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Alors, dans l'absolu que L'Être a pour milieu,
On entendit sortir des profondeurs du Verbe,            (Le Feu de Déozor)
Ce mot qui, sur le front du jeune Ange superbe,
Encor vague et flottant dans la vaste clarté !
Fit tout à coup éclore un astre : - Liberté !

Satan pardonné

Une vaste lueur ardente embrase tout,
De l'archange à la brute et de l'astre à la pierre,
Croise en forêt de Feu, ses rameaux de lumière,
va, vient, monte, descend, féconde, enflamme, emplit,
combat
l'hiver liant les fleuves dans leur lit,
Et lui fait lâcher prise, et rit dans toute chose.    (Le combat se fera dans tous les livres sains)
Luit,
mollement derrière une feuille de rose,
brille, et, de mon côté, prodige monstrueux,
ce flamboiement se dresse en muraille de glace !

Oui, la Création heureuse s'entrelace
tout entière
, clartés et brume, esprit et corps,     (L'union des vrais prophètes de Dieu)
dans le Dieu bon, avec d'ineffables accords.

Dieu veut que cet essaim d'atomes le vénère,   (L'essaim des Écrivains depuis la nuit des temps)
Il leur demande à tous leur coeur, leur chant, leur fruit,
Dieu parle dans l'infini.                                                  
(L'infini des Écritures)

L'univers, c'est un livre...

L'univers, c'est un livre !                                                          (L'Alliance)

Ceux qui sont dans la nuit ont raison quand ils disent :  (Dans la nuit des antans, rien
Rien n'existe ! Car c'est dans un rêve qu'ils sont.             
n'existe, ils ont brisé le Livre)

Rien n'existe que Lui, le flamboiement profond,
et les âmes, les grains de Lumière, les mythes,            (Tout ce qu'ils ont inventé est faux)
les moi mystérieux, atomes sans limites,
qui vont vers le grand Moi, leur centre et leur aimant.
Lui, l'Être qu'on ne peut toucher, ternir, éteindre,
le voyant, le vivant, sans mort, sans nuit, sans mal :

L'idée énorme au fond de l'immense idéal !

Astres, mondes, Soleils, Étoiles, apparences
Masques d'ombre ou de Feu, Faces des visions,
Globes, humanités, terres, créations,
univers où jamais on ne voit rien : qui dorme,
Points d'intersection du nombre et de La forme,
Chocs de l'éclair, puissance et du rayon ; beauté,
rencontres de la vie avec l'Éternité !                     (Le monde face à face avec Dieu)
Ô fumée, écoutez ! Et vous, écoutez, âmes
qui seules resterez étant
souffles et Flammes,
esprits purs qui mourez et naissez tour à tour :          
(Naissances répétées)
Dieu n'a qu'un front : Lumière !

Comme vous avez pu voir vous-mêmes, Victor Hugo, tout comme Moïse, Ésaïe, Mahomet, Beaudelaire et bien d'autres, a lui aussi vécut l'Initiation qui formait un Écrivain prophétique du Dieu Feu. Lui aussi confesse Déozor, et réprimande les antans pour leurs balivernes. Victor se joint aux autres, et ressuscite dans son œuvre pour vous remettre le Royaume, à vous, gens Adulte de la Civilisation. Ici, vous n'avez lu qu'une page environ de toutes les œuvres de Victor Hugo, car, c'est probablement l'Écrivain prophétique qui en écrivit le plus sur Dieu. Incroyable le sacrifice qu'a donné cet homme pour son Dieu. Il n'a jamais cessé d'écrire, malgré l'exil et les affres de ceux de son temps. Aujourd'hui, il se repose de ses œuvres, car nous l'avons jugé digne d'entrer dans le Royaume au Paradis. Oui, Victor, comme ceux que nous avons vu avant, tous tes livres seront envoyés dans la bibliothèque du Paradis, où ton Âme reposera en paix.

