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Que se passe-t-il dans le merveilleux monde (du sport -- oups !) des Kennedy ces temps-ci ?

Voici quelques nouvelles présentées ici chronologiquement.

Si vous avez d'autres nouvelles dont vous voulez me faire part,
n'hésitez surtout pas à me les communiquer pour que je puisse les partager avec tous.

Merci à l'avance !









1er juillet 2003

Tel que vu aujourd'hui à la télé, à Entertainment Tonight :

Kerry et Andrew Cuomo se séparent

Kerry Kennedy Cuomo, fille du défunt sénateur Robert F. Kennedy, et son mari Andrew Cuomo se séparent.







11 avril 2002

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

La moitié du jury est maintenant sélectionnée pour le procès de Skakel

NORWALK, Connecticut (CNN) -- Avec la sélection de deux jurés mercredi, la moitié du jury dans le procès pour meurtre du cousin Kennedy Michael Skakel est maintenant sélectionné.

Deux hommes, apparemment dans la quarantaine, ont été choisis, pour un total de huit. Douze jurés et quatre remplaçants doivent être sélectionnés avant que les témoignages ne commencent le 7 mai.

On s'attend à ce que le procès comme tel dure environ cinq semaines.

Skakel, 41 ans, a été inculpé d'avoir battu à mort sa voisine Martha Moxley à l'aide d'un bâton de golf le 30 octobre 1975. Tous les deux avaient 15 ans à l'époque mais Skakel est poursuivi en tant qu'adulte pour le meurtre.

Un des jurés choisis mercredi, un directeur régional pour une chaîne de restaurants, s'est vu demander par l'avocat de la défense, Mickey Sherman, son opinion au sujet du cas O.J. Simpson. L'homme a dit qu'il croyait que Simpson était coupable mais que le verdict, dans ce cas, était "le résultat de la mauvaise gestion du cas par la police."

Sherman a accepté l'homme pour le jury.

Pendant le procédé de "voir dire", pendant lequel tant la poursuite que la défense peut questionner des jurés potentiels individuellement, Sherman a demandé leurs opinions en ce qui concerne des cas très médiatisés comme celui de Simpson. "Pensez-vous que les avocats de la défense comme moi utilisent des méthodes de fumée et de miroirs pour que leurs riches clients s'en sortent?" a demandé Sherman.

La plupart des jurés potentiels ont répondu non.

L'avocat de l'état, Jonathan Benedict, a demandé à des jurés potentiels s'ils avaient un problème avec le fait que ce soit un vieux cas et s'ils arriveraient à condamner Skakel en se basant sur des preuves circonstantielles et non directes. Au coeur de la poursuite, se retrouvent des supposées confessions de Skakel à d'autres résidents d'un programme de réhabilitation contre la drogue dont il était un participant de 1978 à 1980.

"Que pensez-vous du fait que vous aurez à décider du cas d'une personne qui avait 15 ans au moment du crime?" a demandé Benedict aux jurés.

Un des jurés potentiels a admis mercredi qu'il croyait que Skakel avait évité d'être poursuivi jusqu'à maintenant grâce au pouvoir et à l'influence de la famille Kennedy.

"Si le défendant ne provenait pas d'un groupe aussi riche," a dit l'homme, "il aurait probablement fait face à la justice plus tôt." Il a été rejeté comme juré par le juge John Kavenewsky.

Skakel est un neveu d'Ethel Kennedy, la veuve du sénateur Robert Kennedy.

Le deuxième juré choisi mercredi est un contracteur avec un intérêt pour la science légale. Il a exprimé quelque plaisir au fait de servir en tant que juré, "parce que vous jugez le destin de quelqu'un."

Parmi les jurés sélectionnés jusqu'à maintenant, quatre sont des hommes et quatre sont des femmes.







9 avril 2002

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

Avec la sélection du jury, on entrevoit la forme que prendra le procès de Skakel Par John Springer, de Court TV

NORWALK, Connecticut (Court TV) -- Les gens qui vont possiblement délibérer du sort du cousin Kennedy Michael Skakel se font poser des questions sur tous les sujets tels les chats et les chiens ou bien s'ils écoutent des reprises de l'émission "I Love Lucy."

Mais au coeur des questions des avocats, réside la question à savoir si les jurés potentiels peuvent vraiment rester l'esprit ouvert et juste. Skakel, le neveu de 41 ans d'Ethel Kennedy, a écouté très attentivement et a fréquemment échangé avec ses avocats pendant la sélection des douze jurés et quatre remplaçants.

"Alors, pensez-vous qu'il l'a fait?" a demandé tout de go l'avocat de la défense, Mickey Sherman, à plusieurs personnes cette semaine, faisant référence au meurtre, en 1975, de Martha Moxley.

L'avocat de la poursuite, Jonathan Benedict, a demandé à tous les jurés potentiels des variations de la question : "Demanderiez-vous à l'état un plus haut standard de preuve que celle du doute raisonnable simplement parce que le crime a eu lieu il y a 27 ans?"

À quatre jours du début du procédé, la sélection du jury est devenue répétitive mais la formulation de la question révèle lentement ce que chaque avocat semble croire que seront les points centraux pour le jury.

La poursuite de la sélection du jury est prévue pour mardi.

Menés par Benedict, les avocats de la poursuite semblent tout particulièrement soucieux que certaines gens veuillent que la poursuite prouve la culpabilité de Skakel au-dessus de "tout doute" -- et non pas au-dessus d'un doute raisonnable comme le veut la loi.

"Mon idée est que les preuves ... doivent être sans faille," a dit un homme, qui a également utilisé le mot "blindées" dans son questionnaire de 15 pages. Il a été excusé après que Benedict a argumenté que l'homme n'était apparemment pas capable de suivre les instructions du juge sur la loi.

Un retraité qui a dit qu'il préférait "des preuves solides" à des preuves circonstantielles a également été excusé. Une femme qui travaille pour une firme d'avocats de Stamford a dit qu'elle voudrait être absolument certaine -- pas seulement convaincue au-dessus d'un doute raisonnable -- avant de juger un défendant coupable. Elle, ainsi que les autres, a été excusée par la poursuite.

Benedict a également fait remarquer à plusieurs reprises que le cas de l'état contre Skakel en est un largement de circonstances. Il a indiqué qu'il n'y avait pas de témoin occulaire au meutre brutal de Martha, le 30 octobre 1975 et que la police qui a mené l'enquête initiale ne possédait pas la technologie avancée d'aujourd'hui pour examiner les preuves matérielles de la scène du crime.

Benedict a demandé à un candidat si un chat fictif du nom de "Chaussettes" était dans une pièce avec un bol de céréales et que les céréales avaient disparues lorsque l'homme retournait d'être allé répondre à la porte, est-ce que l'homme pouvait en conclure que le chat était le coupable?

"Je n'aurais aucun problème à condamner Chaussettes mais il faudrait que je sache où Chaussettes était," a dit l'homme, provoquant les rires de la galerie.

Un professeur de primaire a également affirmé qu'elle condamnerait "Chaussettes" en se basant sur les preuves circonstancielles mais, lorsque ce fut le tour de la défense, l'associé de Sherman, Jason Throne, y a ajouté un élément de plus.

"Verriez-vous les preuves du même oeil si vous saviez qu'il y avait d'autres chats dans la maison?" a demandé Throne. La femme a dit qu'elle les verrait d'un autre oeil.

La question laissait entrevoir une stratégie attendue de la défense. Il y avait plein de monde dans la maison des Skakel et dans le voisinage qui aurait pu se retrouver près de l'arme du meurtre qui reposait sur la pelouse des Skakel, pourrait argumenter la défense. Thomas Skakel, le frère aîné du défendant et un témoin possible pour la poursuite, a été la dernière personne reconnue comme ayant vu Martha vivante et il était le principal suspect pendant plusieurs années avant que Michael Skakel ne se retrouve la principale cible.

Les chiens ont également eu la vedette pendant les procédures. L'avocat de la défense Throne a demandé au professeur de primaire comment un Labrador Retriever qu'elle avait déjà possédé réagissait lorsqu'un étranger venait à la porte. "Il les mordait", a dit la femme avant que le juge John Kavanewsky ne puisse accorder une objection de la poursuite.

L'affirmation selon laquelle des chiens jappaient peut devenir importante pendant le procès. On s'attend à ce que la défense, qui a inscrit a vétérinaire sur sa liste de témoins, argumente que les nombreux témoins qui ont entendu des chiens japper sans arrêt à environ 22 heures la nuit du meurtre suggèrent que l'attaque sur Martha a eu lieu à ce moment-là. On s'attend à ce que les témoins de la défense témoignent à l'effet que Skakel était chez son cousin, à l'autre bout de Greenwich, au même moment.

Sherman est vraiment minutieux dans le but de s'assurer que les jurés potentiels n'essaient pas de faire partie du jury sur la simple idée de pouvoir agir sur leur croyance de longue date à propos de la culpabilité ou de l'innocence de Skakel. Il a demandé plusieurs questions au sujet de ce que les candidats avaient lu ou vu à propos du cas sur les multiples réseaux de télévision où Sherman est apparu régulièrement. Il a également demandé aux jurés potentiels des questions concernant leur habitude d'écoute télévisuelle, incluant les émissions criminelles, les émissions-spectacles de nouvelles présentant de l'information sur ce cas et, mystérieusement, sur "I Love Lucy".

Vendredi, un homme qui a vécu à Greenwich pendant 32 ans a répondu plutôt candidement qu'il croyait que Skakel était probablement coupable et qu'il se basait sur ce qu'il avait lu ou vu.

"Alors on ne part pas à zéro?" a demandé Sherman.

"Pour être absolument honnête avec vous, non" a répliqué l'homme ; il fut excusé de servir quelque temps après.

