n’êtes pas obligé, monsieur!
- Non, petite, ne refuse pas, sinon, je serai offensé.

La petite hésita et finalement hocha la tête. Le vieil homme sortit de sa poche un pendentif fait d’argent; la breloque représentait un dragon argenté, le tout gravé minutieusement. Il la mit autour du cou de la fillette avant d’ajouter :

- Il serait peut-être plus sage pour toi de ne rien dire à ton père ou à ta mère. Je repars pour ma planète dès ce soir. Je te remercie pour tout ce que tu as fais pour moi, princesse Bra…
- Mais monsieur, je ne suis pas une princesse…
- Oh si, tu l’es. En tout cas, tu en a l’âme. Si un jour tu as besoin d’aide, que ce soit dans ta tête, dans ton cœur ou pour ton corps, n’hésite pas à prononcer mon nom et je viendrai t’aider. Je me nomme Techen.
- D’accord monsieur. Je n’oublierai pas.

L’homme passa sa main dans les cheveux de l’enfant lorsque la voix de Bulma retentit dans la forêt.

- Je crois que je ferais mieux d’y aller.
- Va, petite. Nous nous reverrons, c’est certain.

Bra songea un instant à ne pas rejoindre sa mère; elle criait trop fort tandis que Techen ne criait pas du tout et se contentait d’être agréable. L’enfant se tourna vers la voix de Bulma puis, faisant un dernier signe de main à son nouvel ami, elle s’envola. Techen la laissa partir; « Oui, cet enfant est certainement un ange.» songea-t-il.

***

Bra se jeta sur son lit, les yeux mi-clos. L’inconnu n’avait toujours pas quitté ses pensés et le fait qu’il vienne d’une autre planète piquait vivement sa curiosité enfantine. Mais l’enfant savait d’expérience les dégâts que pouvait occasionner cette trop vive curiosité.
Elle entendit vaguement son père passer devant sa chambre; il était coutumier pour elle de lui demander de lui lire une histoire avant de s’endormir mais elle n’en fit rien. Elle savait que cela l’irritait et elle ne voulait pas occasionner une autre dispute. Et puis, elle n’aimait pas vraiment les histoires sanglantes et cruelles que lui racontait Végéta. Elle les écoutaient seulement pour la présence de son père. Mais ce soir-là, elle aurait voulu que quelqu’un d’autre lui raconte une autre sorte d’histoire. Elle voulait qu’on lui raconte le passé de son père…
Perdue dans ses pensés, elle imagina son père, avant qu’elle ne naisse. « Est-ce qu’il ressemblait à ce qu’il ressemble aujourd’hui? Était-il toujours aussi grincheux? Aussi cruel?» L’incertitude s’empara d’elle.
Un bruit la fit soudainement sortir de sa rêverie; sa mère entra dans sa chambre, les sourcils froncés et l’air grave.

- Bra, pourquoi es-tu partie en forêt sans m’en avertir, cet après-midi? Je me suis inquiètée…
- Tu étais occupée avec Chichi, Trunks et Goten jouaient ensemble et Pan n’était pas là. Je n’avais rien à faire sinon m’ennuyer et de toute façon, j’ai essayé de te le dire mais tu ne m’as pas écouté.

Bulma regarda gravement sa fille. L’idée que Bra tentait de se sortir de ce mauvais pas en mentant lui traversa l’esprit.

- Et pourquoi tu n’as pas essayé plus fort? Tu aurais au moins pus avertir ton frère!
- Mais enfin, j’ai aussi essayé mais lui aussi était occupé…
- Allons Bra, ne me mens pas. Et ne monte pas le ton envers moi! Trunks s’en serait aperçu si tu lui aurais dit quelque chose…

La colère ainsi que l’indignation montèrent en l’enfant. Bra se mordit la lèvre inférieure pour retenir un cri de rage mais ne put se contenir plus longtemps. La colère, pure et froide, grandit en elle. Elle se leva et enligna sa mère comme jamais elle ne l’avait fait.

- Ah bon? Vous ne vous êtes jamais aperçu que c’était toujours moi qui réparais les pots cassés? Qui vous endurais vous disputez papa et toi, ou Trunks et papa? Vous écoute des heures et des heures de temps, fait le ménage quand ce n’est pas son tour…

Plus elle parlait, plus son agressivité augmentait. À un point tel que Bulma recula d’instinct tandis que Végéta entrait en trombe dans la petite chambre où certains objets commençaient à s’élever. Bra serra les poings et les dents tandis que son énergie montait à une vitesse folle. Végéta prit Bulma par le bras et la fit sortir en vitesse de la pièce. Les yeux de l’enfant, d’un naturel violet, tournèrent au rouge et ses cheveux se dressèrent sur sa tête, virant au blond.
« Ça y est… pensa Végéta. UNE super sayïenne. » Trunks arriva au pas de course. Lorsqu’il vit sa petite sœur, la seule choses qu’il put faire fut :« Wow…» L’énergie de la fillette augmentait sans cesse.

- Père, crois-tu que…

La masse musculaire de Bra augmenta drastiquement.

- Oui Trunks, elle est au niveau 2.
- QUOI??? C’est impossible!!! Bra en Sayïenne 2?
- Et pourquoi pas ?

La petite fille regarda brusquement son père.

- Toi! fit-elle. Tu te dis mon père? Prouve-le moi!
- Tu deviens complètement folle Bra. tenta Végéta. Calme-toi.

Pour seule réponse, la fillette hurla de rage et, tout en bousculant Végéta, sortit à toute vitesse de la maison. Une seule pensée hantait son esprit : «Je dois retrouver Techen. »

Chapitre 2

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