Plusieurs d'entre vous ne sont peut-être pas surpris de voir des grands noms comme Beaudelaire et Hugo, apparaîtrent désormais comme des sages. Ici, nous verrons donc ensemble un écrivain qui en surprendra plusieurs.

Edgar Poe

Tamerlan

Tu l'appelles l'espoir - ce feu !                           (L'antan espérait la paix par le feu des bûchers)
Si je puis espérer - oh, Dieu ? Oui, je le puis !
La source de mon espoir est plus sainte, plus divine :
je ne voudrais pas te traiter de sot, vieillard,
mais l'espoir n'est pas don que tu puisses accorder.     
(L'antan est ici aux prises avec Poe)

Apprends le secret d'un esprit
parmi les Joyaux de mon Trône.

D'abord je puisai Vie au sol de la Montagne :
sur moi, comme une caresse de l'Enfer,
Tandis que l'éclat rouge de la Lumière,
qui jaillissait de nuages, suspendus, comme des bannières, là-haut,
parut représenter, à mon oeil mi-clos,
les solennités de la Monarchie.                                            
(Le Grand Monarque)
Le torrent de l'air glacial
murmuraient à mon oreille l'écroulement                        
(L'écroulement des antans)
d'Empires.

Je ne veux pas tenter non plus de peindre aujourd'hui
la beauté supérieure à la beauté, d'un Visage.
Ainsi, je me souviens m'être penché sur quelque page de savoir ancien,

la première leçon de l'amour juvénile est le coeur :
Car, au milieu de ce Soleil et de ces sourires,

Quand, seul sur le pic montagneux.

Et Tout, confusément, se fit
image de Toi et - un Nom - un nom !         (Le nom de Déozor, et l'Image du Feu)
Deux choses séparées et pourtant unies par le plus intime des liens.

De La Beauté qui l'animait
Nous marchions ensemble sur le faîte
d'une haute Montagne qui,
de rocs et de forêts, dominait les collines;              (Poe voit apparaître le Feu réellement)

Mais tournait sur moi un regard tranquille !

Nous marchions ensemble sur le faîte               (En vision avec le Feu, Poe voit la Montagne)
d'une haute Montagne.

Son sourire demeure glacial, et son rayon
En ce morne moment, ressemble toujours        (Poe nous annonce que notre âme qui survivra
si exactement, que l'on retient son souffle,      à notre mort, ressemblera à ce Feu. Il dit donc
à un portrait peint après la mort.                    la même chose que Beaudelaire et Hugo.)

Et l'enfance est Un Soleil, d'été
car tout le Savoir pour lequel nous vivons est su.    (La révélation de toutes choses viendra)

Je sais; car La Mort qui vient pour moi
a laissé entrouvert son portail de fer,  (L'homme voit désormais ce qui l'attend l'autre côté)
et des rayons de vérité que tu ne peux pas voir

trouent l'Éternité.

Je crois vraiment qu'Eblis a tendu         (L'antan étendant ses pièges aux hommes)
un piège sur la route de tout homme.

Chanson

Et dans ton oeil Une lumière embrasante, quelle qu'elle pût être, fut
tout ce que sur Terre ma vue douloureuse, eut à voir de Charme.

Rêves

Oh ! que ma jeune vie fût un rêve :              (Le rêve des antans enseigné à Poe étant jeune)
mon esprit ne s'éveillant que sous le Rayon
d'une Éternité apportant le lendemain.            (Rayon apportant les prophéties)

Car Je me suis gorgé, quand le Soleil brillait,
Au ciel d'été, de rêves de Lumière
et de charmes vivants.

Une fois, une fois seulement - mais jamais
De ma mémoire ne s'effacera - quelque puissance,            (Poe, initié, voit le Feu directement)
Quelque charme, m'avait enchaîné; c'était le vent glacé
qui était venu sur moi
dans la nuit pour laisser, derrière lui,
son image sur mon esprit.

