26 mai 1999

Décidement, l'univers de Paulo Coelho en est un dans lequel je me sens comme un poisson dans l'eau. Il est rare qu'après la lecture d'un roman, je me mette à lire l'oeuvre complète d'un auteur (cela m'étais arriver avec Alexandre Jardin) mais Paulo Coelho me foudroie en plein coeur avec sa prose chargée de passion, de sagesse et d'émotion. Encore ce matin, à peine quelques pages après le début de "Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j'ai pleuré" je me suis retrouvée emportée par le romantisme idéaliste des personnages. Je ne parle pas ici de romantisme à l'eau de roses qui empeste les fleurs et qui dégouline de chocolats fourrés à la fraise mais bien du romantisme des sentiments vrais exprimés sincèrement et sans apparats. Les "Je t'aime" sans chandelles et sans champagne. Les "Je t'aime" qui ne demandent rien et qui sont donnés de façon tout à fait gratuite mais sans victimiser la personne qui les prononce. Les "Je t'aime" qui acceptent l'autre entièrement et qui nous permettent de nous accepter nous même. Ces "Je t'aime" là incarnent le grandiose de l'éphémère, les instants de grâce qui sont nombreux pour qui sait les reconnaître. Voici quelques exemples d'instants grandioses mais éphémères: une patisserie, un coucher de soleil, un sourire, un rire partagé, un compliment sincère, une tape dans le dos quand on en a vraiment besoin... Je pourrais continuer cette liste pendant longtemps mais je viens d'apercevoir mon roman sur le bord de la table et, à moins que je ne me trompe, il me fait des grands signes pour que je m'y plonge ;)

À bientôt :)

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