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Notre groupe, Place Au Soleil, a envoyé 7 femmes au Congrès de Liège, afin d'y revendiquer une place pour les femmes en Europe, dans le monde et plus particulièrement dans les pays du Sud : sujet abordé par deux d'entre nous lors de l'atelier Nord/Sud. Nous avons participé aux 4 ateliers; chacune de nous est intervenue afin de demander la fin des inégalités dont souffrent les femmes et de rappeler la nécessité des mesures de discrimination positive en leur faveur.

Ces participantes sont revenues bien écœurées.

Derrière de belles intentions, dans les faits il semble que notre présence soit acceptée pour faire "masse" lors de vos actions mais que, lors des diverses préparations de celles-ci, lors de l'étape réflexion, vous ne puissiez passer au delà d'un certain réflexe patriarcal : voilà le mot est lâché. Ce qui est rassurant, ce réflexe n'est pas inné.

(lisez le texte complet de cette lettre aux organisateurs du Congrès Européen Citoyen)

Gender Mainstreaming - la prise en compte de la dimension de genre

Pourquoi ?

Nous constatons qu'au delà de l'égalité formelle -celle consacrée dans les textes de loi - il existe une inégalité substantielle entre les hommes et les femmes.

Afin de rémédier à cela, nous exigeons des mesures concrètes, et ce au nom des plus simples valeurs démocratiques : non à la discrimination, non à l'exploitation ,oui à la liberté, au respect mutuel, à la répartition équitable des richesses.


Les Femmes et l'Europe Sociale

Un mouvement social qui lutte pour une autre Europe doit s'assurer que les femmes sont représentées en son sein. Trop souvent les grandes organisations ne comportent que peu de femmes. La Parité est une exigence fondamentale.

Le rôle joué par l'éducation dans la valorisation et dans l'intégration sociale des femmes est crucial. L'école a une double mission : éthique d'un côte - enseigner les valeurs de la démocratie, et technique de l'autre - fournir aux femmes les capacités est les diplômes qui leur permettront d'exercer un métier. Il est clair qu'il y a antinomie entre les valeurs que nous défendons ici et celles des grandes entreprises. La privatisation de l'éducation permettra aux ETN sexistes, inégalitaires et exploiteuses de présenter leurs pratiques comme un modèle à suivre.

Les femmes prestent souvent des heures de travail en dehors du cadre d'un emploi. Le travail domestique, les soins apportés aux personnes âgées ou malades, l'éducation des enfants, sont des activités qui devraient faire partie du fardeau de la collectivité, des services publics.

Toute discussion sur le plein emploi ne peut exclure les problèmes spécifiques des femmes : ni l'inadéquation fréquente entre leurs qualifications professionnelles et les emplois disponibles ; ni leur exclusion effective du débat économique, politique et social ; ni le double fardeau. Tous ces facteurs poussent les femmes vers des emplois à temps partiel, peu rémunérés et subalternes.

Alison

Women and Commerce

·Public policies are not gender neutral and therefore international trade policies should also integrate a gender analysis in their development, implementation and impact analysis.

·Globalisation and international trade are increasing social and economic inequalities between women and men, as well as within women themselves in many countries. That is why it is urgent to analyse the implementation and the nature of international policies and see how they differently impact on women and men.

·We ask governments not to commit to further international trade agreements until they have explained their positions and the impacts of their commitments inside institutions such as the WTO (World Trade Organisation) to the civil society.

·Civil society and, of course, women's organisations should be permanently informed and consulted on the decisions relating to trade agreements and commitments.

·There are sectors inside the WTO that have a vital importance for women's lives. Trade in services, for example, should never be the object of trade liberalisation in the same way as goods. Services such as education, health care and water supply are in the core of the fight against discrimination against women and the equal access to these RIGHTS cannot be put under threat by trade liberalisation.

Sonia

These were some of the standpoints we defended at the European Citizen's Congress.



