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Comment accroître vos pouvoirs psychiques



Nous sommes tous plus ou moins conscients que notre cerveau, par sa complexité, nous permet non seulement de bouger, communiquer, mais aussi de construire des choses à l'aide de la pensée, et de nous les représenter d'une façon symbolique. Malheureusement, on utilise très peu les énormes ressources de notre cerveau. Le savant et l'artiste, pourtant reconnus comme des personnes qui mettent le plus à profit leurs capacités, n'utilisent pourtant qu'un maximum de 30% de la masse globale de leur cerveau.
 
Des milliers de synapses (point de rencontre entre deux neurones), tels des passages encore fermés, attendent d'être ouverts, pour nous offrir, qui que nous soyons, ces nouvelles possibilités inespérés que sont les sciences occultes. Citons en exemple le sommeil. Lorsque nous rêvons, nous sommes enfin libres, un état qui ne retient plus le passage de nos désirs inassouvis, de nos peurs, des indécences typiques du rêve, des visions extra-lucides ou prophétiques. Le sommeil, ainsi que les moments qui le prècèdent ou le suivent, permettent au cerveau d'entrer dans la lonqueur d'onde alpha, idéale pour le développement du paranormal. Cet état peut aussi être atteint de différentes façons, selon des techniques bien précises. Précisons qu'à ce jour, les études ont démontré la vraisemblance des phénomènes paranormaux, sans toutefois pouvoir les expliquer. Ils se divisent en deux branches: l'ESP (extra sensory perception ou perceptions extra-sensorielles) que sont la télépathie, la clairvoyance, la clairaudience et la précognition, et la PK ou psychokinésie, soit les effets physiques, telles matérialisation, dematérialisation, télékinésie et lévitation, cependant plus difficile à obtenir.

L'homme primitif avait un plus grand besoin du paranormal, de la perception extra-sensorielle, car à l'époque où l'homme devait s'orienter ou percevoir la tombée de la nuit, déceler le danger, lutter pour sa survie, le paranormal à ses yeux et bien inconsciemment, était un gage de salut. De nos jours, le cas des aborigènes australiens demeure une égnime. Mlagré leur aspect tout à fait primitif, ils réussissent à percevoir des choses qui échappent totalement au monde évolué; ils s'orientent et savent trouver l'eau, tandis que mystérieusement, de temps en temps, ils partent seuls, quel que soit l'endroit où ils se trouvent, traversent le désert, pour se réunir de nouveau tous ensemble des mois plus tard, comme s'ils étaient mystérieusement appelés à se rendre en un lieu prédestiné.

L'homme et la femme modernes du 20e siècle, bientôt du 21e, peuvent accroître, améliorer ou développer leurs pouvoirs psychiques. Il faut cependant avoir la volonté de se soumettre à des exercices et à un régime de vie qui favoriseront le passage de l'état normal à celui du paranormal. Voyons ce qu'il faut faire pour atteindre ce haut niveau psychique. 



La respiration



Une personne en bonne santé enregistre environ 24 000 cycles respiratoires par jour, aspirations et expirations. Notre organisme absorbe ainsi non seulement l'oxygène et divers gaz, mais aussi, selon les théories orientales, le prana, ou énergie éthérée (surnaturelle). C'est cette énergie, lorsqu'elle émane des mains des guérisseurs, qui transmet la force vitale servant à combattre la maladie.

Malheureusement, sans le savoir, les occidentaux respirent mal. Notre respiration devient selon les événements de notre vie, précipitée, superficielle et surtout chez la femme, comprimée dans des vêtements souvent trop étroits. On sait tous que mal respirer cause une mauvaise oxygénation du sang, qui entraîne une baisse sensible des fonctions cérébrales. La capacité de concentration et d'étude est alors diminuée, les énergies insuffisantes, ce qui compromet la pratque de l'occultisme. Soulignons brièvement que dans les moments critiques, provoqués par le stress, la crainte ou l'anxiété, une bonne respiration effectuée lentement par les narines, est la meilleure des médecines.

Si vous parvenez à discipliner votre respiration, vous remporterez une première victoire, soit le contrôle de l'esprit sur le soma (corps) et vice versa.

