Prose Putsch5
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De l'amour, pour tous les jours De l'amour, pour tous les gens De l'amour, pour ce faire la cour De l'amour, pour guérir de tous les maux courants Je suis déchaîné, cher bien-aimé je suis ici pour m'écrier Laissez-moi m'exprimer quelles que soient mes idées Écoutez, regardez et surtout comprenez que je ne désire point être vénéré Le mystifiant s'exclame: j'm'exténue et que je me tue on s'en fou tu? Répondons quelqu'en soit le prix, j'y serai à la fin de l'univers de ton dépit A travers l'hiver atomique en tant que pierre empirique d'un nouvel ordre cosmique Au fond, à fond jusqu'au plus profond des garnisons Et puis alors qu'est-ce que ça change puisqu'ils s'en fichent les riches Car certains, paraît-il, croient avoir à absolument tout anéantir Nous leurs nuisons pour mieux reconstruire On constate souvent le long des rivages les ravages d'une industrialisation peu sage On s'entreprend entre gens différents pour savoir qui de nous défrayera la note Des guerres saintes aux campagnes publicitaires Les concernés supportent mal ceux qui se portent à notre sauvetage Les carcasses tournent à vide en quelque chose de plus efficace D'entretien moins vorace pour les masses l'efficient escamote le temps En achetant, tu votes et tu encourages tes dirigeants à accomplir des désirs Inconcevablement hasardeux les rapports entre les déséquilibres Ne reste pas bouche liée par déplaisir S'accomplir au péril de sa vie pour devenir meilleur sans que cela empire la condition humaine Que cela me tienne en haleine Impatient, intempestif, moi j'm'immisce Dans l'arène des médias, j'enchaîne Réagissez, riez, pleurez Moi j'm'en fous pas du tout J'en détourne le sens sans qu'il n'y est de points de retour Laissé comme des lettres postées affranchi se porter au secours du récipiendaire Alors que la cour de Sa Majesté soit damnée Car je n'ai plus l'omnipotence inocente de l'ignorant de l'illettré qui quémande un poste D'un univers de dégoût et d'amertume c'est d'où ils nous adressent leurs voeux posthumes Oui pour que l'enfer rétrécisse d'ici la terre Pour ce faire ais-je besoin d'un Dieu le Père, d'un invasion extraterrestre? Non si nous accomplissons ce qui s'impose par la loi la législation, le courage et l'étique des bienveillants Moi aussi j'ai envie de me confondre dans la simplicité d'un baiser imbibé de luxure et de belle parure Des rejets j'en ai essuyé, de manque il fut un temps ou j'en souffrait Maintenant que je suis abondant je gère ma profusion Pour ceux qui me médisent en affirmant que j'ambitionne, je leurs répond la solution résiderais dans l'oblitération directe des connexions avec tout intellect paranormal Vu que tous les gens disent qu'il est anormal donc c'est lui le moins banal? Qu'est-ce qui va mal? Est-ce donc votre mort cérébral qui vous fait chérir votre retraite? Faites comme celui qui suit, dites oui à la génération Coke Diet! Suis-je un cas spécial spatial L'incompris le méprisé vous rend trop perplexe pour que vous puissiez modifier vos réflexes? Déconditonnes-toi! Raisonne en toi et convaincs quelqu'un. Évertués, toi et moi nous vaincrons les décisions Oui tu as bien vu le néant, nous y cohabitons sans se rencontrer Au temps d'antan, au temps de temps a gravité autour des pourtours Libéré du carcan, inculte tente d'inculqué catapulte ta plus tendre insouciance Épuise le puit sans fond qui depuis a pressentit l'instantanéité de ta satisfaction Survolté d'la vie, sans répit, rebel incorpore ta cause Solidaire de face à ta sollicitude, t'es le cataplasme des multitudes Décolle du cul des parvenus, trouve ton trou! J'en