J'ai été heureux - et ce sujet me plaît.                         (Poe aime bien parler du Feu)
Des apparences avec la réalité, qui apporte
à l'oeil
en délire, des choses plus charmantes       (L'image de Dieu apparente à la réalité)
du Paradis.

Esprits des morts

Ton âme se trouvera seule,
parmi les sombres pensées de la grise pierre tombale.
Personne, dans toute la foule, pour t'épier.
A ton heure de secret :

Garde le silence en cette solitude
Qui n'est pas l'abandon, car alors,                        
les esprits des morts qui étaient
avec toi de leur vivant sont à nouveau
dans la mort, autour de toi, et leur Volonté
va te couvrir de son Ombre.

Et, de leur suprême Trône céleste,
Mais leurs globes rougeoyants, sans un Rayon,
Être un Feu, et une fièvre
Qui voudraient s'attacher à toi pour toujours.

Voici, maintenant, des pensées que tu ne banniras pas,
Voici, maintenant des visions qui ne s'évanouiront pas
de ton esprit.

La brise - Le Souffle de Dieu - est au repos.
Et la brume sur la Colline,
est un symbole et un signe,
un mystère d'entre les mystères.                       

Étoile du soir

Elle-même, siégeant aux cieux,
son Rayon, touchant les vagues                  (L'initiation de Poe qui rencontre le Feu)
un moment je contemplai.

Imitation

Que personne sur la terre n'hérite
de cette vision de mon esprit ;                  
(Poe perd alors l'esprit, et s'enfuit, ne
ces pensées, je voudrais les maîtriser
:       pouvant plus trouver le repos. Comme
Et mon repos en ce monde s'est enfui         moi, Lomhs, et tous les autres initiés)
avec une pensée qu'alors je chérissais.

Stances

Nous admirons le Trône universel de la Nature,     (La réplique de la Montagne est saine
ses bois
- ses déserts - ses Montagnes - l'intense      pour les païens. Elle donnera l'Intelligence
réplique
que SON intelligence donne à la nôtre.     sans les craintes de sa présence réelle)

Dans ma jeunesse J'ai connu un Être avec qui la Terre,
en secret communiait, comme il communiait avec elle

Dans la Lumière, du jour et dans la Beauté, depuis sa naissance.
Un être dont le Flambeau de vie, fervent et scintillant.

Au Soleil et aux étoiles, d'où il avait tiré,
Une lumière ardente celle qui convenait à son esprit ;
et pourtant cet esprit ne savait pas à l'heure                
(Poe ne reconnaît pas Dieu au
de sa propre ferveur , ce qui avait pouvoir sur lui.        moment de sa visite. Comme
                                                                                            
tous les autres ont fait.)
Il se peut que mon esprit soit échauffé
Jusqu'à la ferveur par le Rayon de lune tendu là-haut.
Mais je croirais presque que Cette folle Lumière possède
plus de puissance que le savoir ancien
l'a jamais affirmé :
ou, est-ce d'une pensée       (L'antan ne peut croire un tel pouvoir)
l'Essence inincarnée, et rien de plus,
qui, charme vivifiant, passe sur nous !
 
Et pourtant, il n'est pas nécessaire que cet Objet nous soit caché  (Montrez-le à tous)
dans la vie, il peut être ordinaire - exposé
à toute heure devant nous
mais alors, et alors seulement, évoqué
afin de nous éveiller. C'est un symbole et un signe

de ce qui, en d'autres mondes, et de ce qui sera donné            (C'est votre avenir)
comme beauté par notre Dieu, à ceux-là seuls
qui, autrement, seraient déchus de la vie
et du ciel.

Stances

La journée la plus heureuse, l'heure la plus heureuse, mon coeur atteint et fané l'a connue. - Le plus haut espoir d'orgueil et de forces, je sens qu'il est passé.

Oui ! je me le figure, mais il y a longtemps que c'est évanoui ; hélas !