Pour communiquer avec l'Absolu, c'est l'une des étapes les plus importantes, même si elles le sont toutes. Pour pratiquer le contrôle de la respiration (le prânâyâma chez les Hindous), assoyez-vous le buste bien droit, dans une pièce bien aérée et calme, car vous devrez concentratrer toute votre attention sur le rythme respiratoire. Placez une main sur votre abdomen, à la hauteur du nombril, et l'autre sur votre poitrine. Inspirez doucement par les narines en comptant mentalement jusqu'à quatre, pour faire pénétrer l'air jusqu'au point le plus bas possible. Retenez votre souffle pendant quatre secondes, et expirez toujours par le nez, en comptant jusqu'à huit. C'est la phase la plus difficile. Vous serez tenté d'abréger cette étape en accélérant la cadence, et il se peut qu'avant d'avoir fini de compter, vous n'avez plus d'air à expulser. Attention de ne forcer ni l'intensité, ni la dirée de l'exercice, car cela risquerait de vous causer quelques malaises: vertiges, troubles de la vue et même migraine. Il faut savoir que la respiration doit être une fonction naturelle, comme chez les enfants et les animaux. Pour les débutants, une douzaine de cycles à ce rythme sont suffisants. Progressivement, cet exercice deviendra automatique, vous respirez correctement sans même y penser... et vous jouirez d'une meilleure santé. 

La concentration



La concentration est l'art de s'isoler des influences extérieures, en fixant son attention sur quelque chose,  une personne ou un objet, afin d'empêcher son esprit de divaguer. C'est aussi une technique importante pour améliorer ses posibilités psychiques, selon «Le Grand livre des mystères occultes» (Éditions de Vecchi). Parmi les idées qui habitent notre esprit, il ne faudra retenir que celles qui sont, d'une façon ou d'une autre, associées à l'objet ou à la personne choisie. Une bonne concentration est le résultat de l'attention, de la persévérance et de la maîtrise de soi. Il s'agit de fixer son esprit sur l'objet désiré, immobiliser son attention, et enfin, empêcher la pensée de se distraire et d'errer ça et là. Au cours d'une journée, nous accomplissons un grand nomdre d'actions automatiquement, en pensant à autre chose; nous nous privons ainsi de la force que la concentration mentale pourrait nous donner. Cette dernière est le secret de la réussite dans les domaines les plus variés: sports, études, affaires, conférences.

En guise d'exercice, pour accroître votre pouvoir de concentration , concentrez-vous sur un objet quelconque, une fleur, un stylo par exemple, en essayant d'éliminer toutes les pensées qui ne sont pas directement liés à celui-ci. Faites en sorte de le percevoir totalement, à l'extérieur et à l'intérieur. Analysez les couleurs, la forme, la consistance, la substance de cet objet, en réalisant au fur et à mesure ses utilités présentes, antérieures et futures, ses fonctions, son histoire et les souvenirs qu'il suscite en vous. Vous verrez que cet exercice améliorera l'idéation (esprit créatif) en vous en renforçant votre capacité d'attention, de concentration.

Dans un autre temps, fixez votre attention sur les objets, surtout sur les personnes qui vous entourent, en cherchant, grâce à une observation concentrée, à comprendre également leur côté le plus obscur. Vous devez aussi vous souvenir que la solitude est également souhaitable, si l,on veut suivre la voie de la concentration intérieure. Habituez-vous au dialogue silencieux, et vous ne serez plus jamais seul. Si le briut de la ville vous abasourdit, mettez-vous à l'écoute de vous-même, écoutez votre voix intérireure. 



La méditation



Méditer signifie entrer en communication avec les couches supérieures de l'être, éliminer la pensée, l'espace, le temps, franchir les limites du «moi» en se fondant sur le «tout», transcender la condition individuelle de l'homme. Chercher un petit coin tranquille où vous pourrez être sûr que personne, pendant au moins une demi-heure, ne viendra vous déranger. Relaxez et contrôlez votre respiration. Allumez une bougie et placez-la à environ deux pouces (5 cm) devant vous, à la hauteur des yeux. assis confortablement, le dos bien droit, fixez la flamme et essayez de faire le vide mental. Dès lors, des pensées tenteront de s'emparer de votre esprit, mais vous gagnerez si vous les laissez simplement défiler, sans vous accrocher à l'une d'elles. Puis, progressivement, tandis que vous perdrez le contact avec la réalité environnante, ces pensées se ferront plus rares et moins pressantes. C'est alors qu'une sensation d'agréable légèreté psychique, et un doux engourdissement physique, vous envahiront, créant ainsi un état d'immatérialité et de conscience aiguë.

Pour la méditation, plusieurs préfèrent utiliser un mantra, ou formule dotée de signification magique et religieuse particulières, qu'ils répètent sans interruption. La magie du son ininterrompu, comme un bourdonnement intérieur, freine l'activité de l'esprit et permet au «moi» d'effectuer le grand saut. 



La visualisation



Visualiser, c'est voir quelque chose ou quelqu'un par les yeux de l'esprit. Les artistes, les savants, font de la visualisation l'instrument créateur de leurs oeuvres.

