Puisque les colonies britanniques relevaient encore de leur métropole,
l'Angleterre, pour leur politique, elles devaient faire adopter le projet
de fédération par le Parlement britannique. Tel était
donc le principal objectif de la conférence de Londres qui eut lieu
en décembre 1866, soit 2 ans après celle
de Charlottetown et celle
de Québec.
Le Canada-Uni (Québec et Ontario), la Nouvelle-Écosse et
le Nouveau-Brunswick participèrent à cette conférence,
en tant que colonies impliquées dans le projet d'union qui devint
l'Acte de l'Amérique du
Nord Britannique.
Au cours de cette rencontre, on précisa les 72 Résolutions
qui avaient été rédigées lors de la conférence
de Québec, en octobre 1864. Puis, Londres accepta ces «Résolutions
de Québec».
On discuta aussi du nom que porterait ce nouveau pays. On opta finalement
pour «Dominion du Canada». Ainsi, on démontrait aussi
que le Canada n'était pas indépendant. En effet, bien qu'un
dominion soit responsable de sa politique extérieure, la responsabilité
de ses relations extérieures ne lui revient pas. Ainsi, le Canada
devint un territoire semi-indépendant de l'Angleterre.
Finalement, la principale décision que l'on prit au cours de cette
conférence fut le vote de l'Acte
de l'Amérique du Nord Britannique par le parlement anglais.
Suite à ce vote, l'Acte
de l'Amérique du Nord Britannique entra en vigueur le premier
juillet 1867.