11 mai 1999

Il fait frais, la brise est douce et chargée d'une odeur de feuilles qui me fait sentir vivante comme si chacune de cellules de mon corps respiraient en harmonie avec mes poumons. Il est 1h30 du matin (vendredi soir) et je suis sous un ciel étoilé où brille une planète qui est, si je ne m'abuse, Mars, la planète rouge. J'ai toujours eu une fascination pour l'espace, l'astronomie et l'exploration spatiale. Je me souviens du jour où mon père m'a annoncé que l'univers était en expansion, qu'un jour il allait atteindre sa taille maximale puis allait commencer sa longue route de retour vers le néant initial: un unique point de densité et d'énergie infinies. Je crois que c'est cette conversation, lorsque j'avais 7 ans, qui m'a donné un amour qui ne s'est jamais démenti pour les sciences et le savoir. J'ai besoin de comprendre les phénomènes car cette compréhension me met en contact avec le monde "réel". Inutile de vous dire que lorsque Julie Payette s'envolera dans l'espace, la semaine prochaine, j'aurai un oeil rivé vers le ciel en pensant que, moi aussi, j'aurais aimé être du voyage et me rapprocher un peu des étoiles...

Suggestion de sortie pour la dernière fin de semaine de mai. Venez assister au FESTIVAL DE JÉSUS!!! Un défaut que, globalement, les Québécois avons, c'est la fâcheuse manie de tomber dans l'excès... L'humour fonctionne bien, il y a un nouvel humoriste qui naît à chaque semaine (et ça vole bas assez souvent merci), les festivals attirent les foules, on invente des nouveaux festivals à chaque 2 semaines.

Voici mon palmarès des festivals inutiles:
En troisième position: Le Festival de Jésus
En deuxième position: Le Festival de la Gibelotte (soupe de poisson dont le nom même me soulève l'estomac)
En première position: Le Festival du Cochon Western?!?

J'ai l'air de me plaindre mais je suis une participante active à plusieurs des festivals de Montréal (Jazz, Festival des Films du Monde, Festival Nuit d'Afrique). Ceux-ci font partie de mes belles nuits d'été. À cet égard, j'avais, l'an passé, un horaire de travail très flexible qui m'a permis d'être très assidue et d'y aller très souvent avec mes 3 comparses, Mathieu, Simon et Chloé (j'étais célibataire à l'époque). On a tellement "trippés" tous les 4, surtout au Festival de Jazz lors d'un spectacle de musique latine...

Je ne pourrai pas planifier mon pélerinage à partir du livre "Le pélerin de Compostelle" car ça ne donne pas une bonne idée sur le niveau réel de difficulté de cette épopée :(

À bientôt :)

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