Compte rendu de la présence de Place Au Soleil au Congrès Européen Citoyen

Atelier 1 : fiscalité
Animé par les deux Réseaux belges contre la spéculation financière

Intervenant-e-s
- Jean-Marc Lauwers (fiscaliste à l'Appel des 600),
- Bruno Jetin (Maître de conférence à l'Université Paris Nord, membre du Conseil scientifique d'ATTAC-France),
- Christiane Marty (chercheure à Femmes et mondialisation ATTAC-France),
- Christophe Dellecourt (secrétaire fédéral de la fédération Finances de la CGT),
- Pierre Jonckheer (député européen des Verts, président du groupe de travail sur la fiscalité au PE)
- Sandra Vermuyten (coordinatrice du projet BIT pour la confédération Internationale des syndicats libres)

- Comment assurer une répartition démocratique des richesses ?
- Vers quelle politique fiscale européenne ?
- Comment empêcher les paradis fiscaux ?
- Taxer les transactions financières au niveau européen : faisabilité économique, faisabilité politique et impact ?

 

Lutte contre la spéculation financière via la Taxe Tobin (au taux de 0,01% )

Pour B. Cassen : une taxe de type Tobin = une taxe sur les spéculations financières afin de générer rapidement une nouvelle source de capitaux dont ces derniers seraint utilisés dans un but "réparateur"

Exposé de Bernard Cassen (Attac Finance, Monde diplomatique) pendant la session plénière: "90 % des spéculations financières se produisent aux Etats-Unis d'Amérique et au Royaume-Uni et porte sur la somme approximative de 2000 milliards de dollars par jour ! Ces spéculations servent uniquement à gagner de l'argent sur l'argent puisqu'annuellement une augmentation de la richesse globale n'atteint "que" 6000 milliards de dollars. Les banques sont farouchement opposées à cette taxe car cela entraînerait de reprendre une infime partie de leurs gains. Ces dernières prétextent l'impossibilité technique de la mise en oeuvre d'une telle taxe mais en réalité il est question d'un refus politique."

Cette taxe devrait -selon les intervenant(e)s- générer des recettes telles que celles-ci pourront permettre de réparer en partie les dégâts engendrés par les politiques néo-libérales qui engendrent la spéculation financière ainsi que les inégalités au niveau humain, et les catastrophes économiques.

Cette taxe ne risquerait-elle pas une déresponsabilisation plus grande des états dans l'aide aux pays pauvres et dans la politique sociale interne? Pour cette raison, cette taxe ne devrait pas impliquer d'annuler la politique sociale interne et l'aide déjà existante aux pays pauvres mais viendrait s'y ajouter. De plus, quelle institution se chargerait de redistribuer équitablement les recettes de cette taxe et sur base de quels critères? Trois pistes de réflexion sur l'institution qui se chargerait de gérer la taxe Tobin: - Va-t-on utliser une instituton internationale existante? - Va-t-on transformer une instituton internationale existante pour la rendre indépendante et lui attribuer une tâche supplémentaire? - Ou bien va-t-on créer une nouvelle institution internationale tout à fait indépendante?

L'OMC (Organisation Mondiale du Commerce), le FMI, tout comme l'ONU, on le sait, sont des institutions lourdes et complexes qui favorisent les pays riches. Donc, on pencherait plus la troisième proposition.

Quels critères de redistribution?

PIB, taux de scolarité, environnement...avec toutes les dérives que l'on sait et interprétations erronées souvent occidentales et masculines sans analyse de genre. Cfr. analyse sexuée des mécanismes économiques

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Comment empêcher les paradis fiscaux ?

La Belgique tout comme le Grand Duché du Luxembourg, la Suisse, Monaco, les Iles Fidji et bien d'autres encore sont des paradis fiscaux car leurs gouvernements appliquent avec certains autres la politique de non-échange d'information sur les transactions financières (pour ne citer que celles-là !).

La Belgique n'ayant pas d'accord avec la France sur l'état de ses comptes bancaires, elle pratique, tout comme les autres paradis fiscaux, la politique du secret bancaire. Tous les pays frontaliers, c'est-à dire : les Français, les Néerlandais, les Allemands placent leur argent sur des comptes belges et trouvent ainsi souvent un moyen de blanchir l'argent sale. A un tel point qu'un des intervenants ne parle plus de l'"Europe des 15" mais de l'"Europe des 16" : c'est à dire l'Europe des 15 membres + la mafia si on prend comme référence le PIB global de tous les pays européens.

Cependant, la France a décidé depuis quelques années d'abolir le secret bancaire. Il y a une transparence totale sur les transactions financières en France et le pays n'en ressort pas plus affaibli qu'avant.