Mais la plupart des jurés potentiels ont dit qu'ils n'avaient pas suivi le cas plus qu'il ne le faut dans les médias et qu'ils pourraient garder un esprit ouvert.

Un autre point majeur durant le questionnement des deux côtés est le fait que le père de Skakel, Rushton Skakel père, de la Floride, est le frère d'Ethel Kennedy. Les avocats veulent savoir si les liens avec les Kennedy, même s'ils sont éloignés, joueront en faveur ou en défaveur de Skakel ou de la poursuite.

Un commerçant de Coca-Cola de 28 ans, qui a été excusé du jury parce que son frère est un agent de sécurité dans la cour, s'est vu demander par Sherman s'il pourrait séparer tout le "brouhaha et la publicité" au sujet des Kennedy lors du pré-procès, des vrais motifs.

"Il y a eu beaucoup de brouhaha, beaucoup de publicité dans ce cas. Mais à la fin," a dit Sherman, "on veut seulement que vous achetiez le produit." Le temps qui passe

On s'attend à ce que la procédure de sélection du jury prenne de deux à trois semaines avant d'être complétée. La mère de Martha Moxley, Dorthy Moxley de Chattham, au New Jersey, a passé le temps en esquissant des sketchs des jurés potentiels sur une tablette. Elle a pris des leçons d'art et pratique en faisant des sketchs de ses petits-enfants à partir de photographies.

"Je trouve cela très intéressant," a dit Moxley aux journalistes dans la cour, en parlant de la procédure de sélection du jury.

Sherman s'est fait l'écho de la pensée qui prévaut dans la cour de 173 sièges.

"Vous parlez à quelqu'un qui a un déficit d'attention," a dit Sherman. "Le choix dy jury n'est pas mon sport favori mais je reconnais son importance."

Les avocats de la poursuite ont refusé tout commentaire.







5 avril 2002

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

Un juré au procès de Skakel a eu des démêlés avec l'avocat de la défense

NORWALK, Connecticut (AP) -- L'officier de police de Darien Brian Wood est l'ami d'un enquêteur sur le meurtre en 1975 de Martha Moxley. Un homme qui l'avait assailli a été défendu par l'avocat qui représente l'accusé du meurtre de Moxley. Et le même avocat a contre-interrogé la femme de Wood dans un autre cas.

Malgré ces connections, Wood a été choisi jeudi pour être l'un des douze jurés et quatre remplaçants dans le procès du cousin Kennedy Michael Skakel, accusé d'avoir tué Moxley.

L'avocat de Skakel, Michael Sherman, aurait pu utilisé l'une de ces connections pour récuser l'officier et il admet que le choix n'était pas orthodoxe.

"Je suis certain que les experts en jury font la ligne pour me rentrer dedans ce soir," a dit Sherman jeudi.

Mais Sherman a dit qu'il connaît l'officier depuis des années et qu'il le perçoit comme étant un être de compassion dans le cas d'assaut.

Skakel, 41 ans, est accusé du meurtre par mort violente d'une l'adolescente de Greenwich, Martha Moxley. Skakel et Moxley avaient tous les deux 15 ans à ce moment-là. S'il est trouvé coupable, Skakel pourrait passer le reste de sa vie en prison.

Pendant que la sélection du jury se poursuivait, Emanuel Margolis, un avocat pour le père âgé de Skakel, a dit que Rushton Skakel, 77 ans, ne pouvait donner de témoignage recevable parce qu'il avait, récemment, subi une opération pour la prostate et qu'il souffrait de démence.

Margolis a dit que le frère de Michael Skakel, Thomas, témoignerait probablement. Thomas Skakel fut la dernière personne à être vue avec Moxley et a été un des premiers suspects dans cette affaire de meurtre.

Moxley fut battue avec un bâton de golf relié à un ensemble appartenant à la première femme de Rushton Skakel, qui est morte du cancer en 1973. La soeur de Rushton Skakel est Ethel Kennedy, veuve de feu le sénateur Robert F. Kennedy.







4 avril 2002

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

La sélection du jury commence aujourd'hui dans l'affaire tant attendue du procès d'un cousin Kennedy

NORWALK, Connecticut -- Deux jurés ont été choisis mardi dans le tant attendu procès pour meurtre du neveu d'Ethel Kennedy, Michael Skakel.

Un homme dans la quarantaine qui se décrit lui-même comme étant un agent d'investissement pour une compagnie qui commence et une femme qui paraît être dans la trentaine furent les premiers membres du jury sélectionnés pour ce cas tant attendu qui a ouvert sous une forte attention médiatique.

Les avocats choisiront douze jurés et quatre remplaçants auxquels sera demandé de ne pas être impressionnés par le fait que Skakel, âgé aujourd'hui de 41 ans, est membre d'une des familles les plus connues de ce pays.

Les jurés sont rencontrés en groupes d'environ 25 et, à la fermeture de la cour mardi, plusieurs des hommes et des femmes du groupe initial résidants du comté de Fairfield, au Connecticut, ont été excusés par le juge de l'état de la Cour Supérieure John Kavanewsky Jr.

Un homme a affirmé avoir des problèmes d'ouïe; un autre avait des problèmes à parler anglais; d'autres avaient des problèmes de gardiennage. Quatre des treize personnes excusées se sont plaintes que cela créerait trop de problèmes dans leur vie ou dans leur travail s'ils se retrouvaient juré pendant les cinq semaines qu'est supposé durer le procès.

L'homme qui a été sélectionné -- les noms des jurés ne sont pas dévoilés -- a insisté sur le fait qu'il ne désirait pas être juré. L'homme, qui semble être dans la quarantaine, a dit qu'il venait tout juste de commencer un travail dans une compagnie qui allait ouvrir pour affaires lundi.

Skakel, qui a été inculpé en janvier 2000 pour le meurtre de sa voisine de quinze ans, Martha Moxley, il y a 26 ans en octobre dernier, a traversé une mer de vidéo caméra et d'appareils photo qui était là pour enregistrer son arrivée à la Cour Supérieure de Norwalk mardi matin.

"Bonjour, comment allez-vous?" a dit Skakel, 41 ans, à deux agents de paix du palais de justice alors qu'il entrait dans le palais de justice, en ignorant les cris des reporters qui désiraient des commentaires. À l'intérieur de la salle de cour de Kavanewsky, Skakel a salué quelques visages qu'il a reconnu dans la foule.

C'est ici que les prosécuteurs tenteront de prouver au-delà de tout doute raisonnable que Skakel a tué Martha Moxley le 30 octobre 1975, dans leur riche voisinage de Greenwich, au Connecticut. Le corps de Moxley, battu affreusement, fut découvert par un ami sur la propriété familiale de trois acres.

Les prosécuteurs croient que Skakel a utilisé un fer 6 faisant partie d'un ensemble de bâtons de golf monographié appartenant à sa défunte mère pour lui briser le crâne. Skakel a apparemment confessé avoir tué Moxley à des compagnons de classe d'une école de réforme du Maine à la fin des années 70.

Skakel, qui avait été relâché sous caution depuis son arrestation en l'an 2000, a perdu sa chance pour que son cas demeure de juridiction de la cour juvénile. Il a plaidé non coupable, reniant avoir participé dans le cas du meurtre de Moxley.

Le cas a généré une forte publicité et a inspiré une mini-série télévisée et des livres bestsellers, incluant un du célèbre écrivain de crime Dominick Dunne et un autre par l'ex-détective dans l'affaire O.J. Simpson, Mark Fuhrman.

Plus de 70 organisations ont réservé des sièges dans les galeries du procès.

Selon la loi, la poursuite et la défense ont tous les deux 18 possibilités de refuser un juré préemtoirement -- ce qui veut dire qu'ils peuvent refuser un juré potentiel sans donner de raison. Jusqu'à maintenant, la poursuite en a refusé deux, la défense un.

La poursuite a souligné le fait que, pendant qu'elle interrogeait quelques uns des jurés potentiels que la plainte avançait que Moxley avait été tuée entre 21h30 et 5h00. Benedict a demandé à plusieurs s'il pourrait juger Skakel coupable même si l'heure exacte du crime ne pouvait pas être précise.

On s'attend à ce que la défense argumente que plusieurs rapports concernant des jappements de chien incessants à Belle Haven, où le meurtre a eu lieu, suggère que l'assaut a eu lieu à environ 22h00 -- moment pendant lequel Skakel affirme qu'il était chez son cousin, James Terrien.

Le nom de Terrien figure parmi les 21 qui pourront être appelés par la défense plus tard. La liste, lue en cour by l'avocat de Skakel, Mickey Sherman, inclue également: Courtney Kennedy, fille d'Ethel Skakel Kennedy et de feu le sénateur Robert F. Kennedy; son mari, Paul Hill, qui a fait de la prison en tant que suspecté terroriste pour l'armée républicaine irlandaire pendant 15 ans avant qu'une cour juge que sa confession avait été fabriquée; Edward Fleischl, un vétérinaire de Pound Ridge à New York; plusieurs des frères et soeurs de Skakel; et Jack Solomon, un ex-enquêteur de l'état qui a poursuivi l'ex-tuteur résidant de Skakel, Kenneth Littleton, comme suspect possible, tôt dans l'enquête sur l'affaire Moxley.

La liste de la poursuite, lue par Benedict, inclue: Littleton, qui possède l'immunité de la poursuite; l'ex-gardienne des enfants de feu Michael Kennedy, qui a été accusé d'avoir une liaison inappropriée avec elle; l'ex-chauffeur de la famille Skakel; et plusieurs officiers de police et la parenté de Martha ainsi que de Michael Skakel. Thomas Skakel, le frère du défendant, sera appelé par la poursuite. Pendant des années, il a été un suspect principal dû au fait qu'il était la dernière personne a avoir été vue avec Martha alors qu'elle était encore en vie.

