Une
des trois valeurs évangéliques des franciscains est
la pauvreté. Si elle n'est pas exclusive de cette famille:
on la trouve notamment chez les dominicains, elle est vécue
par les franciscains de façon intéressante.
La
pauvreté est d'abord matérielle, radicale : les frères
du temps de François mendiaient et les clarisses vivaient
de dons.
Mais
la pauvreté matérielle est aussi le lieu d'une ascèse
qui va permettre à frère âne, le corps, comme
l'appelait François, ainsi qu'à l'esprit, de se déprendre
de la vie matérielle pour mieux se tourner vers la vraie
vie, et celui qui l'a donnée.
Tout
don matériel, tout don de soi aussi, s'il part du cur,
va être source non seulement de joie, mais laisser un espace
vide que Dieu va venir combler. De façon apparemment paradoxale
donc, la pauvreté est plénitude.
A lire aussi :
une méditation
sur la pauvreté franciscaine par S. M-Emmanuel,
clarisse au monastère Ste Claire de Vandoeuvre-lès-Nancy
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