16 mai 1999

Hier a été une journée de farniente sans aucune, mais aucune, culpabilité. J'ai profité de la splendide journée en allant me promener au vieux port de Montréal et lire quelques pages de mon livre. Le soleil m'ayant fait ouvrir les yeux beaucoup plus tôt que je ne l'avais prévu, j'ai pu avoir suffisamment de temps pour aller au musée d'histoire de Montréal et prendre une longue marche dans les rues du centre-ville. Bref, j'ai vécut une journée comme je les aime. J'ai dû faire le point également sur le stress intense que je vis au travail, j'ai décidé que j'allais porter ma part du fardeau et que les autres personnes (notamment mon patron) devraient faire de même. Je peux paraître égoïste en disant cela mais si je ne prends pas cette attitude c'est certain que je ne passerais pas au travers de l'été avec toute ma tête. Le fond de moi-même voudrait lui dire: "Je sais que présentement c'est difficile ici mais si tu passes au travers des prochaines semaines tout sera pour le mieux. Je vais prendre une partie de tes tâches pour te donner le temps de t'adapter (il est nouveau dans cet emploi)" Ce serait une erreur car j'ai moi-même plus de travail que je peux en faire. Ça me fait du bien d'avoir prise cette décision, il ne me reste plus qu'à la maintenir.

Je suis tombée sur une ancienne colocataire cet après-midi dans le métro et elle m'a presque convaincue de suivre des cours de baladi... Ce n'est pas une activité que j'aurais considérée mais elle m'en a parlé avec tellement d'enthousiasme que j'ai le goût de tenter l'expérience. Elle dit que la philosophie de cette danse était de mettre la femme en contact avec sa féminité. Je vais commencer par aller voir le spectacle que les gens dans son cours ont préparé...

Je tombe de sommeil. Le grand air est très fatiguant mais je sais que c'est de la "bonne" fatigue. Je me dirigerai donc de ce pas vers mon lit...

À bientôt :)

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