Les prosécuteurs n'ont pas commenté et ont dit qu'ils ne commenteraient pas à propos de ce cas maintenant que le procès a débuté. L'avocat de Skakel, cependant, est reconnu comme étant quelqu'un qui aime l'attention et fut entouré par les journalistes à l'intérieur et à l'extérieur du palais de justice.

"Mickey, comment allez-vous faire pour trouver des jurés sympatiques à Michael Skakel?" a demandé une voix dans la foule.

"Je ne m'importe pas de savoir s'ils sont sympatiques à Michael Skakel," a répondu sèchement Sherman. "Je veux seulement qu'ils soient justes envers Michael Skakel."

La mère de Martha Moxley, Dorthy, et son frère, John, n'étaient pas à la cour mardi mais sont attendus pour mercredi. Robert F. Kennedy Jr. a dit aux reporters que lui-même et plusieurs des cousins Kennedy de Michael Skakel seront présents lors des procédures à un moment ou à un autre.

La sélection du jury devait recommencer mercredi. Les témoignages commenceront le 7 mai.







3 avril 2002

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

La sélection du jury commence dans l'affaire tant attendue du procès d'un cousin Kennedy

NORWALK, Connecticut (Court TV) -- Deux jurés ont été choisis mardi dans le tant attendu procès pour meurtre du neveu d'Ethel Kennedy, Michael Skakel.

Mardi, Un homme dans la quarantaine qui se décrit lui-même comme étant un agent d'investissement pour une compagnie qui commence et une femme qui paraît être dans la trentaine furent les premiers membres du jury sélectionnés pour ce cas tant attendu qui a ouvert sous une forte attention médiatique.

Les jurés sont rencontrés en groupes d'environ 25 et, à la fermeture de la cour mardi, plusieurs des hommes et des femmes du groupe initial résidants du comté de Fairfield, au Connecticut, ont été excusés par le juge de l'état de la Cour Supérieure John Kavanewsky Jr.

Un homme a affirmé avoir des problèmes d'ouïe; un autre avait des problèmes à parler anglais; d'autres avaient des problèmes de gardiennage. Quatre des treize personnes excusées se sont plaintes que cela créerait trop de problèmes dans leur vie ou dans leur travail s'ils se retrouvaient juré pendant les cinq semaines qu'est supposé durer le procès.

L'homme qui a été sélectionné -- les noms des jurés ne sont pas dévoilés -- a insisté sur le fait qu'il ne désirait pas être juré. L'homme, qui semble être dans la quarantaine, a dit qu'il venait tout juste de commencer un travail dans une compagnie qui allait ouvrir pour affaires lundi.

Skakel, qui a été inculpé en janvier 2000 pour le meurtre de sa voisine de quinze ans, Martha Moxley, il y a 26 ans en octobre dernier, a traversé une mer de vidéo caméra et d'appareils photo qui était là pour enregistrer son arrivée à la Cour Supérieure de Norwalk mardi matin.

"Bonjour, comment allez-vous?" a dit Skakel, 41 ans, à deux agents de paix du palais de justice alors qu'il entrait dans le palais de justice, en ignorant les cris des reporters qui désiraient des commentaires. À l'intérieur de la salle de cour de Kavanewsky, Skakel a salué quelques visages qu'il a reconnu dans la foule.

C'est ici que les prosécuteurs tenteront de prouver au-delà de tout doute raisonnable que Skakel a tué Martha Moxley le 30 octobre 1975, dans leur riche voisinage de Greenwich, au Connecticut. Le corps de Moxley, battu affreusement, fut découvert par un ami sur la propriété familiale de trois acres.

Les prosécuteurs croient que Skakel a utilisé un fer 6 faisant partie d'un ensemble de bâtons de golf monographié appartenant à sa défunte mère pour lui briser le crâne. Skakel a apparemment confessé avoir tué Moxley à des compagnons de classe d'une école de réforme du Maine à la fin des années 70.

Skakel, qui avait été relâché sous caution depuis son arrestation en l'an 2000, a perdu sa chance pour que son cas demeure de juridiction de la cour juvénile. Il a plaidé non coupable, reniant avoir participé dans le cas du meurtre de Moxley.

Le cas a généré une forte publicité et a inspiré une mini-série télévisée et des livres bestsellers, incluant un du célèbre écrivain de crime Dominick Dunne et un autre par l'ex-détective dans l'affaire O.J. Simpson, Mark Fuhrman.

Plus de 70 organisations ont réservé des sièges dans les galeries du procès.

Selon la loi, la poursuite et la défense ont tous les deux 18 possibilités de refuser un juré préemtoirement -- ce qui veut dire qu'ils peuvent refuser un juré potentiel sans donner de raison. Jusqu'à maintenant, la poursuite en a refusé deux, la défense un.

La poursuite a souligné le fait que, pendant qu'elle interrogeait quelques uns des jurés potentiels que la plainte avançait que Moxley avait été tuée entre 21h30 et 5h00. Benedict a demandé à plusieurs s'il pourrait juger Skakel coupable même si l'heure exacte du crime ne pouvait pas être précise.

On s'attend à ce que la défense argumente que plusieurs rapports concernant des jappements de chien incessants à Belle Haven, où le meurtre a eu lieu, suggère que l'assaut a eu lieu à environ 22h00 -- moment pendant lequel Skakel affirme qu'il était chez son cousin, James Terrien.

Le nom de Terrien figure parmi les 21 qui pourront être appelés par la défense plus tard. La liste, lue en cour by l'avocat de Skakel, Mickey Sherman, inclue également: Courtney Kennedy, fille d'Ethel Skakel Kennedy et de feu le sénateur Robert F. Kennedy; son mari, Paul Hill, qui a fait de la prison en tant que suspecté terroriste pour l'armée républicaine irlandaire pendant 15 ans avant qu'une cour juge que sa confession avait été fabriquée; Edward Fleischl, un vétérinaire de Pound Ridge à New York; plusieurs des frères et soeurs de Skakel; et Jack Solomon, un ex-enquêteur de l'état qui a poursuivi l'ex-tuteur résidant de Skakel, Kenneth Littleton, comme suspect possible, tôt dans l'enquête sur l'affaire Moxley.

La liste de la poursuite, lue par Benedict, inclue: Littleton, qui possède l'immunité de la poursuite; l'ex-gardienne des enfants de feu Michael Kennedy, qui a été accusé d'avoir une liaison inappropriée avec elle; l'ex-chauffeur de la famille Skakel; et plusieurs officiers de police et la parenté de Martha ainsi que de Michael Skakel. Thomas Skakel, le frère du défendant, sera appelé par la poursuite. Pendant des années, il a été un suspect principal dû au fait qu'il était la dernière personne a avoir été vue avec Martha alors qu'elle était encore en vie.

Les prosécuteurs n'ont pas commenté et ont dit qu'ils ne commenteraient pas à propos de ce cas maintenant que le procès a débuté. L'avocat de Skakel, cependant, est reconnu comme étant quelqu'un qui aime l'attention et fut entouré par les journalistes à l'intérieur et à l'extérieur du palais de justice.

"Mickey, comment allez-vous faire pour trouver des jurés sympatiques à Michael Skakel?" a demandé une voix dans la foule.

"Je ne m'importe pas de savoir s'ils sont sympatiques à Michael Skakel," a répondu sèchement Sherman. "Je veux seulement qu'ils soient justes envers Michael Skakel."

La mère de Martha Moxley, Dorthy, et son frère, John, n'étaient pas à la cour mardi mais sont attendus pour mercredi. Robert F. Kennedy Jr. a dit aux reporters que lui-même et plusieurs des cousins Kennedy de Michael Skakel seront présents lors des procédures à un moment ou à un autre.





2 avril 2002

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

Début de la sélection du jurée dans le procès pour meurtre du neveu Kennedy

NORWALK, Connecticut (CNN) -- La sélection du jurée a débuté mardi dans le Connecticut pour le procès de Michael Skakel, neveu de feu le sénateur Robert Kennedy, qui est accusé du meurtre d'une adolescente il y a 26 ans.

Les jurées potentiels sont arrivés à la Cour Supérieure de Norwalk, au Connecticut, mardi matin, a rapporté l'Associated Press.

Martha Moxley, la voisine de 15 ans de Skakel, avait été retrouvée battue à mort avec un bâton de golf à l'extérieur de sa maison dans le riche quartier de Greenwich, au Connecticut, le 31 octobre 1975.

Skakel, âgé aujourd'hui de 41 ans et le neveu de feu le sénateur Robert Kennedy, a été accusé du crime en janvier 2000, en grande partie sur la force des affirmations de témoins qui ont soit dit qu'il leur avait admis avoir tué Moxley ou soit dit qu'il aurait pu la tuer lors d'un épisode d'amnésie alcoolique.

L'avocat de Skakel, Mickey Sherman, a dit qu'il utiliserait les témoins-experts de la poursuite pour contredire les allégations de la poursuite.

"Si nous le savions et s'il le savait (qui est le meurtrier de Moxley), il serait le premier à dénoncer la personne, peu importe de qui il s'agirait," a dit Sherman. "Il ne le sait pas, il n'y était pas, il ne l'a pas fait, il n'y a pas participé et il ne sait rien de cette affaire."

Deux nouveaux points inattendus seront le point de mire du procès : pour la première fois, un jury pourrait entendre la voix de Michael Skakel sur enregistrement, décrivant son attirance sexuelle pour la victime. Aussi, le frère de Michael, Tommy, qui a déjà été le principal suspect, pourrait témoigner sur ses agissements la nuit du meurtre. Il n'a jamais témoigné sous serment dans ce cas.