Exercez-vous, en commençant par visualiser des formes simples, pour passer plus tard à des formes ou des objets plus complexes. Pour faciliter cette expérience, imaginez un écran blanc sur lequel vous poserez vos projections mentales. Au début, contentez-vous de reproduire des formes géométrique simples, des carrés, des cercles, des triangles, noir sur blanc. Vous passerez ensuite à l'utilisation de la couleur, le rouge étant le plus conseillé. Puis la pratique aidant, vous arriverez à remplacer les formes géométrique par des nombres, les lettres de l'alphabet, des objets ou des des personnes, en vous efforçant de les visualiser jusque dans leurs moindre détails, si vous voulez que l'expérience soit valable. Exprimez-vous toujours positivement, en fixant votre esprit sur des personnes que vous aimez ou des choses que vous désirez. Vous en retirerez une nouvelle vitalité, une sérénité en mettant votre psyché et votre vie à l'abri du négatif.



La relaxation



Voilà un exercice dont on parle souvent, mais difficile à exécuter avec justesse. Il implique en effet la complète élimination de toute contraction musculaire, de toute tension du corps et de l'esprit. Le matin au réveil, alors que le sommeil devrait avoir endormi la nervosité de la veille ou les petites douleurs psychologiques, est le moment idéal pour la pratiquer. Couchez-vous sur le dos, sur une surface rigide, mais confortable, la paume des mains tournée vers le haut. Vous devez avoir ni trop chaud ni trop froid, ni souffrir d'une quelconque douleur physique. Contractez-vous fortement, en commençant par le pied gauche et en remontant chaque muscle de votre corps, puis décontractez, alors que votre tension, votre négativité se déchargeront comme l'électricité dans le sol. Vous vous sentez bien, vos pensées défilent lentement sans que vous essayiez de les retenir. Vous êtes calme, serein, et votre corps devient lourd comme s'il s'enfonçait. Terminez l'exercice en remuant doucement et en vous étirant comme un chat. Tout au long du jour, vous éprouverez une surprenante sensation de calme et de bonne humeur. 



Projection de la volonté



Pour réapprendre à désirer, il faut avant tout savoir intercaler un laps de temps raisonnable entre le moment où l'on voit et le moment où l'on possède. En d'autres mots, il faut savoir attendre. L'attente élimine le caprice immédiat, mais amplifie le désir véritable, profond, en le transformant petit à petit en détermination. Pour y parvenir, vous devez savoir dire avec toute la force de votre psyché, «je veux». Il faut le dire avec la voix, l'esprit, le coeur et chaque fibre de votre être, pour que ce «je veux» devienne «je peux». Il faut que vous puissiez demeurer calme, ferme, solide intérieurement, face à toute manifestation, vision ou révélation susceptible de vous troubler.

Protégez-vous, protégez vos proches et ceux que vous aimez, par un invisible bouclier d'amour dans les moments difficiles de votre existance. Essayez de surmonter les conditions atmosphériques souvent lamentables, la mauvaise umeur d'un conjoint, l'agitation que vous entoure. Le magnifique «je veux» ne deviendra jamais, cette phrase lourde et négative: «Tu feras ce que je veux, même si tu ne le veux pas.» 



Renforcement de soi



Quiconque a été au cours de son existance, confronter avec la maladie, des ennuis graves, connaît la douleur. Mais contre toute attente de ces épreuves, le «moi» sort fortifié. Les personnes les plus sages les plus fortes intérieurement, sont celles qui ont souffert le plus. Si vous n'avez pas eu la chance, oui la chance, d'être effleurer par la douleur, il vous faudra renforcer votre âme d'une autre façon. Les ascètes et saints du désert, savaient bien que le renoncement volontaire aux tentations, faisaient d'eux des hommes et des femmes forts. Le yogi par exemple. apprend à acquérir la fermeté intérieure, pour contrôler ses émotions, ses actes, ses pensées, ses paroles, mêmes les fonctions physiques et physiologiques de ses organes. Tout cela pour être résumé en ces quelques mots: modération, apprendre à maîtriser ses sentiments et désirs, dans un monde qui nous agresse continuellement, avec ses slogans, ses publicités, ses bruits.

Le renforcement de soi équivaut, pour reprendre un terme à la mode, au culturisme de l'esprit. Il remplace la graisse de la paresse, de la peur, ou des mauvaises habitudes, par le muscle puissant de la force intérieure, capable de conférer à l'impossible des qualités de faisabilité. 

Bien sûr ce qui précède semble un programme lourd, difficilement réalisable, et pourtant c'est la seul façon d'accroître et de développer ses facultés psychiques. Ça vaut certainement la peine... d'essayer. 

 




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