De l'amour, pour tous les jours
De l'amour, pour tous les gens
De l'amour, pour ce faire la cour
De l'amour, pour guérir de tous les maux courants
Je suis déchaîné, cher bien-aimé je suis ici pour m'écrier
Laissez-moi m'exprimer quelles que soient mes idées
Écoutez, regardez et surtout comprenez
que je ne désire point être vénéré
Le mystifiant s'exclame: j'm'exténue et que je me tue on s'en fou tu?
Répondons quelqu'en soit le prix, j'y serai à la fin
de l'univers de ton dépit
A travers l'hiver atomique en tant que pierre empirique
d'un nouvel ordre cosmique
Au fond, à fond jusqu'au plus profond des garnisons
Et puis alors qu'est-ce que ça change puisqu'ils
s'en fichent les riches
Car certains, paraît-il, croient avoir à absolument tout anéantir
Nous leurs nuisons pour mieux reconstruire
On constate souvent le long des rivages les ravages
d'une industrialisation peu sage
On s'entreprend entre gens différents pour savoir
qui de nous défrayera la note
Des guerres saintes aux campagnes publicitaires
Les concernés supportent mal ceux qui se portent à notre sauvetage
Les carcasses tournent à vide en quelque chose de plus efficace
D'entretien moins vorace pour les masses l'efficient escamote le temps
En achetant, tu votes et tu encourages tes dirigeants
à accomplir des désirs
Inconcevablement hasardeux les rapports entre les déséquilibres
Ne reste pas bouche liée par déplaisir
S'accomplir au péril de sa vie pour devenir meilleur
sans que cela empire la condition humaine
Que cela me tienne en haleine
Impatient, intempestif, moi j'm'immisce
Dans l'arène des médias, j'enchaîne
Réagissez, riez, pleurez
Moi j'm'en fous pas du tout
J'en détourne le sens sans qu'il n'y est de points de retour
Laissé comme des lettres postées affranchi se porter au
secours du récipiendaire
Alors que la cour de Sa Majesté soit damnée
Car je n'ai plus l'omnipotence inocente de l'ignorant
de l'illettré qui quémande un poste
D'un univers de dégoût et d'amertume c'est d'où ils nous adressent
leurs voeux posthumes
Oui pour que l'enfer rétrécisse d'ici la terre
Pour ce faire ais-je besoin d'un Dieu le Père,
d'un invasion extraterrestre?
Non si nous accomplissons ce qui s'impose par la loi
la législation, le courage et l'étique des bienveillants
Moi aussi j'ai envie de me confondre dans la simplicité
d'un baiser imbibé de luxure et de belle parure
Des rejets j'en ai essuyé, de manque il fut un temps
ou j'en souffrait
Maintenant que je suis abondant je gère ma profusion
Pour ceux qui me médisent en affirmant que j'ambitionne,
je leurs répond la solution résiderais dans l'oblitération directe
des connexions avec tout intellect paranormal
Vu que tous les gens disent qu'il est anormal
donc c'est lui le moins banal?
Qu'est-ce qui va mal?
Est-ce donc votre mort cérébral qui vous fait
chérir votre retraite?
Faites comme celui qui suit, dites oui
à la génération Coke Diet!
Suis-je un cas spécial spatial
L'incompris le méprisé vous rend trop perplexe
pour que vous puissiez modifier vos réflexes?
Déconditonnes-toi!
Raisonne en toi et convaincs quelqu'un.
Évertués, toi et moi nous vaincrons les décisions
Oui tu as bien vu le néant, nous y cohabitons sans se rencontrer
Au temps d'antan, au temps de temps a gravité autour des pourtours
Libéré du carcan, inculte tente d'inculqué
catapulte ta plus tendre insouciance
Épuise le puit sans fond qui depuis a pressentit
l'instantanéité de ta satisfaction
Survolté d'la vie, sans répit, rebel incorpore ta cause
Solidaire de face à ta sollicitude, t'es le cataplasme des multitudes
Décolle du cul des parvenus, trouve ton trou!
J'en suis revenu, j'm'y suis rendu.
