Le gouvernement royal organisa la politique de la Nouvelle-France de 1663
jusqu'à 1760 (c'est-à-dire jusqu'à la capitulation
de la Nouvelle-France), soit pendant près de 100 ans. Il débuta
lorsque Louis XIV décida de s'occuper «personnellement»
de ses colonies. En effet, devant l'échec des
compagnies qui ne respectaient pas leur devoir de peupler le territoire,
Louis XIV assuma tous les pouvoirs (monarchie absolue). Cette situation
s'expliquait par le fait qu'il voulait faire de la France le royaume le
plus puissant d'Europe et que, dans le cadre du mercantilisme,
il avait besoin de ses colonies.
Donc, selon le gouvernement royal, le roi possédait la monarchie
absolue. Ainsi, il nommait les dirigeants et pouvait même renverser
leurs décisions. Demeurant en France, il avait tout de même
toujours le dernier mot.
En France, en plus du roi, il y avait le ministre de la marine, un adjoint
du roi. Ce ministre était responsable de l'administration de la
Nouvelle-France.
En Nouvelle-France, on retrouvait aussi des personnages très important.
Tout d'abord, il y avait le représentant du roi dans la colonie
: le gouverneur. Nommé par le roi, il détenait le rôle
le plus important. En effet, parmi ses responsabilités, notons l'organisation
militaire et les relations extérieures. Le premier à occuper
ce poste fut Rémy de Courcelle.
Ensuite, l'intendant était aussi très important. En fait,
c'était le personnage le plus influent de la colonie. Lui aussi
nommé par le roi, il avait de nombreuses responsabilités.
Il s'occupait de la justice (présidait le conseil souverain), de
l'administration intérieure et des finances. Le premier intendant
de la colonie fut nul autre que Jean
Talon.
Le conseil souverain était une cour de justice (tribunal d'appel).
Il était formé par le gouverneur, l'intendant, l'évêque
et quelques conseillers...
Le capitaine de milice, bien qu'il ne soit ni dans l'aristocratie, ni dans
la bourgeoisie, occupait un poste important. Évidemment, comme son
nom l'indiquait, il constituait et entraînait une milice. De plus,
il devait faire exécuter les directives des autorités (exemple
: entretien des chemins).
Finalement, on retrouvait un évêque en Nouvelle-France qui
était évidemment le chef religieux de la colonie. De plus,
il siégeait eu conseil souverain.
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Organigramme du gouvernement royal
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Événements importants dans l'histoire du Québec et du Canada qui eurent lieu durant le gouvernement royal