Le cas non résolu a perduré pendant plus de deux décennies jusqu'à ce qu'un juge soit nommé en juin 1998 pour agir seul en tant que juré de commission d'enquête. En janvier, il a jugé qu'il y avait assez de preuves pour accuser Skakel du meurtre. Skakel, qui réside aujourd'hui en Floride, fut alors arrêté et relâché sur une caution de 500 000 $ US.

La nuit avant le meurtre, Michael, qui avait alors 15 ans, et son frère Tommy, 17 ans, étaient allés manger à un country club et étaient retournés à la maison, où ils ont rencontré Martha et un groupe d'amis. C'était la "Nuit du Diable", au cours de laquelle plusieurs adolescents du voisinage jouent des tours et restent tard à l'extérieur.

Selon les rapports de police, Tommy fut la dernière personne vue en présence de Martha aux environs de 21h30, le 30 octobre.

Après la découverte du corps aux environs de 12h30 le lendemain, la police a fait des recherches dans le voisinage, incluant la maison des Skakel, où ils ont trouvé un ensemble rare de bâtons de golf Tony Penna, la sorte utilisée pour battre Martha à mort. Le fer 6, que la police considère maintenant comme étant l'arme du crime, était manquant.

Malgré que des morceaux d'un fer 6, incluant la tête, ont été retrouvés à proximité du corps, une partie clé de la poignée -- laquelle, dans l'ensemble trouvé dans la maison des Skakel portait le monogramme des initiales de la défunte mère de Michael Skakel, Anne -- n'a jamais été retrouvée.

Tommy Skakel est demeuré suspect pendant des années, jusqu'à ce que Michael soit accusé.

Un rapport pourrait procurer un argument pour la poursuite

Un dénouement clé est survenu en 1995, lorsqu'un rapport commandé par la famille Skakel à la firme de détectives privés Sutton Associates a été dévoilé à la presse.

Le rapport indiquait que Michael et Tommy avaient admis avoir menti à la police à propos de leurs agissements la nuit où Moxley est morte. Michael a également fait des révélations qui le place à la scène du crime.

Michael a raconté qu'il avait initialement été à la maison après avoir visité son cousin, James Terrien, mais il est retourné à l'extérieur et qu'il a grimpé dans l'arbre près de la maison de Martha Moxley et qu'il s'est masturbé en regardant par la fenêtre.

Skakel a probablement compliqué sa propre défense en 1997 en collaborant à une proposition de livre avec le collaborateur-écrivain anonyme Richard Hoffman intitulé "Dead Man Talking: A Kennedy Cousin Comes Clean" (Le condamné parle : un cousin Kennedy raconte tout).

Dans la proposition, Michael a admis avoir bu de l'alcool et fumé de la marijuana la nuit où Martha a été tuée et a raconté être attiré sexuellement par elle.

"Je voulais l'embrasser. Je voulais qu'elle soit ma petite amie mais je m'y prenais lentement, avec soin. La vérité est que je me sentais quelque peu timide avec Martha. Je pensais que peut-être, si nous passions la soirée ensemble chez mon cousin quelque chose de romantique pourrait survenir entre nous," a raconté Michael dans les premières versions de la proposition.

Le point central du plaidoyer de la poursuite sont les supposées confessions que Michael a faites pendant les années immédiatement après le meurtre au centre de réhabilitation Elan, à Poland Springs dans le Maine, où Michael fut envoyé en 1978 après une condamnation pour ivresse au volant.

Mais un témoin clé du centre Elan ne témoignera pas : l'ex-résident du centre Gregory Coleman, qui mourrut d'une overdore d'héroïne peu après son témoignage pour le grand jurée dans cette cause, l'an dernier.

Coleman a témoigné que Skakel lui avait raconté qu'il avait "tué sans se faire attraper" et a raconté que Skakel a décrit la façon dont il "avait enfoncé son crâne", apparemment avec un bâton de golf.

Coleman a plus tard témoigné qu'il était sous l'influence de la cocaïne et de l'héroïne lorsqu'il avait témoigné pour le grand jurée.

Deux autres témoins clé sont également morts au cours des ans depuis la mort de Moxley.

Skakel fut initialement inculpé en cour juvénile. Mais le 31 janvier 2001, la juge Maureen Dennis a statué que le cas devrait être transféré dans une cour pour adultes parce que, a-t-elle dit, il n'y avait aucune installation pour les jeunes de disponible au Connecticut pour recevoir un défendant d'âge moyen.

La Cour Suprême du Connecticut a plus tard appuyé la décision de Dennis.

À la Cour pour les jeunes délinquants, Skakel aurait eu à faire face à une sentence maximum de quatre années en centre de réhabilitation, comparativement à une sentence minimum de dix ans allant jusqu'à vie en prison, si condamné en tant qu'adulte.





1er avril 2002

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

Skakel prêt pour son procès dans le cas d'un meurtre vieux de 26 ans

NORWALK, Connecticut (CNN) -- La sélection du jurée commence mardi pour le procès de Michael Skakel, accusé du meurtre de sa voisine adolescente il y a 26 ans.

Martha Moxley, la voisine âgée de 15 ans de Skakel, a été retrouvée battue à mort à l'aide d'un bâton de golf à l'extérieur de sa maison dans le quartier chic de Greenwich, au Connecticut, le 31 octobre 1975.

Skakel, âgé aujourd'hui de 41 ans et le neveu de feu le sénateur Robert Kennedy, a été accusé du crime en janvier 2000, en grande partie sur la force des affirmations de témoins qui ont soit dit qu'il leur avait admis avoir tué Moxley ou soit dit qu'il aurait pu la tuer lors d'un épisode d'amnésie alcoolique.

L'avocat de Skakel, Mickey Sherman, a dit à CNN qu'il utiliserait les témoins-experts de la poursuite pour contredire les allégations de la poursuite.

"Si nous le savions et s'il le savait (qui est le meurtrier de Moxley), il serait le premier à dénoncer la personne, peu importe de qui il s'agirait," a dit Sherman. "Il ne le sait pas, il n'y était pas, il ne l'a pas fait, il n'y a pas participé et il ne sait rien de cette affaire."

Deux nouveaux points inattendus seront le point de mire du procès : pour la première fois, un jury pourrait entendre la voix de Michael Skakel sur enregistrement, décrivant son attirance sexuelle pour la victime. Aussi, le frère de Michael, Tommy, qui a déjà été le principal suspect, pourrait témoigner sur ses agissements la nuit du meurtre. Il n'a jamais témoigné sous serment dans ce cas.

Le cas non résolu a perduré pendant plus de deux décennies jusqu'à ce qu'un juge soit nommé en juin 1998 pour agir seul en tant que juré de commission d'enquête. En janvier, il a jugé qu'il y avait assez de preuves pour accuser Skakel du meurtre. Skakel, qui réside aujourd'hui en Floride, fut alors arrêté et relâché sur une caution de 500 000 $ US.

La nuit avant le meurtre, Michael, qui avait alors 15 ans, et son frère Tommy, 17 ans, étaient allés manger à un country club et étaient retournés à la maison, où ils ont rencontré Martha et un groupe d'amis. C'était la "Nuit du Diable", au cours de laquelle plusieurs adolescents du voisinage jouent des tours et restent tard à l'extérieur.

Selon les rapports de police, Tommy fut la dernière personne vue en présence de Martha aux environs de 21h30, le 30 octobre.

Après la découverte du corps aux environs de 12h30 le lendemain, la police a fait des recherches dans le voisinage, incluant la maison des Skakel, où ils ont trouvé un ensemble rare de bâtons de golf Tony Penna, la sorte utilisée pour battre Martha à mort. Le fer 6, que la police considère maintenant comme étant l'arme du crime, était manquant.

Malgré que des morceaux d'un fer 6, incluant la tête, ont été retrouvés à proximité du corps, une partie clé de la poignée -- laquelle, dans l'ensemble trouvé dans la maison des Skakel portait le monogramme des initiales de la défunte mère de Michael Skakel, Anne -- n'a jamais été retrouvée.

Tommy Skakel est demeuré suspect pendant des années, jusqu'à ce que Michael soit accusé.

Un rapport pourrait procurer un argument pour la poursuite

Un dénouement clé est survenu en 1995, lorsqu'un rapport commandé par la famille Skakel à la firme de détectives privés Sutton Associates a été dévoilé à la presse.

Le rapport indiquait que Michael et Tommy avaient admis avoir menti à la police à propos de leurs agissements la nuit où Moxley est morte. Michael a également fait des révélations qui le place à la scène du crime.

Michael a raconté qu'il avait initialement été à la maison après avoir visité son cousin, James Terrien, mais il est retourné à l'extérieur et qu'il a grimpé dans l'arbre près de la maison de Martha Moxley et qu'il s'est masturbé en regardant par la fenêtre.

Skakel a probablement compliqué sa propre défense en 1997 en collaborant à une proposition de livre avec le collaborateur-écrivain anonyme Richard Hoffman intitulé "Dead Man Talking: A Kennedy Cousin Comes Clean" (Le condamné parle : un cousin Kennedy raconte tout).

Dans la proposition, Michael a admis avoir bu de l'alcool et fumé de la marijuana la nuit où Martha a été tuée et a raconté être attiré sexuellement par elle.

"Je voulais l'embrasser. Je voulais qu'elle soit ma petite amie mais je m'y prenais lentement, avec soin. La vérité est que je me sentais quelque peu timide avec Martha. Je pensais que peut-être, si nous passions la soirée ensemble chez mon cousin quelque chose de romantique pourrait survenir entre nous," a raconté Michael dans les premières versions de la proposition.

Le point central du plaidoyer de la poursuite sont les supposées confessions que Michael a faites pendant les années immédiatement après le meurtre au centre de réhabilitation Elan, à Poland Springs dans le Maine, où Michael fut envoyé en 1978 après une condamnation pour ivresse au volant.