J'me donne à ceux qui contribuent leurs dûs
Nul besoin d'être loin pour susciter le besoin
Acoquiné, j'aime être aimé
Sagement je m'y rends grâce à ma démesure
Prétendant, je jouis à présent de toutes les instances
Prévenu t'abstiens-tu?
Ou tu t'exténues en composant des aires monumentales
Perdurant, te maintenant, en attendant ton lancement
Pendant tout ce temps harmonieux, tu vis de l'éventuel,
du fruit émanant présentement
J't'englutine en ma grossière indécances
Alors que reste-t-il?
Des maudits tourmentants qui refusent l'abdiquation
Positivé, l'enjolivé des essences plurielles, j'les est
désempli d'l'incohérences
Personne n'achète mon silence et nul part j'avance
J'avange les accoutumances qu'offense la transe lucidifié
Qu'est-ce qu'elles sont?
Des inconséquences dérivées d'un roman couleur rouge sang
Les répudiateurs d'histoire sans bon sens, acquitte l'innocent
L'inconscient corrosif des gens naïfs, nous avilissent
car dans ta peau tu la risques
Occupé, injecté et toi tes mots t'éconduisent
D'outre-tombe, t'es tombé dans l'cyclone concentrique
Volicifié à mort, tu t'y est, j'm'y suis numérisé
Désassemblée, immortalisée, téléportée, ta flottille de donné voyage.
Une nuée résolu par ton marchandage, s'achemine
Vides insipides absolus; l'incongru
En bas, ça se passe comme si chacun se jouait des détours
Mais d'en haut ils ne t'aperçoivent pas
En attendant l'extorsion, ils nous en voudront
Pour cette chanson sans finition, nous entamons à l'unisson
Exigant, mieux qu'avant, l'irrémédiable, l'incontournable
impénitents persistent
D'ici, de là, j'insiste, j'existe, j' vieillis, j'm'assouvis
Avec l'âge faut pas que tu j'lâches si non j'me fâche
A l'avenir tout y va sans t'le dire, sans mentir, ni t'anéantir
Te soustrayant du rien, du pire, j'expire
Pour tous s'y voir, sans miroirs, sans savoir, sans pouvoir,
sans même s'y croire
Obstiné, obsédé, j'ose, j'vous ovationne
Conciliant, j'l'appuis, j'y réfléchis, j'm'entretient
d'visions virtualisées
Conscrit ou converti?
Sentencé, j'm'exécute, j'me prononce dors et déjà à l'aurore
La condensation de l'aube alimente les réceptacles des racines
Encore sur le sort quelque remord, me rapportant aux records macabres
Les brisés par des blasés s'exhument et assument
Comme ton perfectionnement, tu te parachèves
sans jamais avoir de finition
Semblabe à l'inhibition, j'assimile consciemment la provocation
La friction s'entremêle de causes et de réactions
Tu es le résultat de ce fracas ce que t'as fais
et tu fais ce que tu sais
Vie en contribuant au parachèvement incessant d'organigramme
Celui-ci se complexifie sans sursis
Ouvrier tu oeuvres à te façonner un contexte à ta mesure
Organisme antagoniste, attractif, échantillonneur,
visualise l'imperceptible, réalise l'impossible
Exprime le meilleur de ton influence,
aide-moi et on s'aidera
Laisse aller tes cheveux de toutes façons,
enrichis les horizons
Le conformisme rend souvent tellement banal
Desserre donc tes liens.
Sens-tu maintenant que ton bon sens circule bien?
Revêt de nouvelle vertu, contribue au manque d'originalité qui tue.
Vainc la nécrose, exprime quelque chose
Sois l'hôte du plural, distingue des clones
J'veux m'rappeler de toi qui que tu sois
Encourage la voie de ton changement
Évolu en décriant en toutes lettres les phobies désunissantes
Enlève l'unique forme qui te rend conforme
Sommes-nous tous des anarchistes, insatisfaits, mécontents?
Nous désirons tous s'émouvoir pour ravoir le courage
d'envisager de nouveaux présages
Cours, rage, réaménage les images de ton paysage
Écoute le buzz de l'intérieur d'où les meilleurs airs surgissent
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