Xerry était déjà moins agaçante : au deuxième jour, Végéta, qui n’en pouvait déjà plus de l’entendre protester et chialer, lui avait assené un coup de poing monumental au ventre, qui l’avait laissé sans souffle durant au moins dix minutes. Ça l’avait calmé.
La jeune extraterrestre commençait aussi à être plus endurante. Elle se sentait plus rapide et plus solide, elle sentait qu’elle contrôlait mieux sa puissance. Mais elle savait qu’elle n’arrivait toujours pas à la cheville du Saïyen.
Lorsque le troisième jour se termina, Végéta était assis devant son repas, tout comme Xerry. Elle avait prit pour habitude de s’installer face à lui, même s’ils ne se parlaient pas. Il ne la regardait pratiquement jamais lorsqu’il mangeait, mais elle ne pouvait s’empêcher de l’observer. C’était le premier être vivant qu’elle voyait depuis longtemps, il s’agissait du Prince des Saïyens, de l’être le plus fort de l’Univers et de son maître. Elle l’admirait tout en le craignant et en le respectant.
Ce qu’elle aurait voulu, c’était qu’il devienne Super-Saïyen devant elle, juste une fois. Elle savait de quoi il avait l’air, elle l’avait souvent «vu». Mais pas en personne. Pas d’aussi près. Elle n’osait pas lui demander, parce qu’il pourrait lui passer par la tête qu’elle pouvait aussi devenir Super-Saïyenne. Hors, elle avait comprit qu’il lui faudrait perdre sa queue de singe avant et elle ne le voulait absolument pas. Cette queue, c’était ce qui lui rappelait constamment ses origines saïyennes, le père qu’elle ne connaissait pas. Cette queue avait toujours enserré sa taille, elle ne voulait pas la perdre, malgré ce qu’elle lui coûtait : en atteignant le niveau de Super-Saïyen, Xerry aurait été plus solide, plus rapide et son entraînement aurait aussi été plus rapide.
Elle commençait à en avoir marre de se tenir sur ses jambes durant des heures interminables, ou de faire des pompes jusqu’à l’épuisement total. Son équilibre s’était cependant amélioré : elle avait pu tenir un peu moins d’une heure sans problème sur les mains, ce matin. Elle progressait rapidement, mais Végéta semblait la trouver toujours incroyablement nulle. Comme s’il n’arrivait plus à croire qu’elle avait une puissance aussi grande que la sienne. Xerry avait hâte d’apprendre à se battre, pour pouvoir lui prouver sa valeur. Elle avait du sang saïyen dans les veines, elle possédait une fierté immense, elle aussi, même si cette fierté était bien moins grande que celle du Prince. Cette fierté lui dictait de ne plus laisser le découragement la submerger, du moins pas devant son maître. Il ne devait pas savoir qu’elle le trouvait trop dur, trop exigeant. Il ne devait pas savoir que lorsqu’il dormait encore, elle allait pleurer, assez loin de lui pour ne pas le réveiller. Elle pleurait de découragement, de désespoir, de douleur. Une douleur qui élançait chacun de ses muscles épuisés et qui la faisait maintenant souffrir à chaque mouvement.
Xerry termina de manger un peu avant Végéta. Elle poussa un soupir de satisfaction et esquissa un sourire en regardant le Saïyen terminer son propre repas. Il en termina rapidement et se leva. Il croisa ses bras sur sa poitrine, comme d’habitude, en attendant que Xerry ne se lève à son tour. Il sentait parfaitement bien la douleur de sa jeune élève, ainsi que son amertume. Elle avait beau tenter de paraître légère et souriante, il savait très bien qu’elle souffrait de cet entraînement beaucoup trop dur pour elle. Mais il ne le changerait pas. Lui aussi avait grandi dans la douleur. Enfant, il avait choisi de ne jamais montré de faiblesse, pour devenir le plus fort. Il avait réussi, au prix de nombreux sacrifices.