Mais un témoin clé du centre Elan ne témoignera pas : l'ex-résident du centre Gregory Coleman, qui mourrut d'une overdore d'héroïne peu après son témoignage pour le grand jurée dans cette cause, l'an dernier.

Coleman a témoigné que Skakel lui avait raconté qu'il avait "tué sans se faire attraper" et a raconté que Skakel a décrit la façon dont il "avait enfoncé son crâne", apparemment avec un bâton de golf.

Coleman a plus tard témoigné qu'il était sous l'influence de la cocaïne et de l'héroïne lorsqu'il avait témoigné pour le grand jurée.

Deux autres témoins clé sont également morts au cours des ans depuis la mort de Moxley.

Skakel fut initialement inculpé en cour juvénile. Mais le 31 janvier 2001, la juge Maureen Dennis a statué que le cas devrait être transféré dans une cour pour adultes parce que, a-t-elle dit, il n'y avait aucune installation pour les jeunes de disponible au Connecticut pour recevoir un défendant d'âge moyen.

La Cour Suprême du Connecticut a plus tard appuyé la décision de Dennis.

À la Cour pour les jeunes délinquants, Skakel aurait eu à faire face à une sentence maximum de quatre années en centre de réhabilitation, comparativement à une sentence minimum de dix ans allant jusqu'à vie en prison, si condamné en tant qu'adulte.





March 25, 2002

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

Les prosécuteurs de Skakel et ses avocats se préparent à une guerre à propos des preuves concernant le polygraphe

(Court TV) -- Durant les 26 années depuis que Martha Moxley, alors 15 ans, fut retrouvée battue à mort sur la pelouse de sa demeure, la liste des suspects incluait une paire de frères, un tuteur et, même, un jardinier.

Il y avait Kenneth Littleton, le tuteur-résidant chez la famille Skakel, la parenté Kennedy qui demeurait à côté des Moxley dans la riche enclave de Greenwich, Connecticut. Une théorie veut qu'un vagabond se soit égaré dans le secteur et aurait attaqué la fille.

Il a fallu un quart de siècle aux autorités pour focaliser sur un seul suspect, Michael Skakel, le fils alors âgé de 15 ans de l'industriel Rushton Skakel, le frère d'Ethel Skakel Kennedy. À présent qu'il est prévu que le procès de Skakel débute le mois prochain, les prosécuteurs essaieront de limiter les témoignages de suspects précédents qui pourraient potentiellement soulever un doute dans l'esprit du jury.

Inclus dans les motions du pré-procès attendu d'être déposées la semaine prochaine par les prosécuteurs, si on se base sur une personne travaillant pour le prosécuteur, existe une motion pour interdire à la défense de questionner deux précédents suspects -- Littleton et le frère aîné de Skakel, Thomas -- à propos des résultats concernant les tests d'un polygraphe qu'ils auraient passés il y a plusieurs années.

L'avocat de Skakel, Mickey Sherman, est, on le comprendra, opposé à de telles limites.

"Généralement, une fois que quelqu'un a témoigné, la plupart des juges permettent une grande latitude pour le contre-interrogatoire et évidemment tout ce qui a trait à leur crédibilité fait souvent partie du jeu," a dit Sherman. Le principal prosécuteur Jonathan Benedict a décliné l'offre de commenter sur la motion imminente.

Il n'y a pas de précédent en ce qui concerne la loi du Connecticut. Le Connecticut, comme la plupart des états, interdit que les résultats d'un test de polygraphe d'un défendant soient admis en cour mais il n'existe aucun précédent quant à l'admission en évidence des polygraphes d'autres témoins dans le but d'éroder leur crédibilité.

Skakel a plaidé non coupable en février 2001 à l'accusation voulant qu'il ait commis le meurtre brutal, la nuit avant l'Halloween en 1975, dans la communauté clôturée de Belle Haven, un secteur du riche Greenwich. La populaire adolescente fut tuée à l'aide d'un bâton de golf provenant de la collection de la famille Skakel.

Plusieurs années, plusieurs suspects

Sherman a argumenté que le jury devait pouvoir entendre le récit concernant les efforts des détectives de Greenwich qui, au cours des ans, ont porté leur attention sur Littleton et Thomas Skakel, et la théorie qu'un vagabond ait ramassé un bâton de golf sur la pelouse des Skakel et tué Martha.

Spécifiquement, Sherman aimerait que le jury entendre parler des résultats des tests polygraphe donnés à Littleton et Thomas Skakel, pas longtemps après qu'ait eu lieu le meurtre en 1975.

Apparemment, Littleton semblait mentir ou cacher quelque chose durant quatre tests polygraphe administrés par la police pendant les années. Thomas Skakel fut la dernière personne à être vue avec Martha alors qu'elle était encore vivante et eut donc un test polygraphe d'administré qui fut jugé non concluant, selon les rapports publiés.

Avant sa mort l'an dernier, le détective retraité de la police de Greenwich Stephen Carroll a raconté aux producteurs d'un documentaire sur le sujet en Cour télévisée que Littleton semblait mentir ou cacher quelque chose alors qu'il était branché au polygraphe. "Cela n'était pas aussi évident par rapport au tracé de l'aiguille mais ils savaient qu'il mentait ou qu'il était probablement plus évasif." a dit Carroll à ce moment-là.

Littleton pu jouir de l'immunité avant de témoigner devant le grand juré mais Thomas Skakel ne le pu pas. Les deux renient quelqu'implication que ce soit dans ce crime.

La loi

Malgré que les polygraphes soient utilisés de façon courante en tant qu'outils d'enquête, les résultats de ces tests de polygraphes sont depuis longtemps tombés hors de la faveur dans les cours en tant que preuve admissible parce que les machines ont été considérées comme étant non fiables en tant que détecteur de vérités.

En avril 1998, la Cour Suprême a refusé d'entendre séparément les appels de deux hommes du Connecticut -- Christian Porter, trouvé coupable de fraude et Russell Hunter, trouvé coupable de vols -- qui se plaignaient que les preuves résultant des tests de polygraphe refusés lors de leur procès auraient pu les innocenter. La Cour Suprême du Connecticut a statué, l'année précédant le procès de Porter, que les résultats des tests de polygraphe devraient être interdits des procès criminels et civils parce qu'ils avaient tendance à être non fiables et ne feraient que mêler les jurés.

"Je sais que Mickey Sherman avancera cet argument... Il est hypocrite pour l'état de se fier à des témoins qui ont échoué leurs tests au polygraphe alors que le but unique de l'administration de ces tests était de s'assurer de leur crédibilité," a dit l'ex-prosécuteur fédéral monsieur Hatch Norris de Hartford, au Connecticut, qui représentait Porter dans ce procès marquant.

"Cela ouvre la porte pour Mickey de dire que l'état ne s'intéresse pas vraiment à la vérité; ils ne font que choisir minutieusement ce qu'ils veulent utiliser," a dit Norris.

Malgré le jugement, l'an dernier, du juge de la Cour Supérieure John Kavanewsky à l'effet que la poursuite n'avait pas à remettre des documents et des enregistrements qu'ils pourraient posséder concernant des tests au polygraphe, Sherman a dit que Benedict lui a donné ce qu'il avait demandé dans la procédure préparatoire.

"J'ai tout," a dit Sherman, refusant de préciser ce qu'il avait reçu spécifiquement. Sherman a refusé de révéler si Michael Skakel, maintenant âgé de 41 ans, fut soumis à un test de polygraphe.

Mark Fuhrman, l'ex-detective dans le cas O.J. Simpson, qui a écrit un livre meilleur vendeur qui jetait le blâme sur Michael Skakel, a dit qu'il ne s'attendait pas à ce que la défense gagne gain de cause, étant donné la pensée prévalente des juges concernant la fiabilité des tests de polygraphe.

"Je pense que le sujet a été discuté de fond en comble. Les résultats de Littleton étaient non concluants," a dit Fuhrman. "Je ne sais pas ce que la défense dira à ce propos car cela était le cas également pour l'un des tests de Tommy Skakel."

On s'attend également à ce que Kavanewsky, juge lors du procès, se fasse demander de statuer sur le degré de la portée que la défense peut se permettre de présenter des preuves provenant d'autres possibles suspects et si les retranscriptions du témoignagne lors du pré-procès provenant d'un témoin de la poursuite décédé seront admises en preuve.

Le témoin, Gregory Coleman, avait déclaré avant de mourir d'une overdore d'héroïne l'an dernier que Michael Skakel avait confessé avoir tué Martha alors que Coleman et Skakel étaient inscrits à une école de réforme du Maine à la fin des années 70. Sherman a affirmé que soit il verrait à ce que les transcriptions soient interdites dans une motion de pré-procès ou soit que la poursuite voit à ce qu'elles soient admises. Dans les deux cas, il s'attend à ce que le cas soit décidé avant le début des témoignages.

Si Skakel perd la possibilité de présenter les résultats des tests de polygraphes de d'autres témoins et est trouvé coupable du meurtre de Martha, le cas se retrouverait probablement en appel, avec la question concernant quelle cour possède la juridiction sur le procès. Skakel a perdu ses options pré-procès d'être jugé en tant que jeune délinquant et que le procès soit annulé, étant donné la position de la défense qui veut qu'il y ait prescription dans ce cas depuis 1980.

Les témoignages débuteront le 7 mai.

-- Par John Springer, Court TV





18 mars 2002

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

L'avocat du cousin Kennedy choisit l'énergie au lieu de l'expérience au moment où le procès débute prochainement

(Court TV) -- Mickey Sherman, un flamboyant avocat de la défense pour criminels et chouchou des réseaux de nouvelles par câble, reçoit des lettres journellement de la part de personnes souhaitant faire partie de l'équipe des aigles légaux pour la défense de Michael Skakel lors du procès pour meurtre du cousin Kennedy qui aura lieu prochainement.

