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D. Smaga, M. Archinard, P.-A. Savary
Pour l' instant, la prévention secondaire du PTSD, lorsque l' événement traumatique vient de se produire, représente la seule intervention dont l' efficacité dépend de la vision théorique des intervenats. L’intervention au près de victimes doit de faire dans les cadre d’une compréhension globale des mécanismes psychologiques mis en jeu lors d’un profond traumatisme et les repercussions que peuvent avoir ces mécanismaes sur la vision de soi et des autres que peut avoir un tel événement. Les auteurs ont essayé, ci-dessus, de décrire les composantes essentielles de l’intervention au près de victimes:
-La description la plus détaillée possible des circonstances du trauma,
-L’expression des émotions qui l' ont accompagné ou suivi, décryptage et inventaire des symptômes qui en ont résulté.
-L’intervenant doit s' efforcer de considérer ce que la personne traumatisée lui présente comme une réaction "normale" (mais d' une intensité inhabituelle et douloureuse) à un événement inhabituel, pour lui. Il découle de ce postulat que l' évolution, dans la majorité des cas, sera favorable dans les 3 ou 4 prochains mois.
Lorsque le PTSD est malheureusement devenu chronique, l' évaluation de son impact doit être la plus large possible: dimensions somatiques et psychologiques, mais aussi familiales et professionnelles. Pour le traitement, l’intervention d’un psychiatre est nessecaire et permet très souvent de mieux faire face à la complexité des problèmes.
Adresse des auteurs:
Dr. Daniel Smaga, Av. Krieg 15, 1208 GENEVE.
Drs. M. Archinard et P.- A. Savary(consultant), Division de médecine psychosomatique et psychosociale (IUPG).
Référence de l’article :
Les états de stress post-traumatique en médecine D. Smaga, M. Archinard, P.-A. Savary Médecine et Hygiène, No2069, 936-42, 26 avril 1995
Toutes reproductions interdites sans l’approbations des auteurs.
Copyright 1995
