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Les chats noirs et la chance

Dame chance, comme on l'appelle, est d'un caractère insaisissable. Elle est pourtant responsable de nombreux événements fortuits qui contribut à façonner notre destinée.

Depuis la nuit des temps, les hommes sont preoccupés par le pouvoir d'attirer la bonne fortune et de se protéger de la malchance.

L'interprétation divine

Les Romains attribuaient leur chance à la déesse du Destin, Fortuna. Elle est souvent représentée avec une roue de la fortune, et son image figure fréquemment sur les roulettes modernes.

Les Grecs possédaient une déesse redoutable, Némésis, symbole de la jalousie. Pour eux, les dieux se mettaient en colère lorsqu'une personne agissait contre la morale, et se montraient jaloux lorsqu'elle était riche ou trop huerause. Némésis était chargée de maintenir l'équilibre et mieux valait ne pas mécontenter les dieux si l'on souhaitait mettre la chance de son côté.

La superstition

La superstition apporte la preuve que nous espérons toujours encourager la chance. C'est ainsi que des personnes touchent du bois lorsqu'elles racontent un événement heureux; ou enocre croisent les doigts lorsqu'elles veulent que tout se passe bien et évitent avec soin de passer sous une échelle ou d'ouvrir un parapluie à l'intérieur d'une maison.

Les origines

En règle générale, ces superstitions sont fondées: refuser d'allumer une troisième cigarette avec la même allumette date de la Première Guerre mondiale. Lorsque, dans les tranchées, un soldat allumait se cigarette, il attirait l'attention du tireur ennemi. En allumant celle de son voisin, il se faisait localiser et à la troisième cigarette, la balle partait.

Les supersticieux

La nature imprévisible de ceratines professions contribue souvent à rendre ceux qui les exercent plus supersticieux que d'autres. C'est la cas des marins. Ils feront tout pour éviter de prendre la mer un vendredi 13. Et ils ne siffleront jamais en mer, car ce serait provoquer le mauvais temps.

Les acteurs, eux aussi, n'apprécient guère les merles siffleurs. Quiconque est pris en train de siffler dans la loge des artistes est immédiatement mis à la porte de la pièce, condamné à exécuter trois tours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et à jurer à haute voix, avant de pouvoir réintégrer la pièce.

Il est également interdit de souhaiter «bonne chance» aux acteurs, car cela porte malheur. À la place, mieux vaut crier: «Casse-toi une jambe!» La présence de fleurs fraîches sur une scène constitue un autre tabou. Seules sont utilisées les fleurs artificielles, à quelques exception près.

Mais la plus célèbre superstition théatrale est l'interdiction de mentionner le Macbeth de Shakespeare par son nom. On lui préfère la métaphore «cette pièce écossaise».

Les couleurs de la chance

Les couleurs sont diversement associées à la bonne fortune et à la malchance. Ainsi le vert, qui symbolise l'espérance et la végétation, est généralement de bon augure, excepté au théâtre. Offrir un objet vert à quelqu'un, de préférence le matin, devrait lui porter chance. De toute évidence, le rose, couleur de la rose régénératrice et de la séduction féminine symbolise l'amour.

Par ailleurs, les mariés doivent porter «quelque chose de bleu» le jour de leur mariage et il est de très mauvais augure qu'une invitée se présente vêtue de blanc. Offrir des fleurs rouges et blanches à un malade à l'hôpital risque de lui porter malheur car elles évoquent le sang et le blanc lunaire qui est celui du linceul ou de la lividité cadavérique.

Les coïncidences

De toutes les diverses menifestations de la chance, les plus extraordianaires sont certainement les événements dus au hasard qui se produisent simultanément ou sont mystérieusement liés. Tout le monde peut faire un jour l'expérience de ces coïncidences décrites comme la «tentative de l'univers pour se rendre compréhensible».

Il en existe de nombreux exemples, comme obtenir une place d'avion à la dernière minute et découvrir que votre voisin possède le même nom que vous.

Certaines coïncidences furent si incroyables qu'elles en devinrent célèbres. C'est ainsi qu'un GI américain captura un Allemand en Normandie durant la Seconde Guerre et découvrit que son prisonnier portait une montre qui avait appartenu à son frère, que l'Allemand avait lui-même fait prisonnier en Afrique du Nord deux ans plus tôt. Autre histoire célèbre, celle de ce pêcheur qui sortit une perche de la rivière. En lui ouvrant le ventre, il découvrit la bague que sa femme avait perdue plusieurs mois auparavant.

Les théories sur la chance

Dans une tentative pour expliquer le phénomène des coïncidences, le célèbre psychologue suisse, Carl Jung, avança le principe de «synchronicité». Par ce concept, il entendait montrer que les événements qui paraissaient survenir par hasard étaient en réalité liés de manière significative. Ainsi, losrqu'une personne retrouve une carte postale d'une relation oubliée depuis longtemps, puis rencontre cette personne deux heures plus tard, les deux événements constituent une coïncidence significativent selon la synchronicité.

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