Mais Sherman, qui est basé à Stamford au Connecticut, a déjà de l'aide. Il a recruté son fils de 28 ans, Mark Sherman, cette semaine pour l'aider à passer au travers de la montagne de détails avant que ne commence la sélection du jury, le 2 avril.

Skakel, le neveu de 41 ans de feu le sénateur Robert F. Kennedy père, est accusé en tant qu'adulte pour le meurtre, en 1975, de sa voisine Martha Moxley, à Greenwich au Connecticut. Les deux étaient alors âgés de 15 ans.

Mark Sherman, qui était âgé de 2 ans lorsque Martha fut brutalement battue et poignardée à mort à l'aide d'un bâton de golf relié à un ensemble de la maison des Skakel, n'est pas le seul de la génération X sur cette équipe. Jason Throne, également âgé de 28 ans, fut recruté par Mickey Sherman juste après que Skakel se soit rendu aux autorités le 19 janvier 2000, après avoir été mis au courant de l'existence d'un mandat d'arrêt contre lui.

"À vrai dire, il s'agit de mon premier cas de meurtre. Une façon intéressante de débuter," a dit Throne durant un interview. "Pour être honnête avec vous, je ne me sens pas dépassé. C'est un défi. J'aime Michael et j'ai appris à le connaître depuis deux ans; cela rend les choses encore plus excitantes de faire partie de cet événement."

Dirigé par un vétéran conscient de l'image reconnu pour être aimé des jurés, la jeune équipe se prépare en conséquence. La défense essayera d'esquiver toute suggestion de culpabilité offerte au jury pendant les témoignages par une équipe chevronnée de prosécuteurs qui maintiennent que Skakel a confessé avoir tué Martha lorsqu'il était dans une école de réforme du Maine à la fin des années 70.

À la table de la poursuite, il y aura l'avocat de Bridgeport Jonathan Benedict, l'assistante avocate Susan Gill et l'aide de l'avocat en chef Christopher Morano. L'enquêteur de la poursuite Frank Garr, qui était détective pour la police de Greenwich au moment où il fut impliqué dans ce cas la première fois, aidera également l'équipe de la poursuite dans la salle de justice.

Cela veut-il dire que ce procès tant attendu sera inégal? Cela reste à voir, bien sûr. L'équipe de la poursuite possède une vaste expérience mais il lui revient également de faire la preuve, contrairement à l'équipe de l'accusé Skakel, d'une culpabilité au-delà d'un doute raisonnable et de convaincre douze jurés d'être unanimes.

Une question de confiance

Mickey Sherman sait que quelques pontes questionneront sa décision d'employer deux jeunes avocats à ses côtés durant le procès. Il ne s'en fait pas, à la manière de celui qui choisit d'être sous les feux de la rampe apprend à ne pas s'en faire après un certain temps.

Sherman a réalisé le fait qu'il était un meilleur communicateur qu'un organisateur; il a donc choisi deux assistants forts dans les détails pour s'occuper de la tâche importante d'organiser les exhibits et de faire défiler les témoins. Être bien organisé devient très important pour un avocat lorsqu'il défend un client contre des accusations découlant d'un crime commis il y a 26 ans.

"[Mark] est un homme de détails. Je suis plus du genre à avoir une vision globale et j'ai besoin de quelqu'un pour s'assurer que tous les i ont leur point et que tous les t sont barrés," a dit Mickey Sherman. "Jason fait le pont entre nous deux."

Mark Sherman a grandi à Stamford, a fréquenté les écoles locales et a reçu un diplôme de l'université de la Pennsylvanie en littérature anglaise en 1995. Il a reçu son diplôme d'avocat en 1998 de l'École de lois de Fordham à New York, où il était le président du gouvernement étudiant.

Mark Sherman a travaillé de 1998 à 2000 pour la firme newyorkaise Prior Cashman Sherman & Flynn, qui se spécialise dans le monde du divertissement et de la loi sur la propriété intellectuelle. De 2000 à ce jour, Sherman a supervisé les conflits en tant que conseiller maison pour une compagnie newyorkaise qui possèdait des compagnies de production radiophonique.

Il ne s'est jamais occupé d'un procès pour meurtre mais Mark Sherman dit qu'il est prêt pour le défi.

"J'ai suivi ce cas de très près depuis trois ou quatre ans. J'ai suivi cette histoire dans les journaux depuis les années 80," a dit Mark Sherman, dont le père fut engagé par Skakel en 1998. "J'ai rencontré Michael [Skakel] et c'est une personne formidable. Je crois vraiment en son innocence et je crois vraiment que l'on peut gagner."

Skakel pourrait probablement se permettre n'importe quelle équipe légale qu'il voudrait mais il voulait Mickey Sherman. Et l'affable spécialiste en défense criminelle qui ne mâche pas ses mots place toute sa confiance en son fils et associé Throne et Stefan Seeger.

"Mickey est un avocat superbe. Vous n'avez qu'à le regarder plaider sur FOX, CNN et Court TV. Il a bonne réputation," a dit Benjamin Works, qui a grandi non loin des Skakel dans l'enclave riche de Belle Haven et connaît la famille depuis 40 ans. "C'est clair qu'il est un professionnel et qu'il connaît le cas sous toutes ses coutures. Je sais que sa famille place toute sa confiance en lui."

Durant le procès, Sherman sera le principal interlocuteur - à la fois devant le jury et devant les médias qui auront leur plate-forme à l'extérieur de la Cour Supérieure de Norwalk pour la foule de reporters et de photo-journalistes que l'on attend pour couvrir ce cas sensationnel. Throne, qui sera assis sur la deuxième chaise, assistera Sherman, préparera les témoins et en questionnera peut-être quelques uns. Mark Sherman sera également assis à la table de la défense et s'occupera du suivi des pièces à conviction, de la jurisprudence et aidera à organiser l'horaire des témoins.

"La confiance est vraiment très importante dans un cas comme celui-ci," a dit Mark Sherman, faisant référence à l'appétit insatiable des reporters pour tout ce qui touche la saga du meurtre de Martha Moxley. "Je pense que c'est la raison pour laquelle mon père m'a engagé, ainsi que Jason. La confiance est un facteur important en ce qui concerne l'équipe assise à la table."

Ron Fischetti, un avocat de New York qui a servi de mentor à Mark Sherman, dit que la valeur de l'énergie et du dévouement de la jeunesse à une cause ne doit pas être sous-estimé.

"J'ai enseigné à Mark à l'École de lois de Fordham et, avant cela, je l'ai connu en tant que le fils de Mickey. Il est extrêmement brillant, extrêmement énergique et convient parfaitement à ce procès," a dit Fischetti, qui représente un des ex-officiers de police newyorkais dont la condamnation dans le cas de torture policière d'Abner Louima fut récemment renversée.

"Vous voulez des gens en qui vous avez confiance et qui croient en votre client," a dit Fischetti. "Je choisirais des gens dévoués et énergiques à la place de gens d'expérience n'importe quand. Mickey a assez d'expérience pour prendre en main la défense."

Dans la famille

Throne et Mark Sherman sont de nouveaux collègues mais de vieux amis. Throne a gradué de l'École de lois de l'Université de la Floride en 1999 et est devenu ami en ces lieux avec la future épouse de Sherman, Rachel, dont la mère est un juge de la Cour familiale du comté de Broward.

Throne a travaillé dans le bureau d'avocats de Mickey Sherman pendant l'été de 1997 et a travaillé pour une firme en Floride pour seulement neuf jours lorsqu'il a reçu un appel de Sherman sénior en janvier 2000, lui demandant de faire ses valises.

"Il a dit, 'Viens me rejoindre. Occupons-nous du cas Skakel ensemble,'" s'est rappelé Throne.

Pour ses besoins en recherche légale de base, Mickey Sherman sera aidé de Seeger, un avocat qui loue des espaces dans ses bureaux de Stamford.

"Ce n'est pas une 'Équipe de rêve' mais je la perçois comme étant efficace," a dit Mickey Sherman, faisant référence aux avocats dispendieux et de grande renommée qui ont assuré l'acquittement de l'ex-grand du monde du football de la NFL O.J. Simpson lors de son double procès pour meurtre.

"Je ne le vois pas comme une compétition de cv ou d'expérience," a continué Sherman. "L'important c'est l'habileté, l'intérêt et la volonté de prédominer. Et le plus important, c'est que nous quatre partagions notre confiance en Michael Skakel."

Le début des témoignages est prévu pour le 7 mai et le procès devrait durer six semaines.

-- Par John Springer, Court TV





5 mars 2002

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

Le témoignage de l'ex-tuteur de la famille Skakel est attendu au cours du procès pour meurtre

NORWALK, Connecticut (CNN) -- Le frère et le père de Michael Skakel sont attendus pour témoigner à son procès le mois prochain pour le meurtre, en 1975, de Martha Moxley, a dit l'avocat de la famille Skakel, Emmanuel Margolis.

Le frère aîné de Michael, Thomas, qui fut jadis le principal suspect dans le cas Moxley, qui fut battue à mort, témoignera à ce procès renommé.

Michael Skakel, 41 ans, a été arrêté en janvier 2000 pour le meurtre de Moxley datant de 1975, alors qu'ils avaient tous les deux 15 ans et étaient voisins. Moxley fut retrouvée battue à mort à l'aide d'un bâton de golf à l'extérieur de sa maison dans le riche quartier de Greenwich, à Bell Haven.

La sélection du jury débutera le 2 avril à Norwalk. Le procès y fut déplacé le mois dernier après que les autorités eut déterminé que les rénovations du palais de justice de Stamford ne seraient pas terminées à ce moment-là. Le début des plaidoyers d'ouverture sont prévus pour commencer le 7 mai.

