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Histoire bulgare : l'Apogée de la Grande Bulgarie LanE.gif (963 bytes) LanA.gif (968 bytes) LanS.gif (973 bytes) lgde1.gif (1022 bytes)

632 ap J.-C. Dans la capitale de Phanagoria, khan Kubrat est déclaré dirigeant de toutes les tribus bulgares vivant dans la région de la Mer Noire, la Mer Azov et la Mer Caspienne. (carte)
642 ap J.-C. Khan Kubrat a soutenu la veuve de son ami proche – l'Empereur de la Byzance Heraclius, Martina et son fils Heraclonas, dans leur bataille contre le trône de l'empereur.
651 ap J.-C. Après la mort de Kubrat, l'État est divisé entre ses cinq fils; le plus jeune, khan Asparukh cherche le nouveau territoire et établit la nouvelle capitale bulgare au Sud du delta de Danube (Ongula); khan Kotragh, le deuxième fils, se déplace au Nord-est et fonde la Bulgarie de Volga (capitale Kazan).

Khan Kubrat, le père fondateur de la Grande Bulgarie, 632-651 ap. J.-C.

 

En 632 après J.-C., les annales des chroniqueurs Byzantins annoncent que Kubrat de la dynastie Dulo, profitant de la puissance échouant de khanat d’Avars, a renversé le statut de vassal et était déclaré khan (Souverain) des tous les Bulgares. Kubrat, le khan des Bulgares, était un homme d’Etat qui avait acquis de vaste connaissances sur la structure et le fonctionnement de l’appareil étatique durant son long séjour à Constantinople, la capitale de l'empire Romaine. Etant admit au sein du chrétienté à Constantinople, il a essayé d'établir une administration moderne et pragmatique, adaptée aux conditions et traditions locales.
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La citation de Kubrat, khan des Bulgares, dans les «Annales coutres” du chroniqueur antique Nicephorus, Patriarche de la Byzance (édition de Karl de Boor, 24, 9-12).

"Dans le même temps, Kubrat, le neveu d'Organa, le khan des Hunogunduri, s’est levé contre le khagane d'Avars et a terriblement maltraité l'armée envoyée par lui [khagane] et l'a chassé de sa terre. Après il a envoyé ses ambassadeurs à Heracleus et ils ont conclu un accord de paix et l'ont préservée jusqu'à leur fin. L'Empereur lui a envoyé des cadeaux et lui a accordé le titre de patricien."

 

Pratiquement toutes les tribus bulgares vivant dans la région de la Mer Noire, la Mer d'Azov et la Mer Caspienne se sont immédiatement réunies sous l'autorité de Kubrat de la dynastie Dulo. Le Khanat Bulgare est un Etat indépendant à la différence des alliances militaires et tribales comme il y en avait eu dans l'antiquité. Cette nouvelle formation, comme un Etat souverain, avait son territoire strictement retracé et protégé, son administration distinctif, ses lois uniformes (basés sur la loi usuelle observée par les tribus bulgares) et sa politique étrangère.

Parmi les premières actions du khan Kubrat est l’envoie des ambassadeurs bulgares auprès de l’empereur de l’Est, Heracleus, et la conclusion d’un accord de paix entre l’Etat bulgare et l’empire Romaine. Heracleus a évidemment supporté l’entreprise de Kubrat et a officiellement reconnu l’Etat bulgare en attribuant le titre de patricien au souverain bulgare. Le titre de patricien, normalement décerné aux hautes dignitaires de l’empire de Rome, signifie aussi un rapprochement politique, économique et militaire entre les deux grandes empires en l’Europe de l’Est. Dans les chroniques de l’empire Byzantine ainsi que dans les rapports historiques bulgares le khanat Bulgare est considérée comme un Etat indépendant. Les hommes d'Etat Byzantins et les chroniqueurs l'ont mentionné comme la Grande Bulgarie. Ce n'est pas par hasard que depuis ce temps les noms individuels de toutes les tribus bulgares ont été supprimés des annales écrites par les chroniqueurs. La Bulgarie et les bulgares étaient les seuls noms utilisés ultérieurement.

