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Fig. B1. Joseph-Dominique Guay (1866 - 1925)

Le titre majeur de J.-D. Guay est certainement d’avoir été en 1887 le fondateur du Progrès du Saguenay et d’en être demeuré le propriétaire, l’éditeur et le rédacteur pendant plus de vingt ans. Car ce journal, dès ses débuts, a joué un rôle important dans le renouveau et le développement de Chicoutimi. Ses principaux sujets d’intérêt étaient alors le prolongement jusqu’à Chicoutimi du chemin de fer du Lac-Saint-Jean, l’industrialisation de Chicoutimi, la politique, surtout celle municipale, ainsi que la colonisation.

Le journal vient d’être fondé en 1887 par Joseph-Dominique Guay. Ses bureaux étaient alors situés au coin des rues Racine et Sainte-Anne. Quand J.-D. Guay en devient le seul propriétaire, en 1889, il transporte son imprimerie dans la maison Victor Guay, située sur la rue Racine, près de l’hôtel de ville, juste en face de sa résidence (la "vieille Maifon"). Le Progrès y reste deux ou trois ans. La maison loge également les bureaux du beau-frère de Guay, l’avocat L.-G. Belley, qui est à cette époque rédacteur au journal.

De 1900 à 1912, le Progrès occupe l’édifice de la Bonne Ménagère, juste à (ôté de la résidence de Guay. Son beau-père, J.-Israèl Morin, tient un commerce dans l’autre moitié de l’édifice.

En juin 1908, J.-D. Guay vend son imprimerie et son journal au Syndical imprimeurs du Saguenay, un syndicat financier dont J.-E.-A. Dubuc est le principal actionnaire. Le Progrès va s’installer, en 1912, dans une nouvelle bâtisse, rue Labrecque, et y demeurera jusqu’à son déménagement dans la Maison de la Presse, sur le boulevard Talbot au cours des années 1980.