A l’âge de Xerry, il était déjà plus fort que son père et que tous les Saïyens. Il faisait parti de l’élite saïyenne depuis son enfance. Il n’avait jamais été traité comme le prince qu’il était par son peuple ou son père, sauf une fois : lorsqu’on l’avait officiellement présenté à Freezer… Végéta se rembrunit à ce souvenir. Il avait senti l’humiliation le submerger lorsque Freezer, qui s’amusait fermement avec les Saïyens à cette époque, était passé derrière lui et lui avait tiré la queue. Il ne l’avait pas encore assez entraîné et s’était affaibli dans un cri. Freezer l’avait soulevé, avait ri et avait lancé un petit garçon sans force aux pieds du Roi. « Ton fils, Saïyen, est bien digne de son peuple. Il est aussi faible et lent que tous les autres! » Alors, le Roi avait définitivement tourné le dos au prince. Végéta se moquait de ce que son père pouvait penser de lui, mais il s’était juré de tuer Freezer, de se venger de l’affront subi. Il n’avait jamais réussi, au contraire…
Végéta secoua la tête pour chasser ces pensées. Il ne savait même plus pourquoi il avait pensé à ce moment-là. Il espérait que Xerry ne les ait pas « lues », cette fois. Il posa son regard agacé sur elle. Elle attendait les prochaines consignes, les bras croisés et le visage aussi froid que le sien.
- Assez pour aujourd’hui, dit-il cependant. Va te coucher.
- Euh… Bien, Sire. Merci.
Cette manie qu’elle avait de lui donner pleins de titres assommants! « Prince », « Sire », « Maître »! Comme si elle tenait à lui rappeler à tout bout de champ qu’il était un membre de la famille royale d’un peuple mort. Il la regarda froidement s’installer pour la nuit, à même le sol, les bras repliés sous sa tête en guise d’oreillers.
Végéta se coucha sur le dos, à une distance respectable de la jeune fille, et ferma les yeux. Bulma commençait sincèrement à lui manquer. Il avait passé la plupart de ses nuits avec elle ces quinze dernières années, et même si parfois il s’absentait pour de longues périodes, il savait qu’il la retrouverait. Mais là… Coincé sur cette foutue planète, comment pourrait-il la rejoindre un jour?
Puis, il se dit qu’il était un Saïyen et qu’un Saïyen n’a pas besoin d’une femme. Surtout pas une comme Bulma, qui criait toujours pour rien et qui voulait diriger sa vie. Qui voulait en faire un mari et un père modèles. Qui voulait le voir sourire, rire et jouer avec leurs enfants. Qui voudrait le voir ressembler aux Terriens. A Carot. Végéta laissa échapper un « Keuf » de mépris bien senti, à voix haute, en se foutant de ce que pourrait penser Xerry.
Pourtant, il sentait que ce n’était pas totalement vrai. Qu’il avait besoin de cette femme-là. Qu’il l’aimait malgré tous ses défauts.
Il se souvenait très bien de ses yeux, tellement surpris et tellement effrayés, lorsqu’il avait fait irruption dans son laboratoire, quelques jours plus tôt. Il voulait tellement avoir un rival à sa hauteur qu’il en avait oublié tout le reste. Il était parti sans lui dire au revoir, sans la rassurer. Elle devait être morte d’angoisse, à l’heure actuelle. Ou folle de rage. On ne savait jamais, avec ces humains.
Végéta sentit alors quelque chose de dérangeant dans son esprit. Ce n’était pas Xerry. Elle ronflait doucement, un peu plus loin. Ni Carot, celui-là lui aurait déjà parler. C’était… Différent et très agaçant. Végéta se força à ne penser à rien.
Il s’endormit un peu plus tard.
~~
Le ciel était constellé d’étoiles et la lune brillait d’un éclat sans pareil. C’était la nuit sur la Capitale de l’Ouest. Bulma soupira et s’éloigna de la fenêtre. Végéta ne reviendrait pas. Elle le savait, pourtant elle ne pouvait s’empêcher de penser à lui et d’espérer un retour improbable.