La Grande Bulgarie était gouvernée par un dirigeant suprême, le khan, qui prenait les décisions après avoir les discuter avec le Conseil de Grand Boyards. Le kavkhan était son député et le deuxième homme dans la hiérarchie administrative. Le troisième homme était l' ichirgouboyl. Les deux derniers occupaient des positions de très haut rang dans l'administration étatique et étaient des officiers suprêmes dans la structure militaire. En temps de guerre, ils étaient responsables de grandes unités d'armée. La pratique de combiner des responsabilités administratives et militaires était appliquée à tous les échelons de la hiérarchie de nouvel Etat bulgare. (carte)

 

Aucune source ne porte n'importe quelle preuve que les Turcs essayer de neutraliser l'entreprise de Kubrat. Évidemment, le khanate n'avait pas de capacité militaire pour faire face aux tribus bulgares décidés d’établir leur état. Apparemment, les Khazars se sont détachés de la même manière et en même temps.

L’information dérisoire qui nous a été fournit par les chroniques Byzantines et arméniennes permet de déterminer, quoique avec de doute, les frontières de la Grande Bulgarie : le cours inférieur de Danube à l'ouest, la mer Noir et la mer Azov au sud, la rivière Kouban à l'est et la rivière Donets au nord. Basé sur les suppositions et l'information rare, la capitale de la Grande Bulgarie est présumée d’être la ville de Phanagoria sur la côte de la Mer Azov.

 

Khan Kubrat et l'empire Byzantine

Top of Page / Haut de la pageIl est regrettable que les chroniques antiques contiennent très peu d’information sur la politique intérieure et extérieure de la Bulgarie durant le règne de khan Kubrat. Elevé et instruit en Byzance, baptisée comme un Chrétien et connu comme un ami personnel d'empereur Heraclius, le khan a entretenu des relations amicales et paisibles avec l'empire jusqu'à sa fin. En 635 ap. J.-C. ces relations ont été consolidés par la signature et le cachet fixé sur un accord entre états - un acte indirect de la reconnaissance internationale du nouvel état bulgare. Khan Kubrat a été honoré avec le titre de patricien. En jugeant par les événements après la mort d'Heraclius, nous pourrions conclure que l'amitié de khan Kubrat avec l'empereur avait d'une nature purement humaine. En risquant une détérioration des relations avec la Byzance, en 642 ap. J.-C., après la mort de son ami l'empereur, khan Kubrat a soutenu sa veuve Martina et leurs enfants auxquels il avait été fortement attaché, dans leur bataille pour le trône de l'empire.

L'appui décisif de khan Kubrat à Martina, la veuve de son ami, l'empereur Heraclius et son fils Heraclonas, est décrit dans la Chronique de Jean, l'Évêque de Nikiou. Cette Chronique, écrite par Jean, l'Évêque de Nikiou en grec à VII siècle, est traduit en Arabe et après en Ethiopien dans 1601. [Voir K. Krumbacher. Geschichte der byzantischen Literatur. Munchen, 1897, S. 403-404.] Le texte original en grec n'est pas disponible.

Le texte français traduit d'Ethiopien par H. Zotenberg. (Chronique de Jean, évêque de Nikiou. Texte éthiopien publié et traduit par Zotenberg. - Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque nationale, l. 24, 1883, p. 590. )

 

"Lorsque ces faits furent connus a Byzance; on disait que cette affaire avait été inspirée par Quetrades [Kubratos], chef du peuple des Moutanes [Bulgares], fils du frère de Kuemaka [Organa]. Cet homme avait été reçu dans le sein du christianisme et baptiste, étant enfant, à Constantinople, et avait grandi dans le palais impérial. Apres la mort d'Héraclius Ier, avec lequel il avait été intimement lié, et qui l'avait comblé de bienfaits, il restait attache par reconnaissance à ses enfants et à sa femme Martine."