Le jour le plus heureux, l'heure la plus heureuse que verront mes yeux, sont vus déjà. Le Regard le plus brillant vers l'orgueil et la puissance, je le sens, il a eu lieu.

Le Lac

Au printemps de mon âge ce fut mon destin de hanter de tout le vaste monde un lieu, que je ne pouvais moins aimer - si aimable était l'isolement d'un vaste lac, par un roc noir borné, et les hauts pins qui le dominaient alentour.

Oh ! alors je m'éveillais toujours à la terreur du lac isolé.

Cette terreur n'était effroi, mais tremblant délice, un sentiment que, non ! mine de joyaux ne pourrait m'enseigner ou me porter à définir.

(Poe a eu une frousse terrible comme moi. Mais, ne peut s'empêcher de dire que c'est un délice)

La Mort était sous ce flot empoisonné, et dans son gouffre, une tombe bien faite pour celui qui pouvait puiser là, un soulas à son imagination isolée - dont l'âme solitaire pouvait faire un Eden de ce lac obscur.                                            (Eden = Paradis)

Al Aaraaf

O, rien de terrestre sinon Le Rayonnement,
Réfléchi par les fleurs de l'oeil de la Beauté,
Comme dans ces jardins où le jour
jaillit. des gemmes de Circassie.
Cette Étoile, errante.

C'était une douce époque pour Nésace, car
son Royaume s'étendait, nonchalant, sur l'air doré,     (Le Royaume de Dieu sur la Planète)
oasis au désert des bienheureux.
Au loin,
au loin, parmi des mers de rayons, qui roulent
une Splendeur empyréenne sur l'âme délivrée :                   (Voici votre libération)
Ame qui peut à peine (tant les lames sont denses)
s'efforcer d'atteindre à son Éminence assignée.
De temps à autre, Nésace volait vers des sphères lointaines,  (Lorsque la neige est bonne)
Et vint réceniment visiter la nôtre que Dieu, a distinguée.

Mais, maintenant, souveraine d'un Royaume ancré,
Elle baigne dans la Lumière.

Sur cette Terre charmante,

Elle se posât sur les collines achéennes et y demeurât :
justes emblèmes du modèle de son monde,                       
(Monde éternel vu après la mort)
perçus en la seule Beauté. Ne contrariant pas la vue,
De la Beauté autre qui scintille à travers la lumière,
Guirlande qui enlaçait chaque forme étoilée.
 
 De fleurs; de lis pareils à ceux qui dressaient La Tête
sur le beau Cap Deucate et jaillissaient
si impétueusement.

Et Ce Joyau, la fleur mal nommée de Trébizonde,
compagne des Étoiles, les plus hautes, où, jadis,
Elle faisait pâlir tout autre charme :
le nectar fabuleux connu des païens.  (Le nectar des antans anéanti pour vous tous, païens ! )
Douce jusqu'au délire, s'égoutta du Ciel
et tomba sur les jardins de ceux que n'avait point touché le pardon.

A Trébizonde - et sur Une fleur de Soleil,
Si semblable à la sienne, là-haut, qu'à cette heure
Elle demeure, torturant l'abeille
offrant sa blanche poitrine à l'air embaumé,
comme la beauté coupable, châtiée, mais plus belle :
La nyctanthe aussi, sacrée comme la Lumière.
Et Cette fleur ambitieuse qui jaillit sur Terre
du jardin d'un Roi :
vers le ciel :
Et ton parfum pourpre, suprême enchantement !
Avec Le Cupidon indien au fil du fleuve sacré :
le Terrible et le Beau !                                         (Terrible aux infidèles ; beau pour les fidèles)
Au-delà de la ligne bleutée :
la frontière de l'Étoile
Esprit qui vis - cela nous le savons -
dans l'Eternité - nous le sentons !

Quel esprit la révélera ?                       (Moi, Lomhs ! )
Un modèle à leur mesure !                   (La photo ? un modèle pour les païens)
Ta volonté est faite, oh, Dieu !