Goku n’avait toujours pas communiqué avec Chichi ou quelqu’un d’autre. Personne ne savait ce que Végéta pouvait faire si loin de la Terre. Mais ce qu’il faisait importait peu à Bulma. Il faisait ce qu’il voulait, après tout.
Ce qui lui importait, c’était qu’il soit partit comme ça, sans rien dire. D’habitude, il lui disait au moins qu’il partait pour quelques temps. Ou bien, il partait à cause d’une de leur dispute pendant quelques heures, deux ou trois jours à la rigueur, mais elle savait qu’il reviendrait toujours. Tandis que dans ce cas-ci, il ne pouvait pas revenir. Bulma le sentait. Il était coincé à l’autre bout de l’Univers. Pour toujours. Bulma baissa la tête en sentant les larmes envahirent ses yeux. Sa vision se brouilla.
Elle comprenait maintenant ce que Chichi avait ressenti toutes les fois où Goku était parti. Mort avec Radditz, absent après la saga Namek, mort après Cell, parti avec Oob et mort avec ces fruits empoisonnés. Quel nul. Mais Bulma n’avait pas le cœur à protester contre la mort idiote du plus grand combattant de l’Univers. Elle avait perdu son combattant, son homme, son Saïyen, son mari, son âme sœur. Elle se sentait vide et vaine. Elle n’avait plus envie que de se laisser tomber sur le plancher, de se vider de ses larmes et de mourir. Bra et Trunks n’avaient plus besoin d’elle, ils étaient adultes. Son rôle de mère ne la retenait pas sur Terre, du moins pas réellement.
Bulma se laissa tomber sur son lit en étouffant ses sanglots dans les oreillers. Végéta ne reviendrait jamais pour la consoler, lui caresser les cheveux sans un mot, l’embrasser et lui faire sentir que tout irait bien, qu’il la protégerait quoiqu’il arrive. Qu’il serait là pour elle. Elle ne pourrait plus plonger son regard dans ces yeux noirs, infiniment tristes. Elle ne pourrait plus poser sa tête sur son torse musclé, la nuit. Elle ne pourrait plus sentir la chaleur de son corps contre le sien. Elle ne l’entendrait plus jamais. Elle ne lui parlerait plus jamais, ne le toucherait plus jamais, ne sentirait plus jamais son odeur, ne le verrait plus jamais. Elle l’avait perdu pour toujours.
~~
Trunks signa le dernier document et posa son stylo. Il avait encore plus de travail, maintenant que sa mère était en dépression. Quelle idée, aussi, de partir comme ça! C’était bien son père. Laisser tout en plan pour ses propres intérêts, en se foutant des sentiments des autres. En fait, c’était plutôt la manière de faire de Goku, mais Végéta jouait très bien le rôle.
C’était Chichi qui avait dit aux enfants de Végéta où celui-ci était allé. Trunks n’avait rien pu arraché à sa mère. Celle-ci ne faisait qu’hanter la Capsule Corporation depuis trois jours, l’air perdue et triste à mourir. Elle pleurait souvent, enfermée dans sa chambre. Il l’avait même surpris dans la salle de gravité, le regard vague, immobile au milieu de la salle.
Trunks se dirigea vers sa salle de bain, plongé dans ses pensées. Il passa à côté de la chambre de Bra. La lumière passait sous la chambre, alors il entra.
- Bra? Ça va?
La jeune fille tourna lentement la tête vers son frère. Elle aussi avait pleuré. La disparition de son père l’avait beaucoup affecté. Sa lèvre inférieure se mit à trembler, ses yeux se remplirent d’eau et elle secoua lentement la tête, l’air désespérée. Trunks s’approcha et elle se jeta dans ses bras en éclatant en sanglots. Trunks lui caressa doucement les cheveux en cherchant un moyen de la calmer.
- Il ne re… Reviendra… Jamaaaaiiiis! gémit la jeune fille, le visage enfoui dans la chemise de Trunks.