 

Le même texte en anglais dans la chronique de John, Évêque de Nikiou, Traduit par R.H. Charles, Londres, 1916, p. 196-197, CXX 46-50.:

 

" … and when the inhabitants of Byzantium heard this news, they said: "This project is concerned with Kubratos, chief of the Huns, the nephew of Organa, who was baptised in the city of Constantinople, and received into the Christian community in his childhood and had grown up in the imperial palace." And between him and the elder Heraclius great affection and peace had prevailed, and after Heraclius's death he had shown his affection to his sons and his wife Marina because of the kindness (Heraclius) had shown him."

 

Selon le chroniqueur Jean, l'Évêque de Nikiou, rien que la nouvelle de khan Kubrat supportant la veuve de l’empereur Martina et ses enfants, était suffisante afin de montées en armes les gens et l'armée de Constantinople en leur appui sous un certain Jutalius, fils de Constantine. La chronique éthiopienne projette aussi la lumière sur le fait que khan Kubrat était déjà en conflit avec certaines tribus barbares le long de la frontière. Cependant, le fait qu’il était baptisé comme Chrétien a aidé ses troupes qui sont retournés victorieux. C'était probablement le début du conflit sérieux avec les Khazars qui plus tard, après la mort de Kubrat, arrachent les territoires orientales de l'état et forcent khan Asparukh à chercher l'expansion territoriale et une nouvelle capitale au sud de Danube.

La guerre avec le khanat des Khazars était la deuxième et dernière occasion sur laquelle les chroniqueurs antiques ont décrit un événement des relations extérieures de l'état bulgare avec d'autres tribus durant la règne de khan Kubrat. Les autres peuples voisins était plutôt paisibles et impressionnés par la force de l’Etat bulgare, pour essayer des actes agressives contre les Bulgares ou soumettre une revendication quelconque. Le khanat Khazar, établi au nord de la côte de la mer Caspienne, s'est proclamé comme successeur du khanat Turc et, s’appuyant sur ce raisonnement, a revendiqué tous les anciens pays et tribus à l'est, notamment le territoire et la population de Bulgarie. Le conflit a semblé imminent et inévitable, pour les chroniqueurs anciens, mais ses versatilités ne nous étaient malheureusement décrit. Quelques sources de référence indirectes, comme cité ci-dessus, indiquent que les raids Khazars avaient été combattus d'avec succès, au moins jusqu'à la mort de Kubrat.

 

L’étude critique du texte d'une légende médiévale, citée comme un exemple de sagesse politique, a révélé une certaine information sur l’opinion publique bulgare après la guerre persistante avec les Khazars. C'est la légende qui nous a été transmit par les chroniqueurs Byzantins. Khan Kubrat, dans son lit mortel, offrent à ses fils d’essayer de casser un paquet de brindilles de vigne. Malgré leurs force et les efforts suprêmes personne ne réussit à casser les branchettes apparemment fragiles. Alors Kubrat, lui-même, a pris les branchettes de vigne et les a cassés un par un avec ses vieilles mains frêles. La morale était claire - tant que les Bulgares et leurs leaders politiques sont unis, la Bulgarie sera invincible. S'ils permettent une fente ou une dissension au sein de leur communauté et dans leurs actions, ils seraient détruits un par un, entraînant en même temps la chute de l’Etat Bulgare.