Le père de Michael Skakel, Rushton, est aussi supposé être appelé par les prosécuteurs. Questionné à propos de l'état mental de Rushton, Margolis a déclaré que Rushton avait un "problème de lobe frontal" qui débilitaient ses "fonctions cognitives."

Margolis a représenté Thomas Skakel il y a plus de 25 ans pendant la première enquête. Après qu'un juré d'un seul homme eut nommé Michael Skakel comme suspect principal, Margolis a soumis des échantillons de la pilosité de Thomas aux prosécuteurs, pour que son client soit lavé de tout doute pesant contre lui. Mais les prosécuteurs de l'état ne l'ont pas entendu de cette oreille.

Le mois dernier, les prosécuteurs ont demandé des échantillons d'ADN de Michael Skakel, d'après son avocat, Mickey Sherman. Malgré que Sherman avait accepté de se conformer à la demande, les prosécuteurs se sont alors récusés sans donner d'explications.

Ken Littleton fait également partie de la liste des témoins ; il est l'ex-tuteur de la famille Skakel qui fut un suspect au début de la cause, avait un alibi et coopérait avec les autorités. L'immunité lui fut accordée après qu'il eut témoigné devant le grand jury, dont l'enquête a mené à l'arrestation de Michael Skakel en janvier 2000.

"Il a toujours maintenu son innocence et continue encore de le faire aujourd'hui," a dit l'avocat de Littleton, Gene Riccio. "Tout ceci est évidemment un événement traumatisant pour lui. Bien que je ne pense que cela soit une expérience plaisante pour lui, il témoignera si cela lui est demandé."

Après plusieurs jugements juridiques, incluant la décision de faire passer le cas de la cour juvénile à la cour des adultes, il semblerait que le procès commence au moment prévu.

Margolis est également sur la liste des témoins pour la poursuite mais il a dit qu'il s'attendait à ce que le privilège entre un avocat et son client l'empêcherait de témoigner.

-- De Deborah Feyerick et Ronni Berke de CNN





11 décembre 2001

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

Les efforts de Skakel pour faire annuler le procès pour meurtre sont rejetés

STAMFORD, Connecticut (CNN) -- Mardi, un juge de la Court Supérieure a rejeté une motion par le cousin Kennedy Michael Skakel voulant annuler son cas dans le meurtre de Martha Moxley, en 1975, sur la base de la prescription.


Michael Skakel

Dans son jugement de 10 pages, le juge John Kavenewsky a écrit qu'il n'était pas convaincu que la prescription eut été effective au moment du meurtre et empêcherait Skakel d'être poursuivi.

La prescription limitait la durée de temps pendant laquelle les prosécuteurs se devaient de porter des charges non punissables par la mort. La peine de mort n'était pas possible dans l'état du Connecticut au moment du meurtre.

La loi fut rejetée par la législation du Connecticut en 1976.

"Une analyse valable du cas présenté fait beaucoup de place à la gravité de l'offense retenue, pas seulement la sentence rattachée," a écrit Kavenewsky.

"Les précédents au Connecticut démontrent que la gravité de l'offense retenue ici, le crime de meurtre, a toujours été reconnu."

Le juge a convoqué une chambre de conférence avec les deux côtés représentés de ce cas à Norwalk le 19 décembre pour déterminer une date pour le procès.

"J'ai toujours cru que [la prescription] était était un point valable mais je comprends qu'il soit difficile pour le juge d'annuler le cas sur ce que les gens percevraient comme une technicalité," a dit Michael Sherman, l'avocat de Skakel.

Skakel, 41 ans, fut arrêté en janvier 2000 pour le meurtre de Moxley, en 1975, alors qu'ils avaient tous les deux 15 ans et étaient voisins. Moxley fut retrouvée battue à mort à l'aide d'un bâton de golf à l'extérieur de sa maison dans le riche quartier de Greenwich.

Skakel fut d'abord inculpé en tant que mineur. Mais le 31 janvier, la juge Maureen Dennis a statué que le cas devait être transféré dans une cour pour adultes parce que, dit-elle, il n'y avait aucun aménagement pour mineurs, dans le Connecticut, de disponible pour recevoir un défendant d'âge moyen.

La Cour Suprême de l'État du Connecticut a reconduit la décision en septembre.

La Cour annulera le procès contre Skakel sur la base de la prescription.


Martha Moxley





21 novembre 2001

Ceci est le résumé d'un article tiré d'un quotidien francophone :

Traces de la bactérie du charbon chez Ted Kennedy

Hier soir, des traces de la bactérie du charbon ont été décelées, en faible quantité, dans les bureaux des sénateurs démocrates Christopher Dodd, du Connecticut et Ted Kennedy, du Massachussetts. Ces bureaux sont situés dans l'édifice Russell, adjacent au Capitol.

Le Dr John Eishold, médecin en chef du Congrès, a souligné qu'il n'y avait pas de risque médical. "Cela s'explique probablement par une contamination croisée avec des lettres empoisonnées", a précisé Dan Nichols, porte-parole de la police chargée de la sécurité du Congrès.

Dans un communiqué, le sénateur Kennedy avait lui aussi indiqué qu'il s'agissait "d'une très petite trace de la bactérie" qui provient "probablement d'une contamination avec une lettre empoisonnée qui a circulé à un moment dans le système postal".





20 novembre 2001

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

La fille de RFK donne un autre son de cloche

Quelques heures avant que l'édifice du département de la Justice soit nommé en l'honneur de son père assassiné, Kerry Kennedy Cuomo a fortement critiqué l'approche du Ministère de la Justice sous Bush dans sa lutte contre le terrorisme.

Kerry Kennedy Cuomo a critiqué les nouveaux pouvoirs accordés à la police et aux prosécuteurs dans leur lutte contre le terrorisme.

Dans un discours prononcé sur Capitol Hill, elle s'est attaquée à la récente décision de l'administration Bush de permettre l'utilisation des tribunaux militaires pour des cas reliés au terrorisme, pointant le fait que le rapport annuel sur les droits de la personne du Ministère des Affaires étrangères (State Department) critiquait des pays tels que l'Égypte et le Pérou pour avoir utilisé de tels tribunaux.

"Ma fille Kara est ici aujourd'hui," a-t-elle dit. "Kara, si quelqu'un essaie de te raconter que c'est là le genre de système de justice que grand-père prônait, ne le crois tout simplement pas."

Questionné à propos de ses remarques, Ashcroft a défendu la décision de l'administration Bush, en disant que le président "utiliserait toutes les armes nécessaires" pour amener les terroristes devant la justice.

"Elle a peut-être dit cela," a dit Ashcroft, "mais nous ne laissons pas les terroristes venir dans ce pays et tuer des milliers d'innocentes gens."

Les remarques de Cuomo ont été entendues lors d'une cérémonie en l'honneur du gagnant, pour l'année 2001, du Prix pour les Droits de la Personne à la mémoire de RFK, l'activiste pour les droits de la personne brésilien Darci Frigo.


Kerry Kennedy Cuomo a critiqué les nouveaux pouvoirs accordés à la police et aux prosécuteurs dans leur lutte contre le terrorisme.

-- Ronni Berke, producteur à CNN
-- Jonathan Karl, correspondant à CNN, a contribué à cet article.







20 novembre 2001

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

Bush nomme l'édifice du Département de la Justice en l'honneur de Robert F. Kennedy

WASHINGTON (CNN) -- Le jour de ce qui aurait été le 76ième anniversaire de naissance de Robert F. Kennedy, mardi, le Président Bush a renommé l'édifice du quartier général du Département de la Justice en son honneur.

Utilisant des termes comme "vaillant et idéaliste", Bush a dit que l'ex-attorney general demeure "un exemple de gentillesse et de courage" pour des millions de gens qui ne l'ont pas connu.

RFK, qui a servi sous l'administration de son frère, le Président John F. Kennedy, et sous les premiers mois de l'administration du Président Lyndon B. Johnson, fut le 64ième attorney general du pays. Il a été assassiné en 1968, alors qu'il briguait la nomination comme candidat à la présidence pour le Parti Démocrate.

Depuis les attaques terroristes du 11 septembre, Bush et l'attorney general John Ashcroft ont dit que l'approche de Kennedy pour la lutte contre le crime organisé est le modèle que l'administration poursuivrait dans sa guerre contre le terrorisme.

Bush fut chaleureux dans son éloge sur Kennedy et sa famille. Il a parlé de RFK comme "d'un homme qui connaissait la richesse mais aussi la souffrance," ajoutant: "Il s'est battu pour obtenir le pouvoir et a choisi de l'utiliser pour le bien-être des faibles. ..."

"L'Amérique passe aujourd'hui une ère d'épreuves incroyables et, pendant ce temps, nous admirons encore plus l'esprit de Robert Kennedy, un esprit qui ne tolère aucune injustice et qui ne craint pas le diable."

En retour, Bush a été louangé par Joseph Kennedy, un des fils de RFK et ex-représentant du congrès, qui a dit de Bush qu'il était un "modèle de leadership" depuis les attaques terroristes du 11 septembre.

Joseph Kennedy a dit que son père "était un genre différent de leader et que les gens le savaient. Son oeuvre avait mis en pièce le tissu confortable d'un contrat social injuste."

"Avec chaque fibre de son être, il a vécu selon sa conviction que tous et chacun d'entre nous portons la responsabilité de faire tout ce que nous pouvons pour rectifier les injustices de ce monde et d'utiliser nos talents et notre temps au service d'un but plus large."

Avant la cérémonie, à la Maison Blanche, Bush a ri de la question d'un journaliste qui demandait si la cérémonie de dédicace était une fleur faite pour obtenir la faveur du sénateur Edward Kennedy, démocrate du Massachusetts, et obtenir ainsi son support pour une loi sur l'éducation.