- Il va revenir, contredit doucement le jeune homme. Il va trouver un moyen, j’en suis sûr.
- Non! C’est… C’est im… Impossible! Il…
- Calme-toi, Bra… Je te dis qu’on le reverra un jour.
- Juré?
Elle releva la tête et le regarda. Il vit la lueur d’espoir dans ses yeux, à travers les larmes. Elle était resté une enfant, après tout. Il lui fit un sourire rassurant.
- Juré. Il ne faut pas pleurer, Bra. Tu es grande, maintenant. Que dirait papa?
- Snif… T’as raison… Mais… Mais…
- Bra... Arrête de pleurer, ça devient gênant.
Elle s’écarta, lui fit un petit sourire et essuya ses larmes.
- Bon, c’est mieux, dit Trunks.
Il remarqua alors les sourcils froncés de sa sœur et son air fâché.
- Quoi?
- Qui t’a permis d’entrer dans ma chambre?
- Personne, mais…
- SORS D’ICI, TOUT DE SUITE!!
Trunks se précipita hors de la chambre, sans pouvoir éviter la brosse à cheveux que sa sœur lui lança par la tête. Elle était vraiment susceptible, parfois, pire que Bulma, Chichi ou Videl. Trunks reprit son chemin vers la salle de bain en se frottant la tête.
~~
Végéta rêvait.
Il était encore un petit garçon, sa queue était enroulée autour de sa taille. Il portait une armure de combat neuve et décorée des armoiries royales. Il portait une longue cape rouge, à l’image de son père qui se tenait derrière lui. Freezer s’avançait vers lui, souriant. Soudain, Végéta était entouré par des Saïyens méprisants et ricaneurs, il n’avait plus de force et sentait une douleur incroyable se propager dans son corps, depuis sa queue. Freezer l’avait saisie et la tordait sans pitié. Puis, le jeune prince se sentit projeté dans les airs, il heurta le sol et vit aussitôt les bottes blanches devant son visage. Il releva lentement la tête, en tentant de ne pas avoir l’air de trop souffrir. Il vit son père, qui le regardait avec une déception infinie, mêlé de mépris et de résignation. Le Roi se retourna, sa cape passa au-dessus du corps tremblant de Végéta, il s’éloigna, pendant que Freezer riait…
La scène changea légèrement. Il n’y avait plus de Saïyens, mais Freezer était là, au-dessus de lui, l’air satisfait et cruel. Végéta avait plus mal que jamais, il ne pouvait plus bouger. Il sentit quelque chose le transpercer et se sentit mourir. Carot était là, à côté de lui, et le regardait, impassible. Végéta aurait voulu dire quelque chose dans le genre de « Carot, maudit crétin. », mais il n’en avait plus la force. Il ferma les yeux.
Lorsqu’il les rouvrit, il était dans les bras d’une femme et, même s’il se sentait incroyablement faible, il n’avait plus mal. Il leva son visage vers celui de la femme et reconnut Bulma. Elle était plus belle que jamais et le regardait, l’air inquiète. Elle sourit doucement en le voyant revenir à lui et ce sourire réchauffa le cœur de Végéta. Il leva lentement une main et caressa la joue de la jeune femme du bout des doigts, tremblant. Puis, il passa cette main sur la nuque de Bulma et voulut l’attirer à lui pour l’embrasser.
Il sentit alors quelque chose sur son nez, quelque chose de velu et de doux, qui le chatouillait. Il voulut chasser cette chose agaçante, mais il n’y avait rien. Bulma disparut et il se réveilla.
Il découvrit alors le bout de la queue de Xerry qui lui effleurait le visage. Le visage malicieux de la jeune fille se dessina un peu mieux lorsque Végéta émergea totalement du sommeil. Furieux, il lui saisit la queue d’un geste vif et serra, sans pitié. Xerry poussa un cri, comme il s’y attendait, et tomba par terre en tremblant. Elle n’avait pas entraîné sa queue, même si elle savait, après avoir vu la vie de Végéta, que c’était très important. Végéta se leva, sans lâcher sa prise. Le corps de Xerry pendait au bout, ses mains touchaient à peine au sol.