 

En voulant donner cette leçon à sa plus proche famille, khan Kubrat doit avoir eu des sérieux doutes et des soucis en ce qui concerne les tendances dans l'habileté politique bulgare provoquée par les incursions Khazar. Ces doutes étaient bien justifiés. La répulsion des raids Khazars couronnée de succès était aux dépens de nombreuses victimes et de lourdes pertes pour l'économie. Le pays des bulgares étaient dans les plaines n'offrant aucun abri naturel et étant ainsi une cible facile pour la cavalerie Khazar attaquante pour pillages. Centaines de villages avaient été saccagées ou incendier, peut-être la récolte et des troupeaux avaient été anéanties avant que les troupes bulgares ne pourraient arrêter, maîtriser et finalement détruire les envahisseurs khazars. La plupart des Bulgares étaient conscients que leurs pays occupe une position stratégique à la jonction principale d'itinéraires de la Route de la Soie des peuples migrant de l'Asie et l'Europe. Même si les raids Khazars contre la Bulgarie ont été arrêtés et les Khazars complètement détruits, d'autres peuples se précipiteraient à la vitesse de foudre pour prendre leur place. Les événements qui ont suivi la mort de Kubrat khan indiquent qu’une partie des Bulgares, ou plutôt leurs leaders politiques, avait insisté sur la défense seulement dans ses territoires existantes. Évidemment, khan Kubrat appartenait à ce groupe et son prestige et pouvoir suprême avait assurer l’abstinence de ceux qui n'étaient pas d'accord avec sa politique. Ayant compris que les perspectives de tenir ces territoires intacts étaient très minces, ils ont aussi commencé à insister sur la recherche des nouveaux pays bénis avec la défense naturelle mise, des ressources naturelles et le meilleur climat. Comme toujours, dans ce groupe avaient aussi conflits d’intérêts : Certains insistaient sur le déplacement vers des nouveaux pays qui se trouvent assez loin de la Route de la Soie et des voisines très fortes; les autres étaient concernés exclusivement de la qualité des nouveaux pays et n'avaient aucune crainte quant à concurrents potentiels. Apres la mort de khan Kubrat certaines tributs Bulgares partent au nord et ont fondé un nouvel état près du cours supérieur de la fleuve Volga - Bulgarie de Volga; tandis que d'autres tributs ont établis la Bulgarie dans les territoires étendus au sud de Danube et ont déplacé la capitale de la nouvelle Empire Bulgare là.

 

Les découvertes archéologiques sur la morte de Khan Kubrat en Ukraine

Top of Page / Haut de pageKubrat est mort en 651 ap. J.-C. Certains historiens avaient cru que sa morte est arrivé à Phanagoria, la capitale de son royaume. Cependant, la nouvelle lecture d'un enterrement somptueux, avancé par l'universitaire allemand Joachim Werner, montre que Kubrat est mort centaines de kilomètres plus loin, au nord, dans les steppes actuelles de l'Ukraine. L'interprétation du savant allemand a aussi permis de prendre un mieux regarde sur les derniers efforts du khan comme un homme d'Etat. Il vaut la peine de consacrer un certain espace à la fin de ce grand leader bulgare et à son dernier lieu de repos.

En 1912 on a découvert un enterrement exceptionnellement riche dans les dunes de sable de la rivière Vorskla près du village ukrainien de Malaya Pereshchepina , 13 km de distance de la ville de Poltava. Le décédé a été enterré dans un cercueil en bois, orné avec 250 plats d'or rectangulaires, 6.5x5.5 cm chacun. Un nombre considérable d'ustensiles faits de métaux précieux (20 d’argent et 17 d’or), des armes incrustés du métal précieux, une corne d'or et une cuillère d'or - les symboles d'autorité, 69 pièces de monnaie d'or, une boucle d'or lourd presque une demi kilogramme, des anneaux d'or, etc. été arrangé autour du corps.

Les ustensiles n'avaient pas de grande importance afin de déterminer l'âge précis du trésor puisque évidemment ils avaient été rassemblés au cours d'une période de 200 ans. Cependant, les pièces de monnaie 'les plus récents' d'empereur Constantine II de la Byzance ont été datées 647 ap. J.-C.. Cela donne une preuve claire que l'enterrement avait eu lieu après cette date. Certains des pots qui font une partie intégrante des cultes Chrétiens, ont indiqué que l'homme enterré était un Chrétien.

