Site hosted by Angelfire.com: Build your free website today!

La fabuleuse histoire de Salem

En 1692, à Salem, Massachusetts, plus de 150 hommes et femmes furent condamnés pour sorcellerie et 19 d'entre eux furent pendus. L'histoire commença lorsque la fille du pasteur de Salem (Betty) et une autre jeune fille prénommée Abigaëlle se mirent à répéter les histoires que leur esclave antillaise. Des légendes et des contes fantastiques où il était queston de magie noire, de sorcellerie et de pactes avec le diable. En 1692, les gens étaient très portés sur Dieu, et sur la croyance que le bien et le mal étaient en constante bataille. Les villageois crurent donc les jeunes filles dans leurs histoires, qui commencèrent par accuser leur esclave antillaise et deux autres femmes étrangères d'être ensorcelées. Les accusations, selon les villageois, avaient du vrai, car leur esclave était noire, la deuxième femme, Sarah Osburne, se rendait très rarement à l'église et la troisième femme, Sarah Good, mendiait. Les deux Sarah nièrent tout, mais l'esclave (Tituba) avoua qu'elle pratiquait la sorcellerie et qu'elle avait vu le nom des deux Sarah, signés de leur sang, dans le "Livre du Diable", que qui disait qu'elle avaient pactisé avec lui. Elles se retrouvèrent toutes trois en prison. Le premier procès pour sorcellerie commença donc à Salem. Betty et Abigaëlle ne les aidaient pas. À chaque fois que Sarah Good, Tituba ou Sarah Osburne les regardait, elles se roulaient par terre en criant qu'elles avaient été possédées. Une centaine de "sorcières " furent accusées par ces deux jeunes filles et la moitié avoua de peur de se faire exécuter. Les petites filles accusèrent même deux chiens qui furent mis à mort. Toute personne vivant en marge de la communautée était presque d'office accusée de sorcellerie. Betty et Abigaëlle durent arrêter le jeu lorsqu'ils s'attaquèrent à la femme du gouverneur. Après le jeu du mensonge, la femme du gouverneur, le gouverneur et plusieurs autres qui croyaient que les jeunes Betty et Abigaëlle mentaient réussirent à défaire l'épais tissage de mensonges qu'elles avaient tissé. Les emprisonnés furent relâchés, les accusés, disculpés, mais les morts...restèrent morts.

 

La chasse aux sorcières

Mais l'histoire de Salem n'en est qu'une parmi tant d'autres, même si la mascarade marqua tout de même l'histoire par la taille et l'ampleur des tragédies causées par ces mensonges. Mais l'histoire de la chasse au sorcière compte beaucoup de cas à son actif. C'est vers 1398 qu'on ouvrit la chasse aux sorcières, appelée l'Inquisition, en Europe. L'église, qui voulait rester maîtresse de son monde, chargea les Dominicais et les Franciscainsd'exterminer les hérétiques 200 ans auparavant. Les personnes jugées pour hérésies se trouvaient pendues où brûlées sur la place publique, humiliées par le village entier. (Donc la plus célèbre: Jeanne d'Arc) Les femmes étaient plus touchées que les hommes, commes celles qui n'étaient pas mariées ou qui ne se conformaient pas aux règles de leurs maris, ou celles qui s'échangeaient des recettes à base de plantes, ou qui n'allaient pas à l'église assez souvent pour le curé, ou...parce que l'Église est sexiste, peut-être??? D'autres étaient persuadés que le Malin laissait une marque sur le corps des sorciers et des sorcières qu'il possédait. On croyait que les sorcières étaient soit insensibles à la douleur, ou que le Diable laissait une empreinte particulière dans les endroits les plus insolites, comme dans les yeux ou dans la bouche. Le Malin pouvait aussi laisser sa marque "dans des endroits si sales qu'on a horreur de les y aller chercher" (selon DeLancre, juge à Bordeaux) comme dans le fondement de l'homme ou de la femme. Les Inquisiteurs, qui étaient parfois chargés de chercher cette marque, dénudaient les accusés, et leur bandaient les yeux, ou leur coupait la langue. Ils s'improvisaient parfois aussi chirurgien, et cherchaient à l'aide d'une grande aiguille un endroit qui ne feraient ni souffrir ni saigner les accusés afin de prouver qu'ils étaient insensibles à la douleur et qu'ils avaient signé un pacte avec le Diable. Au Moyen Âge, on essayait aussi de découvrir si une accusée était sorcière ou pas par un interrogatoire et différentes tortures. L'accusée ne savait même pas qui l'inculpait ni pourquoi: elles passaient à l'interrogatoire et subissaient les tortures les plus affreuses et perverses ainsi que différents moyens de pression afin qu'elles soient déstabilisées et qu'elles disent ce qu'on voulait qu'elles disent. La fin du XVI siècle marqua le repos de ces femmes sur le chapitre des sorcières, et le dernier supplice en France fut en 1718.

 

retour à la page principale