31 mai 1999

Il y a 2 ans presque jour pour jour, environ 30 secondes avant de me faire laisser par celui qui était dans ma vie à ce moment-là, j'ai réalisé que dans toutes les relations amoureuses que j'avais eu jusque là, c'était moi qui entraînait l'autre, qui fournissait l'énergie et les efforts à la relation. Cela se voyait même physiquement car je marchais toujours en avant de l'autre y compris lorsque nous nous tenions par la main. Je n'avais pas encore compris que dans l'amour, quand un est en arrière de l'autre (et ce, à quelque niveau que ce soit) cette relation est d'ores et déjà condamnée. J'avais le sentiment profond que, dans le travail et dans la vie, je serais toujours celle qui tirerais. À ce moment-là, j'avais un peu pris la décision de me consacrer à ma carrière. J'avais eu une longue conversation avec mon père qui m'avais dit que les femmes de tête avaient plus de difficultés à trouver des hommes qui ne sentent pas menacés par leur succès ni par leur carrière ni par le fait qu'elles évoluent dans un monde d'hommes. Je crois que mon père avait raison mais seulement pour les hommes qui sont incapables d'aller voir que derrière la femme forte qui prône que les femmes ne doivent pas laisser passer le pouvoir économique se cache une jeune fille romantique qui rêve d'histoires d'amour qui n'en finissent plus, de pique-nique dans les parcs et de promenades main dans la main. J'ai toujours eu des rêves qui ne correspondaient pas à l'image que je projette. Je suis en quelque sorte un personnage avec deux extrêmes à ma personnalité: une fonceuse et une promeneuse qui prend le temps de regarder les gens...

Je tombe de sommeil... J'ai un examen demain :( Je vous souhaite donc bonne nuit ou bonjour (c'est selon :)))

À bientôt :)

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