Les faits susmentionnés avancent une seule hypothèse et nous mène à la conclusion que parmi tous les candidats possibles qui avaient gouverné des tribus ou des états à cette époque-la, khan Kubrat étaient celui qui corresponde à la découverte archéologique concernant l'enterrement de Malaya Pereshchepina. En 1983 docteur W. Seibt de l'Institut d'Études Byzantin à Vienne a réussi à deviner les monogrammes sur les deux chevalières d'or comme Kkubratu et Khubratu Patrichiu. Il n'y avait plus de doute qu'en 1912 les archéologues russes avaient découvert le tombeau de khan Kubrat, le pere fondateur de la Grande Bulgarie.

Anneau royal avec la monogramme de Khan Kubrat kub_ring.gif (4454 bytes)

 

La place de l'enterrement qui était dans une région très éloignée au nord de la Grande Bulgarie, à une distance des centaines de kilomètres de sa capitale, met dans une lumière différente les derniers jours de la vie du souverain bulgare. Il apparaît maintenant qu'il n'a pas rencontré sa mort comme un homme décrépit et malade. En fait, si en 610 ap. J.-C. il était toujours un enfant, ensuite en 651 ap. J.-C. le khan doit avoir été un homme de 55 ou 60 ans dans l’épanouissement de sa vie. Il est logique de supposer qu'il menait ses troupes afin de repousser un autre raid successif des Khazars ou peut-être des Russes, cette fois loin de sa capitale afin de prévenir les pillages et destructions sur le sol bulgare. L'enterrement lui-même témoigne de la défaite des ennemies et leurs refoulement. Le cercueil particulièrement cher, les dons et gratifications prodigues d'enterrement et l'observance stricte des rites nous montrent que les obsèques avaient eu lieu dans une atmosphère paisible. Si c'était une défaite, le khan n'aurait pas été enterré du tout ou au moins il serait enterré dans la précipitation sans respecter les traditions bulgares.

Alors comment le souverain bulgare est-il décédé ? était-il pris au lit d’une maladie sournoise, ou est-il tombé pendant le combat avec une épée dans sa main, ou est-il mort de ses blessures après une bataille victorieuse ? Cela, malheureusement, nous ne savons pas exactement, mais en fait, ça ne fait aucune différence. Khan Kubrat est mort dans une bataille défensive, sauvegardant la frontière de la Grande Bulgarie. Un autre fait cause aussi la confusion : pourquoi le corps du khan n'a pas été retiré à la capitale et enterré là avec les mêmes honneurs ? Et pourquoi sa voûte était érigée à la frontière même de son état ? Il semble que khan Kubrat a eu le temps avant qu'il ne soit mort à obliger ses fils qu’il soit enterrer là, tout près de la frontière. De cette façon, il avait transformé son dernier lieu de repos en ligne de défense de la Bulgarie. Ces ancêtres ne pouvait pas permettre aux ennemis de marcher sur la tombe du souverain de tous les bulgares. Ainsi, même avec son tombeau khan Kubrat met ses successeurs dans l'obligation de défendre les frontières de la Bulgarie jusqu'à la mort.

 Neytcho Iltchev, 2003

 

632 AD In the capital city of Phanagoria, khan Kubrat declared the ruler of all Bulgarian tribes living in the region of the Black Sea, the Sea of Azov and the Caspian Sea. (map)
642 AD Khan Kubrat supported the widow of his personal friend – the Byzantium emperor Heraclius, Martina and her son Heraclonas, in their battle for the emperor's throne.
651 AD After Kubrat's death, the State is divided between his five sons; the youngest, khan Asparukh looks for new territory and establishes the new Bulgarian capital in the South of the delta of Danube (Ongula); khan Kotragh, the second son, moves to the North-East and sets up the Volga Bulgaria (capital Kazan).
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