Cette politique pourrait-elle être menée dans notre royaume ou en Suisse?
Il est un fait que si l'on demande à la Suisse - dont le produit intérieur brut est en majeure partie généré par le secret bancaire - de supprimer celui-ci, cela signifierait qu'elle devrait signer son "arrêt de mort" financièrement parlant il s'entend. Donc, la disparition des paradis fiscaux n'est pas pour demain...

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Vers quelle politique fiscale européenne ?

1) Les dirigeants "libéraux" nous parlent souvent de réduction fiscale des entreprises afin de relancer l'économie européenne. Mais qu'en est-il vraiment? Qu'elle est la véritable finalité de la fiscalité? La fiscalité permet de redistribuer "équitablement" les richesses immobilières et financières à l'ensemble de la population.
Quand certains placent leur argent dans un paradis fiscal, ils échappent ainsi au fisc et ne participent dès lors pas à la redistribution des richesses. Les riches s'enrichississent (car ce sont souvent les riches et non les pauvres qui peuvent se permettre de placer leur fortune à l'étranger) et les pauvres qui...s'appauvrissent. Les paradis fiscaux sont donc des outils économiques qui renforcent les inégalités.
Diminuer les charges fiscales et patronales des sociétés qui, il faut bien l'admettre, représentent des richesses immobilières et financières considérables supérieures à celles des petits particuliers, permetrait de renforcer le pouvoir des transnationales et autres multinationales car les charges fiscales des petites entreprises et des particuliers restent toujours inchangées.
2) Les dirigeants "libéraux" nous parlent souvent de privatisation afin de relancer l'économie européenne de concurrence. Mais qu'en est-il vraiment? Exposé de Ricardo Petrella durant la session plénière: La privatisation des ressources naturelles et des biens et services signifie la privatisation des politiques et la déresponsabilité de l'Etat dans la redistribution des richesses, dans le contrôle de l'enseignement, dans les droits fondamentaux, etc. En effet, les sociétés transnationales exigeraient des institutions scolaires de "formater" un certain quota (établi par un numerus clausus) de ressources humaines (nous) pour en faire des ressources productives. Donc il faut à tout prix lutter contre la privatisation. En ce moment, il est question de privatiser l'eau... Cela vous tente-il?"
3) Les dirigeants <libéraux> nous parlent souvent de sécurité afin de protéger l'Union Européenne. Mais qu'en est-il vraiment? Exposé de Ricardo Petrella: "Le grand problème actuellement des sociétés est la lutte contre le terrorisme, contre ceux qui ne supportent pas le système dominant. Donc, on parle de SECURITE. On investit dans les armes, on renforce la sécurité. Il faut dénoncer et lutter contre cette mystification. Il faut identifier les solutions. Le système peut être modifié, adapté."

Durant l'atelier Finance, nous étions deux à prendre des notes et à se dire dommage que les femmes d' ATTAC qui ont publiés un texte sur le site ("Analyse sexuée des mécanismes économiques" sur www.attac.org) n'étaient pas présentes et...ho..transmission de pensées..elles sont là ...enfin l'une d'entre elle est là (Christiane Marty) et fait un exposé fidèle en contenu aux idées présentées dans le texte à savoir que :

- La mondialisation actuelle s'appuie sur un double système d'exploitation,
le néo-libéralisme et le patriarcat :