L'Étoile a parcouru le ciel, là-haut,    
sous ton œil, de feu ;
Ici, c'est à toi.                                  (Paroles du Dieu Feu pour moi, Lomhs)
C'est à toi par la Fantaisie allée,
que mon Ambassade est donnée,
jusqu'à ce que le secret devienne connaissance.

Car Les Étoiles tremblaient devant la Divinité :            (Les initiées tremblaient devant le réel)
mais ah ! il n'en est pas de même, lorsqu'ainsi, aux Royaumes d'en haut
passe l'Éternelle voix de Dieu.                        (Mais les païens garderont la raison avec l'image)
 
Où tout amour de moi est folie et où La foule
pense encore que mes terreurs ne sont que nuage de foudre,      
(Paroles de Dieu)
orage, tremblement de terre et fureur de l'Océan :
Ah ! m'affronteront-ils en mon pire courroux ?

Bien que tu appartiennes à des mondes qui n'ont qu'un seul soleil (Dieu),
tienne, cependant, est ma Splendeur, que je t'ai donnée
pour porter mes secrets
à travers le Ciel supérieur.
et va porter sur tes ailes, à des mondes autres, une Lumière autre !
Divulgue les secrets de ton Ambassade !                   
(Paroles de Dieu pour moi, Lomhs)

Le lieu de naissance de La jeune Beauté, n'en avait pas davantage.
Au moment où l'Étoile, blonde jaillissait des heures duveteuses    (neige)
La vierge se leva de son Sanctuaire de fleurs,
Elle s'engagea dans la Montagne, miroitante et la sombre plaine
Mais sans quitter encore son Royaume.

Tout en haut d'une montagne, couronnée d'émail
Pareille à celle que le berger somnolant, reposant à l'aise,
Levant sa lourde paupière, tressaille de voir
Tout ai haut d'une montagne au front rose qui, se dressant au loin
Dans l'éther baigné de Soleil.

Le Rayon des soleils noyés, - au minuit,                    (Soleils noyés = Écrivains tenus au silence)
Tandis que la lune dansait avec la belle clarté plus étrange
se dressait sur cette hauteur,
un édifice
Aux colonnes resplendissantes, sur l'air allégé,
 Jusqu'à la vague qui étincelait là-bas
et nourrissait la jeune Montagne.

Des rayons issus de Dieu fulguraient du haut en bas,

Sanctifiant deux fois encore cette Beauté,
Sauf lorsque, entre l'Empyrée et cet Anneau,
Quelque Esprit ardent faisait battre son aile crépusculaire.
Mais sur les piliers, des yeux de Séraphin ont vu
L'obscurité de ce monde : ce vert grisâtre,
Que la Nature choisit pour la tombe de la Beauté,
se cachait.

Qui, dans sa rêverie, contemple les lointains obscurcis,
la forme : la voix des ténèbres,

Mais qu'est ceci ? Cela vient et apporte                     (Nouvel élan de connaissances,
avec soi une musique - c'est un bruissement d'ailes -      mais chute d'anciennes harmonies)
Une pause - puis l'élan et la chute d'une harmonie !   

Et voici Nésace à nouveau Dans son Palais,
la farouche Énergie,
d'une hâte éperdue
au centre du Palais, pour reprendre son souffle
Elle s'arrêta : O Zanthe, haletante, au sein
d'une lumière féerique,
qui baisait ses cheveux d'or
Et y éclatait.

Seul le son qui de L'esprit jaillissait
du Rayon : de la lune,
Être de lumière ! qui Méditez
les yeux mi-clos,
sur les Étoiles
que votre étonnement            (Méditez les auteurs inconnus, les Étoiles)
jusqu'à ce qu'elles percent l'ombre, et
descendent sur votre front
.     (Jusqu'à ce que vous deveniez vous aussi, porteur de Lumière)

Au devoir, consacrez comme il se doit     (Lisez beaucoup)
ces heures éclairées par les Étoiles.