suis revenu, j'm'y suis rendu. J'me donne à ceux qui contribuent leurs dûs Nul besoin d'être loin pour susciter le besoin Acoquiné, j'aime être aimé Sagement je m'y rends grâce à ma démesure Prétendant, je jouis à présent de toutes les instances Prévenu t'abstiens-tu? Ou tu t'exténues en composant des aires monumentales Perdurant, te maintenant, en attendant ton lancement Pendant tout ce temps harmonieux, tu vis de l'éventuel, du fruit émanant présentement J't'englutine en ma grossière indécances Alors que reste-t-il? Des maudits tourmentants qui refusent l'abdiquation Positivé, l'enjolivé des essences plurielles, j'les est désempli d'l'incohérences Personne n'achète mon silence et nul part j'avance J'avange les accoutumances qu'offense la transe lucidifié Qu'est-ce qu'elles sont? Des inconséquences dérivées d'un roman couleur rouge sang Les répudiateurs d'histoire sans bon sens, acquitte l'innocent L'inconscient corrosif des gens naïfs, nous avilissent car dans ta peau tu la risques Occupé, injecté et toi tes mots t'éconduisent D'outre-tombe, t'es tombé dans l'cyclone concentrique Volicifié à mort, tu t'y est, j'm'y suis numérisé Désassemblée, immortalisée, téléportée, ta flottille de donné voyage. Une nuée résolu par ton marchandage, s'achemine Vides insipides absolus; l'incongru En bas, ça se passe comme si chacun se jouait des détours Mais d'en haut ils ne t'aperçoivent pas En attendant l'extorsion, ils nous en voudront Pour cette chanson sans finition, nous entamons à l'unisson Exigant, mieux qu'avant, l'irrémédiable, l'incontournable impénitents persistent D'ici, de là, j'insiste, j'existe, j' vieillis, j'm'assouvis Avec l'âge faut pas que tu j'lâches si non j'me fâche A l'avenir tout y va sans t'le dire, sans mentir, ni t'anéantir Te soustrayant du rien, du pire, j'expire Pour tous s'y voir, sans miroirs, sans savoir, sans pouvoir, sans même s'y croire Obstiné, obsédé, j'ose, j'vous ovationne Conciliant, j'l'appuis, j'y réfléchis, j'm'entretient d'visions virtualisées Conscrit ou converti? Sentencé, j'm'exécute, j'me prononce dors et déjà à l'aurore La condensation de l'aube alimente les réceptacles des racines Encore sur le sort quelque remord, me rapportant aux records macabres Les brisés par des blasés s'exhument et assument Comme ton perfectionnement, tu te parachèves sans jamais avoir de finition Semblabe à l'inhibition, j'assimile consciemment la provocation La friction s'entremêle de causes et de réactions Tu es le résultat de ce fracas ce que t'as fais et tu fais ce que tu sais Vie en contribuant au parachèvement incessant d'organigramme Celui-ci se complexifie sans sursis Ouvrier tu oeuvres à te façonner un contexte à ta mesure Organisme antagoniste, attractif, échantillonneur, visualise l'imperceptible, réalise l'impossible Exprime le meilleur de ton influence, aide-moi et on s'aidera Laisse aller tes cheveux de toutes façons, enrichis les horizons Le conformisme rend souvent tellement banal Desserre donc tes liens. Sens-tu maintenant que ton bon sens circule bien? Revêt de nouvelle vertu, contribue au manque d'originalité qui tue. Vainc la nécrose, exprime quelque chose Sois l'hôte du plural, distingue des clones J'veux m'rappeler de toi qui que tu sois Encourage la voie de ton changement Évolu en décriant en toutes lettres les phobies désunissantes Enlève l'unique forme qui te rend conforme Sommes-nous tous des anarchistes, insatisfaits, mécontents? Nous désirons tous s'émouvoir pour ravoir le courage d'envisager de nouveaux présages Cours, rage, réaménage les images de ton paysage Écoute le buzz de l'intérieur d'où les meilleurs airs surgissent <<<< : >>>>