Le libéralisme tire un grand profit de l'existence du patriarcat qui lui permet de surexploiter la main d'oeuvre féminine, de maintenir la très grande majorité des femmes dans une infériorité économique et une dévalorisation sociale. Les politiques de libéralisation commerciale affectent la capacité des gouvernements de financer les dépenses dans le secteur social. Et le déficit de services sociaux est "naturellement" compensé par une augmentation de la charge de travail des femmes.
Les efforts accrus pour fournir l'alimentation et l'eau nécessaire à la famille, pour s'occuper des enfants qui n'ont plus de crèches ou des malades qui ne trouvent plus de soins abordables, ont des conséquences évidentes : les femmes ne peuvent plus poursuivre leurs études, ni améliorer leurs compétences ni s'impliquer dans des carrières productives.
De plus, pour aider à faire face à cette surcharge de travail, les fillettes sont plus sollicitées que les garçons. Ainsi, entre 1985 et 1997, le taux d'inscription des filles à l'école a chuté dans 42 pays , et 2/3 des enfants non scolarisés sont des filles. Des liens ont été mis en évidence par l'Unifem entre l'endettement accru des pays et la baisse de l'inscription des filles dans les écoles. En plus de leur activité au foyer parental, les fillettes travaillent plus que les garçons :entre 5 et 11 ans, le BIT compte 3 filles pour 2 garçons qui travaillent. En outre, les réductions de dépenses sociales concernent en premier lieu les personnes les plus dépendantes qui sont les pauvres (et 70% des pauvres sont des femmes). Enfin, les licenciements massifs dans le secteur social touchent essentiellement les femmes qui y sont majoritaires.
- Le patriarcat a façonné les rapports entre les hommes et les femmes, c'est un système de domination politique, économique, culturel et social qui s'applique à tous les échelons de toutes les sociétés et que toutes les femmes subissent. La division sexuelle du travail est une représentation sociale qui assigne prioritairement les hommes à la sphère productive et les femmes à la sphère reproductive. Cette division repose sur deux principes : le principe de séparation selon lequel il y a des travaux d'hommes et des travaux de femmes, et le principe de hiérarchie selon lequel un travail d'homme vaut plus qu'un travail de femme. Les situations des hommes et des femmes ne sont pas le produit d'un destin biologique, mais sont d'abord une construction sociale et culturelle.

Le taux d'activité des femmes ne fait que progresser malgré la crise mais elles sont massivement affectées aux secteurs des services ou du tertiaire (80% des employé-es).

Le différentiel de salaire persiste alors que les femmes sont, depuis environ 20 ans, plus diplômées que les hommes. De même, persiste le sur-chômage féminin caractéristique de -presque- tous les pays d'Europe (sur-chômage accompagné de sous-indemnisation : 33% seulement des chômeuses sont indemnisées contre 50% des chômeurs).

La contribution des femmes à la satisfaction des besoins collectifs est "méconnue" des théories économiques néo-libérales dominantes, alors qu'elle est exploitée en pratique de manière invisible. Toute l'activité domestique basée sur du travail gratuit est ignorée : tâches ménagères, éducation des enfants, soins aux malades et aux personnes âgées, transports, bricolage, auto-production alimentaire des jardins familiaux (très importante dans les pays pauvres). Or le travail domestique est dévolu aux femmes, et dans certains pays aussi aux enfants. L'économie marchande tend à externaliser les coûts de " reproduction " et d'entretien de la force de travail sur la sphère domestique (et les coûts de la pollution sur l'environnement). En cas de récession économique dans les pays industrialisés, de plans d'ajustement structurel et de privatisation du secteur social dans les pays pauvres, il est implicitement admis que les femmes compensent le déficit de services, fournissent les produits vivriers, survivent dans le secteur informel ou retournent dans leur foyer. Le travail gratuit des femmes joue alors le rôle d'amortisseur social.

La domination marchande utilise la division des genres pour enfermer les individus dans des engrenages socio-économiques qui leur échappent. Modifier le rôle et le pouvoir du genre est incontournable pour jeter les bases d'un autre monde, égalitaire, solidaire, pacifique et démocratique, et d'un développement soutenable.

Taxer la mondialisation économique :

Tobin en quelques phrases :

Economiste américain James Tobin (Prix Nobel en 1981) propose, pour la première fois (1972), de taxer les transactions en devises sur les marchés internationaux. Il pense à un taux d'imposition de moins de 1 % .

A l'époque, les marchés des changes étaient régulièrement secoués par de vastes mouvements de spéculation .

Pour J. Tobin, l'ouverture internationale des marchés de capitaux est bénéfique.

Mais la spéculation est trop grande, entraînant une volatilité excessive des cours de change et l'instabilité des places financières (les bourses) : il s'agissait pour lui de réguler les marchés par le biais de cette taxe.

Ces dernières années ses idées (taxer la spéculation) ont été largement popularisées, grâce à la mobilisation d'associations et d'organismes non gouvernementaux, critiques à l'égard des effets de la mondialisation de l'économie.

Ces derniers ont eu l'idée de "marier" les recettes que généreraient cette taxe à la problématique de l'aide aux pays pauvres. Les pays riches s'étaient engagés à affecter 0,7 % de leur PIB à l'aide aux développement; ils y consacrent à peine 0,3 %

Laurence, Béatrice Renée

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