"Eh bien, je ne suis pas aussi déviant," a dit le président. "J'ai pris la décision de nommer l'édifice du Département de la Justice en l'honneur de Robert Kennedy parce qu'il le mérite. ... J'obtiendrai une loi sur l'éducation sur les bases de ses mérites, et non sur les bases selon lesquelles j'ai nommé un édifice en l'honneur d'un grand Américain."

Plusieurs membres de la famille Kennedy, incluant la veuve de RFK, Ethel, ont assisté à la cérémonie, ainsi que plusieurs ex-attorney general.


L'édifice du quartier général du Département de la Justice a été renommé en l'honneur de Robert F. Kennedy.

Avec le portrait de RFK derrière lui, Bush a fait l'éloge du défunt attorney general lors d'une cérémonie visant à renommer l'édifice du Département de la Justice en l'honneur de Kennedy.

La famille Kennedy prie auprès de la tombe de RFK au cimetière national de Arlington.

-- Ronni Berke, producteur à CNN







19 novembre 2001

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

Un cousin des Kennedy peut être traduit pour meurtre en tant qu'adulte, tranche une haute cour

HARTFORD, Connecticut (CNN) -- Lundi, la plus haute cour du Connecticut a rejeté l'appel d'un cousin des Kennedy, Michael Skakel, qui voulait être poursuivi dans une cour pour mineurs pour le meurtre d'une voisine adolescente, qui a eu lieu il y a 26 ans.

La décision unanime de la Cour Suprême de l'état du Connecticut ouvre la voie à un procès en Cour Supérieur de Stamford pour le début de l'an prochain, ont affirmé les prosécuteurs.

La décison de lundi maintient celle d'un juge de la cour pour mineurs, transférant le cas d'une cour pour mineurs à une cour pour adultes.

"La disposition de cet appel demande si un ordre transférant la juridiction de la division des affaires pour mineurs pour un procès en cour à la division criminelle régulière de la Cour Supérieure est un jugement final dont on peut faire appel," a écrit la Cour Suprême de l'état dans son jugement. "Nous concluons que ce n'est pas le cas. Conséquemment, nous rejetons l'appel."

Séparément, la défense a déposé une demande à la Cour Supérieure de Stamford pour faire annuler la charge contre Skakel sur la base du statut de limitations.

Skakel, 41 ans, a été arrêté en janvier 2000 pour le meurtre, en 1975, de Martha Moxley, alors qu'ils avaient tous les deux 15 ans et qu'ils étaient voisins. Moxley a été retrouvée battue à mort, à l'aide d'un bâton de golf, à l'extérieur de sa maison, dans le quartier aisé de Greenwich.

Skakel fut d'abord accusé en tant que mineur. Mais le 31 janvier, la juge Maureen Dennis a statué que le cas devait être transféré à la cour pour adultes parce que, dit-elle, il n'existe aucune facilité pour mineurs, au Connecticut, capable de recevoir un défendant d'âge moyen.

L'avocat de Skakel a relativisé la décision de lundi lui niant son appel. "Ce n'est pas un coup dévastateur," a dit l'avocat Mickey Sherman. "Nous avons toujours su qu'il y aurait un procès."

La haute cour a statué que la décision de la juge Dennis ne pouvait être mis en appel, puisque le transfert n'était pas le jugement final dans ce cas. Ceci laisse une petite opportunité à la défense pour demander un autre appel, dans le cas où Skakel serait déclaré coupable.

Le prosécuteur Jonathan Benedict a déclaré qu'il n'était pas surpris par la décision de la Cour Suprême. "Nous nous attendions à un jugement en ce sens - nous sommes prêts à commencer," a-t-il dit.

"C'est excitant. C'est très positif," a dit le frère de Moxley, John Moxley. "C'est exactement ce que nous espérions."

Dans une cour pour mineurs, Skakel aurait fait face à une sentence maximum de quatre années dans une maison de réhabilitation, contrairement à une sentence minimum de 10 ans jusqu'à une sentence à vie en prison, si trouvé coupable en tant qu'adulte.

Dans une autre procédure judiciaire, la décision du juge John Kavenewsky, président de la Cour criminelle de Stamford, est attendue pour plus tard, concernant une autre motion de la défense pour faire annuler la charge, citant un statut de limitations régissant les meurtres pour lesquels il n'y a pas de peine capitale se trouvant effective au moment du meurtre.

La loi, qui fut amendée par la législation du Connecticut en 1976, met un statut de limitations pour toute accusation ne menant pas à une sentence de mort. La peine de mort n'existait pas au Connecticut au moment du meurtre.

Lors des procédures en août, Benedict a plaidé contre l'annulation de la charge, disant: "Un meurtre est un meurtre.".


Un cousin des Kennedy, Michael Skakel, se rend aux autorités en janvier 2000.

-- Ronni Berke, producteur à CNN







16 novembre 2001

Ceci est la traduction d'un article publié sur le site de CNN, aujourd'hui :

L'édifice de la Justice portera un nouveau nom : RFK

WASHINGTON (CNN) -- Le Président Bush émettra un ordre exécutif la semaine prochaine pour que soit renommé l'édifice du Département de la Justice en l'honneur de l'ancien sénateur Robert F. Kennedy, qui a servi, en tant que Ministre de la Justice (U.S. attorney general), de 1961 à 1964, pendant les présidences de John F. Kennedy, son frère, et de Lyndon Johnson.

Renommer le bâtiment est un hommage convenant parfaitement au mandat d'attorney general de Kennedy, a déclaré un cadre sénior de l'administration à CNN vendredi.

Bush s'est efforcé de se familiariser avec la famille Kennedy depuis qu'il est président. Juste après être entré en poste, Bush a invité le sénateur Edward Kennedy, démocrate du Massachusetts, le seul frère survivant de Robert et de John, au cinéma de la Maison Blanche pour la projection du film "13 jours". Le film, qui traite de la crise des missiles cubains de 1962, met en vedette des acteurs personnifiant JFK et RFK.

Bush et Kennedy ont également travaillé ensemble étroitement sur la réforme de l'éducation et pour la préparation de la population des États-Unis face à d'éventuelles attaques avec des armes biologiques et chimiques.

Bush redédicacera l'édifice lors d'une cérémonie mardi prochain, ont affirmé des sources provenant du congrès et de l'administration.

Kennedy a été élu sénateur de New York en 1964 et a été assassiné en 1968, la nuit où il a gagné l'élection primaire démocratique de Californie pour le poste de président.

L'attorney general John Ashcroft cite souvent la façon dont Kennedy a conduit ses investigations sur le crime organisé comme étant son modèle pour son travail en regard de l'annihilation du terrorisme.

Un groupe bipartisan de légistes de la Chambre et du Sénat, dirigé par le Représentant Tim Roemer, démocrate-Indiana, a introduit la législation pour nommer le quartier général du Département de la Justice en l'honneur de Kennedy en août.





2 août 2001

Il semblerait que les démocrates reviennent à la charge et essayent à nouveau de faire nommer le bâtiment du Ministère de la Justice en l'honneur de "vous-savez-qui" : RFK!

Les représentants Tim Roemer (D-Ind), Joe Scarborough (R-Fla), John Lewis (D-Ga) et Jack Quinn (R-NY) en seraient les nouveaux instigateurs. Du côté du Sénat, les sénateurs Patrick Leahy (D-Vt) et Orrin Hatch (R-Utah) proposeront une requête semblable.

En 1998, une proposition avait été avancée par les démocrates pour contrecarrer la proposition des républicains qui demandaient à ce que l'aéroport soit nommé en l'honneur de Ronald Reagan. Le président Clinton a entériné la proposition des républicains mais il n'y a pas eu de suite quant à l'édifice du Ministère de la Justice.

RFK a été Attorney General de 1960 à 1964. De mon point de vue, il est clair que d'avoir cet édifice nommé en son nom aille de soi. Il a dédié une grande partie de sa vie pour que la justice prévale partout où cela devait. Que ce soit la justice au sens de la loi, ou que ce soit la justice au sens plus fondamental, en tant que sentiment d'égalité, il comprenait le mot dans tous ses sens et essayait de partager ses convictions chaque fois qu'il en avait l'occasion.

Le stade sportif de Washington porte déjà son nom et c'est bien. Cependant, l'édifice du Ministère de la Justice est plus approprié pour honorer sa mémoire. C'est là qu'il a livré de grandes batailles et ses murs en portent encore l'écho...





Bienvenue

en ce monde à

Aidan Caohman Vieques Kennedy

13 juillet 2001

le petit dernier de Robert Francis Kennedy Jr et de sa femme Mary.
Il est le sixième enfant de Bobby Jr.






Sur une note plus sérieuse, le petit Aidan a été présenté à son père dans la prison fédérale Guaynabo de Porto Rico, où il servait une sentence de trente jours pour entrée illégale sur une propriété de la Navy sur l'île de Vieques, sentence qui se terminait hier (30 juillet). La Navy utilise ce site pour effectuer des exercices de bombardements depuis soixante ans. Emprisonné, Bobby Jr a utilisé son temps pour écrire à propos des raisons qui l'ont amené là :

"Une série d'études sur la santé, par le gouvernement fédéral et les collèges médicaux du commonwealth de Porto Rico suggèrent que la population de Vieques a le plus haut taux de mortalité infantile, le plus haut taux de mortalité générale, le plus haut taux de cas de cancer de Porto Rico. . . . Une autre étude portant sur la santé suggère que plusieurs Viequesiens souffrent de problèmes de vibroacoustique importants, d'un potentiellement mortel épaississement de la cloison du coeur causé par des expositions répétées à des bombardements soniques. . . . Les études du gouvernement fédéral ont rapporté que les sols, les eaux souterraines, les poissons, les crabes et les algues, les plantes incluant les récoltes agraires... étaient tous contaminés avec des déchets toxiques mortels."