- Je ne sais pas pourquoi tu as gardé cette queue si longtemps, dit-il sans émotions, mais maintenant je vais te l’enlever. Elle pourrait te nuire.
- Non, protesta faiblement Xerry.
Malgré sa grande puissance, elle ne pouvait rien faire. Les larmes lui montèrent aux yeux lorsque Végéta utilisa un mini disque d’énergie pour lui couper la queue. Elle tomba sur le sol à nouveau, se recroquevilla pour pleurer, alors que Végéta lançait la queue dans les airs, avant de la détruire d’une attaque énergétique. Puis, il regarda froidement Xerry.
Il attendit un moment, puis s’en alla. Un repas l’attendait un peu plus loin.
~~
Bulma se réveilla au petit matin. Elle avait rêvé à Végéta. Il lui disait de ne pas s’en faire, qu’il l’aimait plus que tout au monde et qu’il ne l’oublierait jamais. Elle aurait voulu l’embrasser, ou le toucher au moins, mais il était inaccessible et avait disparu sans qu’elle eu pu lui dire quoique ce soit. Ce n’était qu’un rêve, mais pour Bulma, il avait représenté parfaitement bien la situation : elle savait que Végéta l’aimait, qu’elle ne devait pas s’inquiéter, mais elle ne pouvait plus le voir ou lui parler, et cela pour toujours.
Elle n’avait même plus l’énergie de pleurer. Elle se leva lentement, sans savoir pourquoi, et se rendit à sa salle de bain personnelle. Elle s’arrêta devant le miroir et s’observa. Elle avait l’air d’un vrai zombie, avec son teint plus que pâle, ses yeux cernés et ses cheveux en bataille. Il y avait encore des traces de larmes sur ses joues. Elle les effaça avec de l’eau froide, ce qui la réveilla un peu plus.
Le Végéta de son rêve avait raison. Elle ne devait pas s’en faire. Ça ne servait à rien de rester là à pleurer en attendant pour rien qu’il revienne. Elle devait rester elle-même, malgré son chagrin immense. Soudain, son cerveau se mit à chercher à mille à l’heure une façon de ramener son mari auprès d’elle. Aucune navette spatiale ne serait assez rapide, et puis elle ne savait même pas où était la planète en question… Elle retira sa chemise de nuit et ouvrit le robinet pour prendre un bain. Peut-être en utilisant l’énergie même des Super-Saïyens qui restaient sur Terre…
~~
Xerry cessa de pleurer rapidement. Ça ne servait à rien, se dit-elle en se relevant. L’absence de sa queue autour de sa taille lui arracha un gémissement désespéré, mais elle se ressaisit aussitôt et effaça les traces de larmes de son visage. Elle avait honte de s’être laissé faire comme ça, et surtout d’avoir pleuré. Ce n’était pas si grave, de perdre sa queue. Et puis, maintenant, elle pourrait sûrement devenir Super-Saïyenne. Cette pensée la fit sourire d’orgueil. Plus loin, Végéta avait terminé son repas et revenait près d’elle. Elle lui fit face et toute sa détermination se voyait dans son visage. Végéta lui fit un léger sourire, à peine visible. Xerry sentit son cœur se gonfler de joie et de fierté. Elle serait digne de son ascendance saïyenne et de son maître. Rien ne l’en empêcherait plus, se jura-t-elle. Elle ferait tous les exercices de Végéta, jusqu’au bout, avec une détermination sans faille, pour être plus forte encore que le prince des Saïyens, pour lui prouver qu’elle n’était pas qu’une idiote avec une puissance hors du commun.
Pour lui prouver qu’elle était le numéro Un de l’Univers, et qu’il n’était que le numéro Deux.
Chapitre 4