Ah ! il faut les abandonner !               (Je sais, c'est dûr ! Mais il faut abandonner la sottise)
Elles sont de plomb pour le cœur !


Ton image,                                             (L'image n'est qu'une imitation. Si vous lisez bien
Mais hélas, ce ne sont qu'imitations !    vous verrez que d'autres l'ont vu réellement.)
Vers les sources très claires qui reposent
sous ce Rayon,
de la lune,             
vers le lac solitaire qui sourit,
qui parent son sein de joyaux,

sur le bord du lac, dorment
En vérité, qu'est-ce qui peut éveiller un Ange
Qui s'est assoupi.

Séraphins en tout sauf en « Savoir », Cette lumière pénétrante :
 O Mort ! de l'oeil de Dieu ! Sur cette Étoile,
douce était cette erreur.

En ce lieu – ah ! puisse mon esprit lassé y séjourner !

Quel esprit coupable en quel sombre bosquet,
n'a pas entendu les appels émouvants de cet hymne ?              (Qui restera sourd ? )

Deux seulement; ils ont chu : car Le Ciel n'accorde nulle grâce
à ceux que le battement de leur coeur rend sourds.

Il errait auprès du puits, drapé de mousse,
il contemplait les lumières qui brillent là-haut,                       (Les Étoiles vous diront tout)
Il rêvait sous le Rayon.
Faut-il s'en étonner ? Car chaque Étoile là-bas est comme un œil.

Et Pose un regard si doux sur les cheveux de la Beauté
et ses Étoiles : et chaque source moussue, étaient sacrées !  (Car les Écrivains sont sacrés)

Pour son coeur hanté d'amour et Sa mélancolie
La nuit avait trouvé (nuit de malheur pour lui),
sur une roche de la Montagne, le jeune Angelo -
La ligne oblique de la roche barre le Ciel solennel ;
 C'est là qu'il se tenait, avec son amour - son oeil sombre tourné,
avec un regard d'aigle, sur le Firmament.

Un instant il porte son regard sur Elle, mais, toujours              (La crainte devant le réel)
tremblant, il est ramené à l'orbe de la TERRE.                         (Orbe = Mur = Montagne)

« Ianthe, très chère Ianthe, regarde ! comme ce rayon est faible,
n'est-il pas enchanteur de plonger aussi loin le regard ?           (La douceur de l'imitation)

Où je me tenais, et sur les draperies aux murs ;
Et sur mes paupières - oh, la pesante lumière !
À mon regard, jadis, s'offraient les fleurs
et la brume et l'amour,   (les fleurs = les Écrivains)
en compagnie de Saadi, le Persan, dans son Gulistan :
Mais, ah, cette Lumière ! - Je m'assoupis. La Mort, cependant,
Ne s'éveilla ; ou sut qu'elle était là !

Mon cerveau, peut-êre, fut pris de vertige.                          (Poe qui tremble devant le Feu
Il jaillit de sa place, dispersé aux vents,                                   qu'il a vu comme moi, en réel)
Et roula, comme une Flamme, à travers les Cieux.

Terrible Étoile ! elle vint ! par une nuit d'allégresse.
 
A ...

Tes yeux, déposés Au Sanctuaire, des cieux du coeur,
Ô Dieu, sur mon esprit sépulcral
comme l'éclat des Étoiles.                                    (La Lumière des prophètes sur le Mont)

De La vérité que l'or ne saurait acheter !

Dors, dors encore, Comme un objet sculpté,       (Sculpté dans le roc par la main de Dieu)
tu es belle, majestueuse,

car ta forme est celle d'un Ange.

A la rivière

Belle rivière! dans ton cours de cristal Clair et brillant, vagabonde eau,
tu es un emblème de l'éclat de la Beauté.                                         (Emblême du Dieu Feu)

Féerie

Noir val et cours d'eau ombreux et bois, pareils à des nuages, dont on ne peut découvrir les Formes (des êtres éternelles).

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